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Gautier Théophile, 1811-1872, né à Tarbes (Hautes-Pyrénées), écrivain français.

Publié le 28/10/2013

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Gautier Théophile, 1811-1872, né à Tarbes (Hautes-Pyrénées), écrivain français. Au collège Charlemagne, où il fit ses études, il rencontra Gérard de Nerval ; il se lia ensuite avec des peintres, puis, après des hésitations, choisit la poésie. Il s'y adonna avec enthousiasme, puisque sa participation à la bataille d'Hernani (1830) est restée célèbre et que Baudelaire dédicaça les Fleurs du mal au « poète impeccable, au parfait magicien ès lettres françaises «. Cependant, ses premières oeuvres (Poésies, 1830 ; Albertus, 1832) ne furent pas déterminantes. En revanche, son roman Mademoiselle de Maupin (1836) et son recueil de vers la Comédie de la mort (1838) marquèrent le début d'une production vraiment originale. L'art pour l'art. Gautier revendiquait la gratuité de l'art, son absolue liberté, en dehors de toute préoccupation morale ou utilitaire. Cette indépendance hautaine entraîna un pessimisme profond et déboucha sur l'angoisse. C'est peut-être pour fuir cette angoisse que Gautier multiplia les voyages à partir de 1840 ; Tra los montes (1843) et España ( 1845) montrent qu'il était l'un des connaisseurs les plus authentiques de l'Espagne de son temps. Les poèmes consacrés à Francisco de Zurbarán et à José de Ribera, dans España, étaient à la fois ceux d'un poète et d'un critique d'art. En 1852 parut son recueil le plus célèbre, Émaux et camées. Comme son titre l'indique, il s'agit de petites pièces finement travaillées (ciselées), où la réussite formelle compte avant tout, dans une recherche de l'art pour l'art. Cette technique de la difficulté vaincue a donné quelques chefs-d'oeuvre, dont Symphonie en blanc majeur, qui figure dans Émaux et camées, et le poème l'Art, paru dans l'Artiste en 1857 et que Gautier ajouta à Émaux et camées en guise de conclusion : « Oui, l'oeuvre sort plus belle/D'une forme au travail/Rebelle, [...] «. Gautier était aussi un talentueux romancier se laissant emporter par sa fougueuse imagination (le Roman de la momie, 1858 ; le Capitaine Fracasse, 1863, roman picaresque brillamment démarqué du Roman comique de Paul Scarron) et un amateur de fantastique (la Cafetière, 1831 ; Spirite, 1866). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cénacle Parnasse Parnasse Les livres Gautier Théophile, page 2123, volume 4 Parnasse - répétition chez le prince Napoléon dans l'atrium de sa maison, avenue Montaigne, page 3733, volume 7 France - Honoré de Balzac et Théophile Gautier chez Frédérick Lemaître à Pierrefitte, page 2040, volume 4

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