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gelures.

Publié le 28/10/2013

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gelures. n.f., lésions qui résultent de l'action d'un froid intense sur les tissus. Elles ressemblent aux brûlures, mais, contrairement à celles-ci, elles n'apparaissent que plusieurs heures après l'exposition. Elles sont favorisées par l'immobilité, l'altitude (manque d'oxygène, ou anoxie), les vêtements trop étroits, les troubles cardiovasculaires. On distingue trois degrés. La gelure du premier degré (par exemple l'onglée) est la plus bénigne : la zone gelée est pâle et rougeâtre, la sensibilité, émoussée, mais des douleurs lancinantes se produisent par intermittence. Au deuxième degré, on voit apparaître de l'oedème, puis des phlyctènes ; les douleurs, très vives, sont permanentes ; des ulcérations succèdent à l'ouverture des phlyctènes. Le troisième degré est caractérisé par la mortification : nécrose cutanée, noircissement et, si la gelure atteint les orteils ou les doigts, raccourcissement. Le patient se plaint en même temps de paresthésies (fourmillement, picotement) et de douleurs d'une extrême violence. Les gelures du troisième degré se compliquent souvent de troubles tardifs de la nutrition des tissus. Les lésions vasculaires, également tardives, sont encore plus graves. En cas de gelure grave, il ne faut ni masser ni frotter, mais maintenir une température basse dans la région gelée. On pourra utiliser des médicaments vasodilatateurs, mais il faudra parfois recourir à l'amputation.

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