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Genghis Kh?n (Temü&jdlune;in.

Publié le 28/10/2013

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Genghis Kh?n (Temü&jdlune;in. dit), 1155 ou 1167-1227, né à Delün Boldaq, empereur mongol (1206 ou 1207-1227). Issu d'un clan mongol des Borjigin, il naquit avec pour ancêtre mythique le loup bleu, dont la couleur était sacrée. Mais, dans le monde des steppes, s'opposaient des éleveurs nomades, des populations pastorales, six fédérations tribales et une multitude de clans aux querelles incessantes. Devenu orphelin très jeune, Temüjin dut attendre 1197, aidé par une étroite parentèle et naviguant d'alliance en alliance, pour s'imposer comme kh?n (chef) de sa tribu. Ayant donné les preuves de sa capacité à exploiter les talents militaires de la cavalerie mongole et étant doué d'une grande prudence tactique, il soumit les peuples des forêts, puis les autres fédérations tribales. En 1206, lors de l'assemblée générale des tribus, il reçut le nom de Genghis Kh?n, « Kh?n océanique «, et fonda l'État mongol. Naissance d'un empire. Dès lors, il porta son ambition au-delà du monde des steppes. De 1205 à 1215, il tenta de s'emparer de la Chine et des empires sinisés. À cette fin, l'armée mongole, dont il prit la tête en 1209, forte d'au moins cent mille hommes, fut rigoureusement réorganisée pour constituer, sur une base largement familiale, l'armature du nouvel État. Mais la tactique d'enfoncement par charges de cavalerie échoua devant les villes chinoises fortifiées. Il fallut s'adapter aux techniques de siège, pratiquer une politique de la terre brûlée et faire payer chèrement toute résistance prolongée (sac de Pékin en 1215). Aux peuples qui se soumettaient Genghis Kh?n n'imposa que le tribut et réserva ses rigoureux codes juridiques (jasa) aux seules populations mongoles. En 1216, il abandonna à ses généraux la soumission de l'Empire chinois des Song. Entre 1219 et 1225, il reprit ses campagnes vers le monde islamique et jusqu'en Europe de l'Est. Le royaume du Kh?rezm (Samarcande, Qom) aux frontières de l'Empire mongol, puis l'Afgh?nist?n (Herat) furent durement touchés, non seulement par le sac impitoyable des villes et l'organisation de massacres épouvantables, mais aussi par la destruction des systèmes d'irrigation. Lorsqu'il mourut, en 1227 à Ningxia, après avoir soumis le royaume Xixia, Genghis Kh?n avait pris soin d'assurer le partage entre ses fils de son immense empire, donnant naissance à une dynastie (Genghis-kh?nides). Si l'Histoire secrète des Mongols (ouvrage anonyme composé en Mongolie en 1240), source principale de nos connaissances sur le règne de Genghis Kh?n, insiste sur la droiture du personnage et la mise en place en Asie d'une paix mongole durable et propice aux échanges, les victimes ont témoigné du désastre que furent ces invasions répétées pour de vieilles nations affaiblies. Guerrier et stratège redoutable, législateur au moralisme austère, Genghis Kh?n s'était investi de la mission de justicier, légitimant ainsi la politique expansionniste qu'il mettait en oeuvre. Son empire permit, il est vrai, l'unification de l'Asie, et il resta très longtemps pour son peuple l'objet d'un véritable culte mystique. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Genghis Khan - le « roi de l'univers « à cheval avec sa suite, page 2140, volume 4 Genghis Khan - les conquêtes de Genghis Khan, page 2140, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afghanistan - Histoire - Introduction Asie - Histoire - Foyers de civilisation du Nord Chine - Histoire - Le temps des invasions Houlagou islam - Religion - L'expansion de l'islam - Le temps des Empires Mongols Russie - Histoire - La Russie médiévale (IXe-début du XVIe siècle) Les livres Genghis Khan - portrait, page 2140, volume 4

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