Guatemala.
Publié le 30/10/2013
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«
non sans spoliations et massacres de paysans indiens, tandis que se poursuivent la
prospection et l'exploitation pétrolières.
Le taux d'endettement du Guatemala atteint 25 %
du PNB.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Amérique centrale - artisanat indien à Aguascalientes, au Guatemala, page 194,
volume 1
Guatemala - Guatemala City, page 2260, volume 4
Guatemala - Chichicastenango, page 2260, volume 4
Guatemala - agriculture amérindienne, page 2260, volume 4
population - mère de famille devant un bidonville, au Guatemala, page 4054,
volume 8
Histoire.
Le pays fut, au premier millénaire, le lieu d'épanouissement de l'Empire maya avant les
invasions toltèques et aztèques en provenance du Nord.
En 1524, Pedro de Alvarado,
lieutenant de Cortés, entreprit la conquête violente du Guatemala, y imposa sa tyrannie et
réduisit les Amérindiens au servage.
Placé en 1544 sous l'autorité de la capitainerie
générale du Guatemala, qui couvrait toute l'Amérique centrale, le pays accéda à
l'indépendance en 1821, mais resta sous la tutelle du Mexique (empire d'Agustín de
Iturbide, 1822-1823) avant de s'en détacher et de se joindre aux Provinces-Unies
d'Amérique centrale, fédération qui se disloqua, en 1839, en États indépendants sous la
pression des dissensions internes et de la révolte indienne menée par Rafael Carrera.
Celui-
ci dirigea le pays en dictateur jusqu'en 1865.
À l'issue d'une longue guerre civile, le libéral
Justo Rufino Barrios lui succéda (1873-1885).
Il entreprit la modernisation du pays,
s'attaqua aux privilèges de l'Église, tout en soumettant et en expulsant les Amérindiens.
Deux autres longues dictatures (Manuel Estrada Cabrera, 1898-1920, Jorge Ubico, 1931-
1944) permirent aux États-Unis d'étendre leur influence.
La puissance des intérêts
américains liés à l'oligarchie foncière nationale se manifesta lors du coup d'État militaire de
1954 (le « coup de Guatemala ») : appuyé par la CIA et la United Fruit Company, le
colonel Castillo Armas mit fin à la tentative de réforme agraire lancée après 1945 par Juan
José Arévalo et poursuivie par Jacobo Arbenz en 1951.
Le retour au pouvoir des civils, en
1966, ne fit que dissimuler la puissance de l'armée et n'empêcha pas le développement
d'une véritable guerre civile entretenue par des organisations extrémistes et les forces de
l'ordre.
Assassinats, élections truquées, massacres d'Amérindiens, répression brutale,
coups d'État militaires ou tentatives de coups d'État ont, dès lors, marqué la vie du pays.
Après la politique de terreur menée par les régimes militaires en place à partir de 1982, une
période de relative démocratisation – sous contrôle de l'armée – s'ouvrit en 1985 avec
l'élection à la présidence du démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo, puis en 1991 avec
celle de Jorge Serrano Elias.
En outre, l'attribution du prix Nobel de la paix, en 1992, à la
militante amérindienne Rigoberta Menchu attira l'attention du monde sur la situation au
Guatemala.
Ayant soudain suspendu la Constitution en 1993, le chef de l'État fut démis de
ses fonctions par les forces armées et aussitôt remplacé par Ramiro de León, jusqu'alors
médiateur pour les droits de l'homme.
En 1996, c'est le candidat de la droite dite
« progressiste », Alvaro Arzu, qui remporta l'élection présidentielle, puis un accord de
cessez-le-feu fut signé avec les mouvements de guérilla..
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