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Guatemala.

Publié le 30/10/2013

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guatemala
Guatemala. État d'Amérique centrale. Le Guatemala est une république dont le président, chef de l'État, assisté d'un viceprésident, est élu pour quatre ans au suffrage universel direct ; le pouvoir législatif appartient au Congrès. Géographie. Ce pays, dont la population est amérindienne et métisse, présente un développement et un niveau de vie très contrastés. Malgré les progrès de l'industrialisation depuis 1960, l'agriculture occupe 55 % de la population active et fournit 60 % des exportations. Après une bonne croissance du PIB durant deux décennies, la crise économique des années quatre-vingt a révélé la fragilité de l'appareil productif, mais aussi l'impasse d'une société où la violence est endémique. Revendiquant leur identité après cinq siècles de résistance à l'oppression et à l'acculturation, parlant vingt-trois langues distinctes apparentées au maya - à l'exception du caribe -, les Amérindiens appartiennent à des « nations « différentes : Quichés, Cakchiquels, Mams ou Kekchis. Ce sont des paysans, même si l'insuffisance des terres les contraint au travail salarié sur les plantations ou à l'émigration vers la capitale. Dans cette société duale, les Ladinos, qui se réclament de la culture hispanique (descendants de l'oligarchie créole, paysans issus de la colonisation hispanique ou citadins métis...), détiennent les pouvoirs politique et économique, et refusent toute réforme agraire. La ségrégation sociale et raciale s'exprime nettement dans l'organisation de l'espace. La quasi-totalité du territoire est montagneuse. Les hautes terres occidentales, dominées au sud par des cônes volcaniques de 3 000 à 4 000 m, regroupent les trois quarts de la population amérindienne. Dans cet Occidente surpeuplé, les paysans cultivent le maïs et les haricots noirs. À l'est, ou Oriente, la population d'origine hispanique cultive des terres moins élevées, plus sèches et moins morcelées, où l'élevage occupe une place plus importante. Sur la façade pacifique, la plaine côtière forme, avec les versants de la cordillère volcanique, la région la plus riche, le coeur de l'agriculture d'exportation (bananes, café, coton, canne à sucre, viande bovine). Située dans un bassin à 1 500 m d'altitude, proche de la plaine pacifique, Guatemala City, la capitale, concentre 70 % de la capacité industrielle et 90 % du secteur commercial du pays. Le versant caraïbe des hautes terres et le Petén, vaste plateau prolongeant le Yucatán mexicain, sont restés très isolés jusqu'aux années soixante-dix. Le désenclavement progressif ouvre des fronts pionniers, non sans spoliations et massacres de paysans indiens, tandis que se poursuivent la prospection et l'exploitation pétrolières. Le taux d'endettement du Guatemala atteint 25 % du PNB. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Amérique centrale - artisanat indien à Aguascalientes, au Guatemala, page 194, volume 1 Guatemala - Guatemala City, page 2260, volume 4 Guatemala - Chichicastenango, page 2260, volume 4 Guatemala - agriculture amérindienne, page 2260, volume 4 population - mère de famille devant un bidonville, au Guatemala, page 4054, volume 8 Histoire. Le pays fut, au premier millénaire, le lieu d'épanouissement de l'Empire maya avant les invasions toltèques et aztèques en provenance du Nord. En 1524, Pedro de Alvarado, lieutenant de Cortés, entreprit la conquête violente du Guatemala, y imposa sa tyrannie et réduisit les Amérindiens au servage. Placé en 1544 sous l'autorité de la capitainerie générale du Guatemala, qui couvrait toute l'Amérique centrale, le pays accéda à l'indépendance en 1821, mais resta sous la tutelle du Mexique (empire d'Agustín de Iturbide, 1822-1823) avant de s'en détacher et de se joindre aux Provinces-Unies d'Amérique centrale, fédération qui se disloqua, en 1839, en États indépendants sous la pression des dissensions internes et de la révolte indienne menée par Rafael Carrera. Celuici dirigea le pays en dictateur jusqu'en 1865. À l'issue d'une longue guerre civile, le libéral Justo Rufino Barrios lui succéda (1873-1885). Il entreprit la modernisation du pays, s'attaqua aux privilèges de l'Église, tout en soumettant et en expulsant les Amérindiens. Deux autres longues dictatures (Manuel Estrada Cabrera, 1898-1920, Jorge Ubico, 19311944) permirent aux États-Unis d'étendre leur influence. La puissance des intérêts américains liés à l'oligarchie foncière nationale se manifesta lors du coup d'État militaire de 1954 (le « coup de Guatemala «) : appuyé par la CIA et la United Fruit Company, le colonel Castillo Armas mit fin à la tentative de réforme agraire lancée après 1945 par Juan José Arévalo et poursuivie par Jacobo Arbenz en 1951. Le retour au pouvoir des civils, en 1966, ne fit que dissimuler la puissance de l'armée et n'empêcha pas le développement d'une véritable guerre civile entretenue par des organisations extrémistes et les forces de l'ordre. Assassinats, élections truquées, massacres d'Amérindiens, répression brutale, coups d'État militaires ou tentatives de coups d'État ont, dès lors, marqué la vie du pays. Après la politique de terreur menée par les régimes militaires en place à partir de 1982, une période de relative démocratisation - sous contrôle de l'armée - s'ouvrit en 1985 avec l'élection à la présidence du démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo, puis en 1991 avec celle de Jorge Serrano Elias. En outre, l'attribution du prix Nobel de la paix, en 1992, à la militante amérindienne Rigoberta Menchu attira l'attention du monde sur la situation au Guatemala. Ayant soudain suspendu la Constitution en 1993, le chef de l'État fut démis de ses fonctions par les forces armées et aussitôt remplacé par Ramiro de León, jusqu'alors médiateur pour les droits de l'homme. En 1996, c'est le candidat de la droite dite « progressiste «, Alvaro Arzu, qui remporta l'élection présidentielle, puis un accord de cessez-le-feu fut signé avec les mouvements de guérilla. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Guatemala - Le temple I, dit du Grand Jaguar, sur le site archéologique de Tikal, page 2261, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alvarado (Pedro de) Amérique centrale Amérique du Nord Asturias Miguel Ángel Aztèques - Origine et formation de l'Empire aztèque Guatemala City Mayas - Introduction précolombiennes (civilisations) Quezaltenango Yucatán Les médias Guatemala - carte physique Guatemala - tableau en chiffres Amérique du Nord - carte politique Amérique du Sud - carte politique Les livres Mayas - acropole nord de Tikal (Guatemala), page 3110, volume 6 Mayas - céramique polychrome découverte à Nebaj, au Guatemala (600-800 après J, page 3113, volume 6 tiers-monde - triage des ordures par des enfants, au Guatemala, page 5194, volume 10
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« non sans spoliations et massacres de paysans indiens, tandis que se poursuivent la prospection et l'exploitation pétrolières.

Le taux d'endettement du Guatemala atteint 25 % du PNB. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Amérique centrale - artisanat indien à Aguascalientes, au Guatemala, page 194, volume 1 Guatemala - Guatemala City, page 2260, volume 4 Guatemala - Chichicastenango, page 2260, volume 4 Guatemala - agriculture amérindienne, page 2260, volume 4 population - mère de famille devant un bidonville, au Guatemala, page 4054, volume 8 Histoire. Le pays fut, au premier millénaire, le lieu d'épanouissement de l'Empire maya avant les invasions toltèques et aztèques en provenance du Nord.

En 1524, Pedro de Alvarado, lieutenant de Cortés, entreprit la conquête violente du Guatemala, y imposa sa tyrannie et réduisit les Amérindiens au servage.

Placé en 1544 sous l'autorité de la capitainerie générale du Guatemala, qui couvrait toute l'Amérique centrale, le pays accéda à l'indépendance en 1821, mais resta sous la tutelle du Mexique (empire d'Agustín de Iturbide, 1822-1823) avant de s'en détacher et de se joindre aux Provinces-Unies d'Amérique centrale, fédération qui se disloqua, en 1839, en États indépendants sous la pression des dissensions internes et de la révolte indienne menée par Rafael Carrera.

Celui- ci dirigea le pays en dictateur jusqu'en 1865.

À l'issue d'une longue guerre civile, le libéral Justo Rufino Barrios lui succéda (1873-1885).

Il entreprit la modernisation du pays, s'attaqua aux privilèges de l'Église, tout en soumettant et en expulsant les Amérindiens. Deux autres longues dictatures (Manuel Estrada Cabrera, 1898-1920, Jorge Ubico, 1931- 1944) permirent aux États-Unis d'étendre leur influence.

La puissance des intérêts américains liés à l'oligarchie foncière nationale se manifesta lors du coup d'État militaire de 1954 (le « coup de Guatemala ») : appuyé par la CIA et la United Fruit Company, le colonel Castillo Armas mit fin à la tentative de réforme agraire lancée après 1945 par Juan José Arévalo et poursuivie par Jacobo Arbenz en 1951.

Le retour au pouvoir des civils, en 1966, ne fit que dissimuler la puissance de l'armée et n'empêcha pas le développement d'une véritable guerre civile entretenue par des organisations extrémistes et les forces de l'ordre.

Assassinats, élections truquées, massacres d'Amérindiens, répression brutale, coups d'État militaires ou tentatives de coups d'État ont, dès lors, marqué la vie du pays. Après la politique de terreur menée par les régimes militaires en place à partir de 1982, une période de relative démocratisation – sous contrôle de l'armée – s'ouvrit en 1985 avec l'élection à la présidence du démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo, puis en 1991 avec celle de Jorge Serrano Elias.

En outre, l'attribution du prix Nobel de la paix, en 1992, à la militante amérindienne Rigoberta Menchu attira l'attention du monde sur la situation au Guatemala.

Ayant soudain suspendu la Constitution en 1993, le chef de l'État fut démis de ses fonctions par les forces armées et aussitôt remplacé par Ramiro de León, jusqu'alors médiateur pour les droits de l'homme.

En 1996, c'est le candidat de la droite dite « progressiste », Alvaro Arzu, qui remporta l'élection présidentielle, puis un accord de cessez-le-feu fut signé avec les mouvements de guérilla.. »

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