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Hindenburg, Paul von Beneckendorff und von

Publié le 22/02/2012

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hindenburg
Chef du commandement suprême de l'armée allemande et président du Reich, né à Posen, mort à Neudeck (1847-1934). Descendant d'une famille noble brandebourgeoise, Hindenburg entra en 1859 à l'école des cadets, combattit en 1866 et en 1870-1871 et progressa alors assez vite dans les rangs du commandement des troupes comme de l'état-major général. En 1903, général d'infanterie, il fut admis à la retraite en 1911 comme général le plus ancien. En août 1914, sans emploi, après l'écroulement de l'armée allemande en Prusse-Orientale, il fut nommé le 22 août 1914 commandant en chef de la e armée et ouvrit avec Tannenberg (23-30 août 1914) une série de victoires brillantes qui rejetèrent en les détruisant les armées russes, numériquement supérieures, hors de la 'Prusse. Avec Ludendorff, il élimina le danger russe en 1915 et reçut en 1916 le commandement suprême des armées autrichiennes sur le front oriental. Nommé, au cours de l'automne 1916, chef du commandement suprême de toutes les armées des puissances centrales, il soutint la stratégie et la politique de Ludendorff; après la démission de celui-ci, il donna à l'empereur, le 9 novembre 1918, le conseil de s'exiler en Hollande, conseil qu'il regretta plus tard. Ce même jour, il assura le nouvel ordre républicain du -Reich, en promettant son secours à Ebert, en ramenant l'armée dans la patrie et en défendant les provinces orientales contre les Polonais et les bolchevistes. Elu le 26 avril 1925 président du Reich comme candidat des partis de droite et à nouveau en 1932 par les partis de ses anciens adversaires, il ne favorisa pas du tout l'aile droite, mais s'acquitta des fonctions de sa charge selon les règles constitutionnelles. Lorsque le Reichstag, en 1930, ne réussit plus à former un gouvernement de majorité, Hindenburg remplit la tâche qui lui était confiée par la Constitution — de défendre la Constitution en nommant des Reichskanzler (Brüning, Papen, Schleicher) et en refusant aux deux derniers tout changement constitutionnel. La nomination de Hitler en 1933 — longtemps repoussée par Hindenburg — n'eut lieu qu'après consentement de tous les chefs de partis (inclus le SPD). Hindenburg, comme la plupart des hommes politiques, croyait à un affaiblissement rapide du Parti national-socialiste.

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