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homosexualité.

Publié le 31/10/2013

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homosexualité. n.f. SOCIÉTÉ : nom donné, à partir de la fin du XIXe siècle, aux relations sexuelles entre individus du même sexe. Historiquement, toutes les sociétés ont connu ce type de relations, et, spécifiquement, celle de la Grèce antique concevait de les encourager dans le système d'éducation des jeunes aristocrates ou encore dans l'armée. De nos jours, l'explication psychiatrique, qui analyse l'homosexualité comme un trouble du comportement, cède de plus en plus le pas à l'explication sociologique. Touchant de 8 à 10 % de la population adulte en France, en tant que pratique sexuelle unique, l'homosexualité n'est pas un délit, mais elle heurte encore le sentiment moral dominant dans une société fondée sur la primauté de la famille formée autour du couple homme-femme. L'expérience de l'homosexualité, liée aux premiers émois de l'adolescence ou à des environnements particuliers (internats, par exemple), concerne en fait une population beaucoup plus vaste, et peut être redécouverte à l'âge adulte en suscitant une tendance à la bisexualité. Dans des univers clos, comme celui de la prison, l'homosexualité est volontiers considérée comme un comportement sexuel de substitution, légitimé par l'absence de partenaires de sexe opposé. Dans les cas où l'homosexualité est un type de comportement débouchant pour l'individu sur une caractéristique identitaire, on observera que la possession de ressources symboliques et culturelles importantes (aura artistique, renom littéraire, statut médiatique) favorise la revendication publique de cette identité et la constitution d'une communauté où l'on est, dans tous les sens du terme, reconnu. À l'inverse, les homosexuels qui sont exclus de cette communauté, ou qui s'en excluent eux-mêmes, ne trouvent plus à assumer leurs préférences que de façon clandestine (jardins publics, toilettes de gares, parkings, etc.) et parfois rétribuée en ayant recours à la prostitution. Il semble, à un regard extérieur, que l'homosexualité féminine, malgré la participation aux parades « gays «, n'ait pas acquis la même visibilité sociale que l'homosexualité masculine, et qu'elle ne constitue pas une communauté équivalente. Homosexualité et intégration. Depuis les années soixante-dix, surtout, les homosexuels ont parachevé l'intégration à leur milieu grâce à la prolifération d'associations, de publications, de lieux de rencontres (restaurants, bars, boîtes de nuit, saunas...). Afin que ce milieu ne reste pas un ghetto, ils aspirent à réaliser leur intégration dans la société elle-même et, pour cela, à faire reconnaître leurs droits à la différence, qui sont ceux de toute minorité. Aux États-Unis, où San Francisco est une métropole gay, et en Europe du Nord, les actions militantes des communautés homosexuelles, relayées ensuite dans d'autres pays comme la France, ont eu pour objet de lutter contre d'éventuelles discriminations (notamment dans l'armée ou le milieu de travail). La propagation du sida dans ces communautés qui constituent l'un des principaux groupes à risque les a en outre poussées dans la voie d'une prophylaxie à valeur d'exemple. Aujourd'hui, un débat de société type est né autour des revendications faites en faveur de l'extension au couple homosexuel des prestations sociales générales, voire de la reconnaissance du mariage homosexuel. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats érotisme ménage - 1.DÉMOGRAPHIE sexualité

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