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Honduras.

Publié le 31/10/2013

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Honduras. État d'Amérique centrale. La Constitution de 1982 attribue le pouvoir exécutif à un président élu pour quatre ans au suffrage universel ; le pouvoir législatif appartient à l'Assemblée nationale. La loyauté des élections est contestée. Des atteintes aux droits de l'homme sont souvent signalées. Géographie. Situé entre le Guatemala, le Salvador et le Nicaragua, ce pays est en très grande partie montagneux et l'insuffisance des voies de communication constitue un sérieux obstacle au développement. Au nord, la côte caraïbe s'étend sur 700 km entre la plaine étroite, cloisonnée et peuplée de l'Ouest et la Mosquitia orientale, habitée par des Indiens Mosquitos. Au sud, le golfe de Fonseca permet l'accès à l'océan Pacifique. L'ensemble montagneux et forestier de l'intérieur correspond au Honduras colonial, pays des mines, de l'élevage et d'une agriculture vivrière archaïque. Depuis 1945 se sont développées les cultures du café, du riz, de la canne à sucre et du coton. Enserrée dans un cadre montagneux tourmenté à 1 000 m d'altitude, la capitale Tegucigalpa ne joue pas de rôle économique majeur. Celui-ci est dévolu au centre des régions bananières, San Pedro Sula, ville bancaire et industrielle. Les sociétés bananières nord-américaines restent puissantes dans cette région côtière où une diversification récente des productions atténue légèrement la monoculture des bananes. Malgré la mise en oeuvre d'une réforme agraire dans les années soixante-dix, la situation paysanne ne s'est guère améliorée. Le secteur latifundiaire de l'intérieur subsiste ainsi que le surpeuplement des terres occidentales. Les programmes de colonisation des terres basses côtières ne sont efficaces que pour une minorité de paysans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Copán Les livres Honduras - usine de traitement de la canne à sucre, page 2388, volume 5 Honduras - région de la Mosquitia, page 2388, volume 5 Histoire. Peuplé d'Amérindiens d'origine maya, surtout dans sa partie occidentale, lorsque Christophe Colomb aborda son littoral en 1502, le pays fut conquis par l'Espagne en 1524 et fit partie, comme le reste de l'Amérique centrale, de la capitainerie générale du Guatemala, puis, après avoir accédé à l'indépendance (1821), il fit partie du Mexique d'Iturbide (1821-1823) et des Provinces-Unies d'Amérique centrale (jusqu'en 1839). Après le renversement du président hondurien Morazán, qui dirigea la fédération de ces provinces jusqu'en 1838, la République du Honduras adhéra jusqu'en 1944 à une confédération dont faisaient également partie le Salvador et le Nicaragua. Mais les conflits entre conservateurs et libéraux et le système du « caudillisme « paralysèrent pendant longtemps la vie politique. Au XXe siècle, l'influence britannique céda le pas à l'hégémonie régionale des États-Unis, dont les compagnies fruitières (parmi lesquelles l'United Fruit Company) obtinrent de vastes concessions. Occupé par les troupes nord-américaines de 1911 à 1933, cette « république bananière « connut plusieurs dictatures militaires, dont celle de Tiburcio Carías Andino de 1933 à 1948. Le libéral Ramón Villeda Morales, élu en 1957, fut renversé en 1963 par le général Osvaldo López Arellano, qui engagea son pays dans la malheureuse « guerre du football « contre le Salvador (1969). Réformiste dans ses dernières années, il fut renversé à son tour en 1975 ; la junte militaire de Juán Melgar Castro gouverna alors par la terreur jusqu'en 1978. Les civils revinrent au pouvoir avec les libéraux Roberto Suazo Córdova (1982) et José Azcona Hoyo (1985), auxquels succédèrent le conservateur Rafael Callejas (1989), puis le candidat de centre gauche Carlos Roberto Reina (1994). L'influence des États-Unis, qui firent du Honduras la base arrière des contras en lutte contre le Nicaragua sandiniste, l'endettement et la dépendance économique ne laissent cependant au gouvernement qu'une faible marge de manoeuvre. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Honduras - miliciens honduriens, page 2388, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique du Nord Colomb Christophe Mayas - Introduction Mosquitos Salvador sandiniste Tegucigalpa Les médias Honduras - carte physique Honduras - tableau en bref Honduras - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique Les livres Mayas - stèle H de Copán (Honduras), page 3111, volume 6 tiers-monde - centre d'alphabétisation dans un camp de réfugiés, au Honduras, page 5194, volume 10
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« Après le renversement du président hondurien Morazán, qui dirigea la fédération de ces provinces jusqu'en 1838, la République du Honduras adhéra jusqu'en 1944 à une confédération dont faisaient également partie le Salvador et le Nicaragua.

Mais les conflits entre conservateurs et libéraux et le système du « caudillisme » paralysèrent pendant longtemps la vie politique.

Au XX e siècle, l'influence britannique céda le pas à l'hégémonie régionale des États-Unis, dont les compagnies fruitières (parmi lesquelles l'United Fruit Company) obtinrent de vastes concessions.

Occupé par les troupes nord-américaines de 1911 à 1933, cette « république bananière » connut plusieurs dictatures militaires, dont celle de Tiburcio Carías Andino de 1933 à 1948.

Le libéral Ramón Villeda Morales, élu en 1957, fut renversé en 1963 par le général Osvaldo López Arellano, qui engagea son pays dans la malheureuse « guerre du football » contre le Salvador (1969).

Réformiste dans ses dernières années, il fut renversé à son tour en 1975 ; la junte militaire de Juán Melgar Castro gouverna alors par la terreur jusqu'en 1978.

Les civils revinrent au pouvoir avec les libéraux Roberto Suazo Córdova (1982) et José Azcona Hoyo (1985), auxquels succédèrent le conservateur Rafael Callejas (1989), puis le candidat de centre gauche Carlos Roberto Reina (1994).

L'influence des États-Unis, qui firent du Honduras la base arrière des contras en lutte contre le Nicaragua sandiniste, l'endettement et la dépendance économique ne laissent cependant au gouvernement qu'une faible marge de manœuvre. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Honduras - miliciens honduriens, page 2388, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique centrale Amérique du Nord Colomb Christophe Mayas - Introduction Mosquitos Salvador sandiniste Tegucigalpa Les médias Honduras - carte physique Honduras - tableau en bref Honduras - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique Les livres Mayas - stèle H de Copán (Honduras), page 3111, volume 6 tiers-monde - centre d'alphabétisation dans un camp de réfugiés, au Honduras, page 5194, volume 10. »

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