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idéalisme.

Publié le 01/11/2013

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idéalisme. n.m., attitude philosophique affirmant que l'être n'est pas donné dans ce qui est extérieur ou étranger à la pensée (le réel) ; l'être est pensée et n'est pas séparable de cette activité de penser. L'idéalisme entend ainsi ne pas rabattre l'objectif - ce qui est reconnu, déterminé et posé par une réflexion - sur l'altérité, différence pure, et finalement indicible, d'un réel préalablement donné, en dehors de toute pensée. Partant, l'idéalisme ne méconnaît pas le rôle de l'expérience, c'est-à-dire de la rencontre par la pensée d'un autre que soi, mais il fait de la séparation du sujet et de l'objet un moment intérieur à la pensée : le réel doit être compris, c'est-à-dire nié au profit de son être, qui n'est autre que la pensée se réalisant ellemême. L'idéalisme chez Platon. Platon recherche les essences, ou idéalités réelles - l'unité, l'égalité, le beau, le juste -, qui correspondent aux contours (à la forme visible) de ces objets que nous désignons dans nos énoncés. Il faut que le beau soit pour que, dans l'énoncé « cette femme est belle «, le terme de liaison est dénote une existence effective. L'idée est donc suprêmement visible, objective, réelle, dans l'intériorité du monde intelligible, objet de toute conception de l'esprit ; elle sert de modèle d'existence au monde sensible : l'apparence est pour autant qu'elle participe de l'idée. L'idéalisme dans le cartésianisme. Descartes insiste sur le fait que les idées « claires et distinctes « sont intérieures à la conscience, aux démarches du sujet connaissant. L'intuition de ce qui est évident, indubitable, porte sur les « semences « de vérité, ou « vérités innées «, contenues dans la pensée. Mon esprit atteint les choses à travers le contenu objectif des idées. Cette objectivité des idées, qui s'impose à moi, se confond avec la réalité tout court : Dieu, par la libre création des vérités éternelles, crée dans un même mouvement les essences et les existences. La géométrie a ainsi prise sur l'étendue matérielle : Dieu n'étant pas trompeur, ma pensée peut même sortir d'elle-même, à l'invitation des sens, et circonscrire la part de vérité qui vient de l'expérience. Malebranche pousse à l'extrême le cartésianisme : la réalité objective de l'idée - ce qui se présente en elle - devient objectivité réelle, sans aucune extériorité : l'idée est la représentation intellectuelle d'une chose qui, sans elle, ne m'apparaîtrait pas. Cette pure présence spirituelle de la chose-idée n'est pas un acte de la conscience, mais provient d'une modification de l'esprit par la vision en Dieu des vérités se rapportant à l'étendue intelligible. Kant s'affranchit de cette identification de l'être en soi et de l'idée ; nos idées se réduisent à ce qui nous apparaît, à nos représentations. La réalité en soi est donc inconnaissable, mais son existence - origine des intuitions sensibles, donc de ce qui est donné à penser - prouve que nous ne connaissons que les phénomènes et qu'aucun savoir n'est possible sans passer par l'expérience. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Berkeley George conceptualisme conscience Descartes René Fichte Johann Gottlieb idée Kant Emmanuel Nietzsche Friedrich phénomène Platon réalité solipsisme sujet - 2.PHILOSOPHIE

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