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interférence.

Publié le 01/11/2013

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interférence. n.f. PHYSIQUE : phénomène résultant de la superposition de plusieurs champs d'ondes, de fréquence et d'amplitude assez proches. Les ondes peuvent être de n'importe quel type : ondes à la surface d'un liquide, sur une corde vibrante, ondes acoustiques, ondes électromagnétiques (dont la lumière), etc. Ce dernier cas a fait l'objet d'études approfondies depuis le XIXe siècle. La réalisation pratique des interférences lumineuses nécessite des ondes cohérentes. Comme la plupart des sources lumineuses (lampes à incandescence, arc électrique, etc.) émettent la lumière sous forme d'une succession de brèves impulsions non corrélées les unes aux autres, on est amené, pour obtenir des trains d'ondes émis simultanément, à séparer un faisceau en deux, et on impose aux deux parties de parcourir des chemins optiques différents avant de les faire interférer. La différence de chemin optique parcouru est équivalente à une différence de phase. Là où les ondes sont en phase, on observe un maximum d'intensité (franges brillantes) ; là où elles sont en opposition de phase, l'intensité est minimale (franges sombres). Les détecteurs que l'on emploie (oeil, photomultiplicateur, etc.) sont sensibles non pas au champ électrique de l'onde, mais à l'intensité lumineuse (proportionnelle au carré du module du champ électrique), voire, en général, seulement à la valeur moyenne temporelle de cette intensité. L'expérience d'interférence la plus simple à réaliser (dite des trous de Young) consiste à faire passer un faisceau lumineux dans deux trous percés dans un plan opaque. Les franges ont alors l'allure d'hyperboloïdes de révolution, dont les foyers sont les deux trous. Dans un plan perpendiculaire au plan médian des deux trous, et suffisamment éloigné, l'interfrange, c'est-à-dire la distance entre deux franges brillantes successives, est proportionnelle à la longueur d'onde utilisée et à la distance du lieu d'observation aux deux trous, et inversement proportionnelle à la distance entre les deux trous. La diffraction est une conséquence directe du phénomène d'interférence : le rayonnement diffracté est la superposition de toutes les ondes déviées par l'objet diffractant. Le principe de l'holographie est également fondé sur le phénomène d'interférence. Les interférences sont aussi utilisées en spectrométrie (dans les spectromètres infrarouges dits à transformée de Fourier), en microscopie (surtout pour les objets transparents), pour des mesures de distances très faibles, des études d'état de surface, la mesure du diamètre des étoiles, le radioguidage des avions, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Fourier (baron Joseph) holographie interféromètre interférométrie lumière onde photon son - La propagation du son - Réflexion et ondes stationnaires Les médias hologramme - réalisation Les livres interférence, page 2542, volume 5 interféromètre, page 2543, volume 5

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