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intolérance / tolérance

Publié le 10/09/2006

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La tolérance est le fait d'admettre ce que l'on pourrait interdire ou que l'on ne pratique pas soi-même. L'intolérance est le refus d'accepter des opinions et des actes contraires aux siens, des pratiques différentes.

Commentaire

On connaît divers types de tolérance : la tolérance religieuse, qui préconise une certaine indulgence envers des croyances qu'on ne partage pas ; la tolérance civile, qui donne liberté à chacun d'exercer le culte qu'il désire (Edit de tolérance en 1562). De nos jours, être tolérant revient à respecter l'opinion d'autrui, à accepter sa liberté d'expression, lorsqu'on ne partage pas ses vues. L'intolérance est souvent fille de l'ignorance, du refus de la différence ; elle naît de la certitude de posséder la vérité et se nourrit de la haine la plus primaire. En matière religieuse, elle est proche du fanatisme et du sectarisme. De toutes les religions, la chrétienne est sans doute celle qui doit inspirer le plus de tolérance, quoique jusqu'ici les chrétiens aient été les plus intolérants de tous les hommes. (Voltaire, Dictionnaire philosophique, article « Tolérance «.) Le Coran, me dit-on, conseille la tolérance en arguant qu'il est inutile de s'impatienter ici-bas, puisque les méchants seront punis le jour du Jugement dernier. Dans ce cas, je constate que les impatients sont légion dans l'islam. Tolérance pour toutes les croyances, oui ; tolérance pour l'intolérance, non. (Jean-François Revel, le Regain démocratique.)

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