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irrigation.

Publié le 01/11/2013

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irrigation. n.f., technique ayant pour but d'assurer un apport d'eau aux terrains secs. L'irrigation est indispensable pour certaines cultures qui nécessitent une grande quantité d'eau. On peut aussi y avoir recours pour obtenir des récoltes supérieures à celles que permettraient les conditions climatiques naturelles. La superficie des terres irriguées dans le monde est de plus de 233 millions d'hectares, soit environ 17 % de l'ensemble des terres cultivées. Près de 63 % des terres irriguées se trouvent en Asie. La Chine occupe la première place, suivie par l'Inde et, loin derrière, les États-Unis (Californie, Arizona, Nevada et Utah). La France a réalisé plusieurs grands travaux d'irrigation : ainsi, des canaux drainent les eaux de la Durance dans la Crau et celles du Rhône dans le bas Languedoc. C'est l'irrigation par submersion qui a permis le développement de la culture du riz en Camargue, le sol étant naturellement trop salé. L'histoire de l'irrigation. L'irrigation est sans doute aussi ancienne que l'agriculture. Des tablettes d'argile remontant à des milliers d'années nous renseignent sur les contestations auxquelles elle donnait lieu et sur sa réglementation, en Égypte et à Babylone. En Chine aussi, en Amérique du Sud et au Mexique, la pratique de l'irrigation remonte à des temps très reculés. Les systèmes primitifs comportaient des canaux et des puits d'où l'eau était tirée à la main ou avec l'aide d'animaux domestiques. Un des instruments les plus simples pour élever l'eau est la vis d'Archimède, qui date du IIIe siècle avant J.-C. De nombreux appareils primitifs, telle la noria à godets, sont encore employés, notamment en Inde et en Égypte. Aujourd'hui, les grands barrages et les stations de pompage donnent à l'irrigation une extension et une efficacité beaucoup plus grandes. Complétez votre recherche en consultant : Les livres irrigation - rizières en terrasses, page 2572, volume 5 irrigation - l'irrigation saharienne, page 2572, volume 5 irrigation - irrigation dans l'Oklahoma, page 2572, volume 5 irrigation - la roue en manège, page 2572, volume 5 irrigation - station de pompage de Pichegru, dans le Gard, page 2572, volume 5 Les techniques modernes. Une méthode très répandue consiste à détourner l'eau d'un fleuve et à la distribuer dans les terres voisines par un réseau de canaux. Elle exige souvent la construction de barrages destinés à régulariser le débit du fleuve. Lors des crues, l'eau en excès est retenue pour être utilisée en période de sécheresse. Par ailleurs, en créant une dénivellation, les barrages facilitent la circulation de l'eau dans les canaux d'irrigation. Les pays de mousson, l'Inde surtout, pratiquent une variante de cette méthode : on recueille les eaux de pluie très abondantes de la saison humide dans de petites vallées fermées par un barrage. L'irrigation par puits est également très répandue. Le mode de distribution de l'eau dépend de plusieurs facteurs, en particulier de la pente. La submersion exige souvent l'aménagement de terrasses ou la construction de digues. Sur les pentes raides, on peut procéder par infiltration : l'eau ne recouvre plus le terrain ; elle circule dans des rigoles et pénètre dans le sol par infiltration, à travers les parois. L'aspersion, système d'arrosage en pluie, s'emploie surtout sur de petits espaces, par exemple dans les cultures maraîchères et les jardins publics. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Soudan - cultures irriguées de la Gezireh, page 4852, volume 9 Algérie - un barrage-réservoir dans la région de Béchar, aux confins du Sahara, page 138, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agriculture - Histoire de l'agriculture Archimède eau - Les usages de l'eau Les livres Soudan - creusement d'un canal d'irrigation, page 4852, volume 9 tropiques - roue à manège circulaire pour puiser l'eau au Rajasthan, en Inde, page 5298, volume 10 Afrique - irrigation au Sénégal, page 68, volume 1

« surtout, pratiquent une variante de cette méthode : on recueille les eaux de pluie très abondantes de la saison humide dans de petites vallées fermées par un barrage.

L'irrigation par puits est également très répandue. Le mode de distribution de l'eau dépend de plusieurs facteurs, en particulier de la pente. La submersion exige souvent l'aménagement de terrasses ou la construction de digues. Sur les pentes raides, on peut procéder par infiltration : l'eau ne recouvre plus le terrain ; elle circule dans des rigoles et pénètre dans le sol par infiltration, à travers les parois. L'aspersion, système d'arrosage en pluie, s'emploie surtout sur de petits espaces, par exemple dans les cultures maraîchères et les jardins publics. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Soudan - cultures irriguées de la Gezireh, page 4852, volume 9 Algérie - un barrage-réservoir dans la région de Béchar, aux confins du Sahara, page 138, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agriculture - Histoire de l'agriculture Archimède eau - Les usages de l'eau Les livres Soudan - creusement d'un canal d'irrigation, page 4852, volume 9 tropiques - roue à manège circulaire pour puiser l'eau au Rajasthan, en Inde, page 5298, volume 10 Afrique - irrigation au Sénégal, page 68, volume 1. »

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