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Les techniques d'irrigation traditionnelles

Publié le 04/01/2015

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Au-delà, il est courant d'asso¬cier des chadoufs superposés (deux et même trois), en bat¬terie ou en relais. Le récipient, un seau en cuir ou un bidon ouvert, est plon-gé dans l'eau du Nil ou d'un canal grâce à échancrure pra-tiquée spécialement dans la berge — plus rarement dans un puits. Il est attaché par une corde à l'extrémité d'une longue perche munie à son autre extrémité d'un contre-poids constitué d'une masse d'argile réglable à volonté. Cette perche est soutenue par une traverse horizontale posée sur deux supports ver¬ ticaux faits de branches ou de roseaux agglutinés avec du li-mon, et mesurant 1,20 m de hauteur. La tâche du fellah consiste à faire plonger le seau en surmontant la résis¬tance du contrepoids, donc en tirant sur la corde, tandis que le seau plein se relève au¬tomatiquement et verticale¬ment, sans risque de se ren¬verser comme c'est le cas pour le nataleh. Le mouve¬ment est assez lent. Le débit dépend de la hauteur : il ex¬cède difficilement 2 litres à la seconde pour une élévation inférieure à 2 m et peut tom¬ber à moins de 0,5 litre pour 6 m, auquel cas trois cha¬doufs superposés sont sou¬vent nécessaires. « Par son abondance, sa régularité et ses crues périodiques, le Nil a joué un rôle capital dans l'his-toire de l'Égypte. Mais c'est également le dur labeur du peuple et l'in-vention de moyens d'irri-gation qui ont permis à ce pays de développer sa civilisation. »

« >U NIL ote a vécu au rythme de ~ était divisée en trois "'ldation (akhet), allait de !mbre.

La deuxième, la iait de la mi-novembre à 1eant de l'eau à la faveur labourer et semer.

La r (shemou), était celle où ~nt, triaient le grain et 7ue d'eau ou de rigueur • d'irrigation se traduisait 'lent du pays et un • pouvoir central.

Au -de là, il est courant d'asso­ cier des ch adoufs supe rp osés (deux et même trois), en bat ­ terie ou en relais .

Le récipie nt, un seau en cuir o u un bidon ouvert, est plon­ gé dans l'eau du Nil o u d'un ca na l grâce à échancr ure pra ­ tiquée spécialement dans la berge - plus rarement dans un puits.

Il est attaché par une corde à l'extrémité d'une longue perche munie à son autre ext rém i té d'un contre ­ poids co n stitué d'une mas se d'argile r églable à vo lo nté .

Cette perche est so ut enue par une traverse horizontale posée sur deux supports ver- tica ux faits de branches ou de r oseaux agg l ut inés avec du li­ mon, et mesu rant 1,20 m de hauteur .

La tâche du fellah consiste à faire plonger le seau e n surmontant la résis­ tance du contrepoids , donc en tirant sur l a co rde, tandis que l e seau plein se relève a u­ tomatiquement et verticale­ ment, sans risque de se ren ­ ve rser comme c'est le cas pour le nataleh.

Le mouve­ ment est assez lent .

Le déb it dépend de la ha uteur : il ex ­ cède difficilement 2 litr es à l a seconde pour un e élévat io n inférieure à 2 m et peut tom ­ ber à moins de 0,5 litre po ur 6 m, a uqu el cas trois cha­ doufs superposés sont so u­ vent n é cessa ires .

La vis d'Archimède 1 1 s'agi t d'un cy li ndre en bo is monté sur un axe en fer, ces deux éléments étant séparés par un plancher en bois de forme hélicoïdale qui, par ro­ tation, propul se l'ea u vers le haut .

La base plonge p art ie l­ lement dans l'eau et le som ­ met su rplombe la r igole d'ir ­ rigation.

L 'axe métal lique , suppo rté par deux petites four ches, fait un ang le de 30° maximum av ec l'h ori zo nta le.

La partie supérieure de l'axe. »

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