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Jeu de ballon aisément compréhensible et accessible à tous, le football est le sport d'équipe le plus répandu et le plus largement suivi.

Publié le 27/10/2013

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Jeu de ballon aisément compréhensible et accessible à tous, le football est le sport d'équipe le plus répandu et le plus largement suivi. Sa pratique et son audience sont universelles, au point d'en faire un véritable phénomène de société. Il doit cependant se garder de dangereuses dérives, liées à l'importance des enjeux, au déchaînement des passions ou à l'utilisation qui en est parfois faite. La violence menace ce jeu merveilleux, école de solidarité et d'exemplarité. Dans les pays de langue anglaise, on désigne sous ce nom (qui signifie « ballon au pied «) trois sortes de sports d'équipe : le football association (dit encore familièrement soccer en Amérique du Nord), où seuls les gardiens de but, dans leur surface de réparation, ont le droit de toucher le ballon avec les mains ou les bras ; le rugby football, qui se joue à la main et au pied (voir rugby) ; l'american football, qui est une forme de rugby. En France, le terme football est réservé au football association. La finalité du jeu est de marquer au moins un but de plus que l'adversaire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats rugby Historique du sport Le football, dans sa forme actuelle, est apparu au XIXe siècle en Grande-Bretagne. Mais il a été précédé par divers sports de balle aux origines fort lointaines. Selon les historiens, ce jeu aurait pris naissance en Chine, sous le règne de l'empereur Huangdi, quelque 2 500 ans avant J.-C. Il s'appelait le tsu chu (de tsu, « frapper une balle avec le pied «, et chu, « balle en peau «). Deux équipes s'affrontaient alors sur un terrain pour faire passer un ballon, rempli de cheveux, de crin ou de son, au-dessus d'un ruban de soie reliant deux piquets de bois. Généralement pratiqué par des soldats, ce sport était très violent. Le tsu chu fut suivi par l'episkuros, joué par les Grecs, puis par l'harpastum des Romains. Dans ces deux sports d'équipe pratiqués avec un ballon, tous les moyens étaient bons pour obtenir la victoire. L' harpastum pénétra en Gaule avec les légions romaines et inspira sans doute la soule, jeu lui aussi brutal, pratiqué dès le Moyen Âge. Son équivalent anglais fut même interdit en 1314 par le roi Édouard II, pour trouble à l'ordre public. La soule n'était pas jouée sur un terrain délimité, mais d'un village à l'autre. Le parent le plus direct du football fut sans doute le c alcio florentin de la Renaissance. Il opposait deux équipes de 17 joueurs, portant des couleurs distinctives, sur un terrain cette fois délimité et séparé en deux parties égales. Les joueurs devaient alors envoyer avec les pieds ou les mains un ballon de cuir dans le but adverse, disposé à chaque extrémité du terrain. Il fallut attendre 1848 pour que le premier code du football fût instauré à l'université de Cambridge. Quinze ans plus tard, la Football Association fut créée dans une taverne londonienne ; elle adopta l'essentiel des règles en vigueur à Cambridge. La scission était dès lors consommée entre les partisans de la « balle au pied « et ceux de la « balle à la main «, entre le football et le rugby, ce dernier sport prenant le nom d'une ville du Warwickshire, où un étudiant, William Webb Ellis, avait ouvertement transgressé les règles pour prendre le ballon dans ses bras et aller l'aplatir derrière la ligne de but. L'arbitre apparut en 1878, les règles du hors-jeu et du penalty furent instituées en 1886 et les dimensions du terrain ainsi que le poids du ballon définitivement arrêtés en 1899. En 1904, enfin, la Fédération internationale de football association (FIFA) fut créée à Paris. Depuis lors, le football n'a cessé de se développer. La FIFA compte près de 40 millions de licenciés. En incluant les scolaires et les entreprises, le nombre de pratiquants réguliers est estimé à 200 millions à travers le monde. Le football est ainsi le premier sport, sur tous les continents, sauf en Amérique du Nord, où il est devancé par le football américain, le base-ball et le basketball. La FIFA avait confié l'organisation de la Coupe du monde de football 1994 aux États-Unis, pour favoriser l'implantation de ce sport outre-Atlantique. En 1998, elle aura lieu en France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fédération - 2.SPORT rugby Yachine Lev Ivanovitch Les règles Chaque équipe comprend onze joueurs dont un gardien de but, seul autorisé à toucher le ballon avec les mains ou les bras dans la surface dite de réparation. Les équipes s'opposent sur un terrain de 90 à 120 m de long sur 45,90 m de large. Pour les matchs internationaux, les dimensions varient généralement de 100 à 110 m pour la longueur et de 64 à 75 m pour la largeur. Chaque équipe doit s'efforcer de faire pénétrer le ballon dans le but adverse (action de marquer un but). Disposés aux deux extrémités du terrain, les buts, ou « cages «, sont délimités par deux poteaux et une barre transversale. Ils mesurent 7,32 m de large sur 2,44 m de haut. Pour que le but soit marqué, le ballon doit avoir franchi entièrement la ligne de but tracée d'un poteau à l'autre. Le ballon, sphérique, mesure de 68 à 71 cm de circonférence et pèse, quand il est sec, de 396 à 453 g. Il est en cuir ou en matière synthétique approuvée. La partie, que dirige un arbitre aidé de deux juges de touche, dure 90 minutes en seniors, sauf prolongation dans certains cas bien définis. Elle est coupée d'une mi-temps de 15 minutes maximum, à l'issue de laquelle les équipes changent de côté. À la fin de chaque période, l'arbitre peut ajouter le temps correspondant aux arrêts de jeu en cours de partie. La durée du match est réduite chez les jeunes ou dans le football féminin. La victoire est acquise à la formation qui a marqué le plus grand nombre de buts. Si un nombre égal de buts est marqué de part et d'autre, le match est déclaré nul, sauf exceptions propres à la compétition jouée : dans le cas de matchs à élimination directe, les deux équipes peuvent ainsi disputer une prolongation de deux fois quinze minutes, puis, s'il le faut, une série de tirs au but pour être départagées. En 1996, une nouvelle règle a fait son apparition : celle du « but en or « (dite aussi, en France, de la « mort subite «) : l'équipe qui marque le premier but au cours des prolongations remporte la victoire. On appelle surface de réparation un rectangle de 40,32 m de long sur 16,50 m de large, délimité devant chaque but ; toute faute volontaire d'un joueur défendant qui s'y commet est passible d'un coup de pied de réparation, ou penalty, tiré d'un point situé à 11 m du gardien. Les autres fautes sont pénalisées par des coups francs, directs ou indirects, tirés du point où elles ont été commises. Enfin, les arbitres peuvent infliger un avertissement aux joueurs fautifs (carton jaune) ou les exclure du terrain pour récidive ou faute grave (carton rouge). Un joueur peut être signalé hors-jeu dans certaines situations, qui sont fonction de sa position et du nombre d'adversaires le séparant de la ligne de but au moment où le ballon a été joué. Deux joueurs seulement par équipe peuvent être remplacés en cours de match. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbitrage - 3.SPORTS Les livres football - terrain de football, page 1957, volume 4 Les compétitions La compétition la plus prestigieuse est la Coupe du monde. Créée par le Français Jules Rimet, elle est organisée tous les quatre ans, en alternance avec les jeux Olympiques d'été, au programme desquels le football (y compris féminin depuis 1996) est également inscrit. Elle s'est déroulée pour la première fois en 1930, en Uruguay. Chaque continent organise aussi une compétition internations, tous les deux ans (Coupe d'Afrique, Copa America) ou tous les quatre ans (championnat d'Europe des nations, dit l'« Euro «, Coupe d'Asie). Pour les clubs, l'épreuve la plus convoitée est celle de la Ligue des champions, qui s'est substituée en 1993 à la Coupe d'Europe des clubs champions, créée en 1955 ; vingtquatre clubs, au lieu de seize, y prennent part depuis 1996. Les vainqueurs de chaque Coupe nationale disputent, de leur côté, la Coupe d'Europe des clubs vainqueurs de coupe. Les clubs classés aux places d'honneur de leur championnat - et qui ne sont pas engagés dans une autre compétition - participent à la Coupe de l'UEFA (Union européenne de football association), qui est aussi ouverte aux clubs remportant les demi-finales de la Coupe Intertoto, créée en 1995 à l'intention des quatre suivants dans le classement en championnat. En France, où l'on comptait plus de 2 millions de licenciés en 1995, les compétitions les plus prisées sont le championnat de France professionnel et la Coupe de France, également ouverte aux amateurs. La Fédération française de football (FFF) gère l'ensemble de ce sport au niveau national, et la Ligue nationale de football (LNF) régit les clubs professionnels ; la Ligue a créé sa propre Coupe, dont le vainqueur entre en lice pour la Coupe de l'UEFA. Dix-huit clubs jouent en championnat de 1 re division et vingt-deux clubs, en championnat de 2 e division. Vingt autres clubs sont répartis en National 1 et National 2. À l'issue de chaque saison, le classement des clubs par point permet les promotions et les relégations. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats championnat du monde coupe - 3.SPORT Olympiques (jeux) - Les programmes olympiques Rimet Jules Saint-Denis Les médias football - épreuves et palmarès Les livres football - la compétition au niveau européen, page 1959, volume 4 football - le football des clubs en France, page 1959, volume 4 Les enjeux Véritable phénomène de société, et sport ultramédiatisé, qui pousse les chaînes de télévision à rechercher l'exclusivité des principales retransmissions, le football est de moins en moins à l'abri des dérives financières. Le football français, en particulier, a été secoué par l'« affaire OM (Olympique de Marseille)-Valenciennes «, qui a mis en lumière la possibilité pour des dirigeants de clubs de truquer des matchs. Mais c'est à la folie humaine, et à la violence qui en résulte, que le football a payé le plus lourd tribut. En 1964 à Lima : 328 morts et 500 blessés. En 1971 à Glasgow : 66 morts. En 1982 à Moscou : sans doute 340 morts. En 1985 à Bradford (Angleterre) : 71 morts. En 1985, à nouveau, à Bruxelles : 39 morts et 600 blessés parmi les spectateurs du stade du Heysel à la suite d'affrontements avec les « hooligans « britanniques. En 1989 à Sheffield (Angleterre) : 89 morts. En 1996 à Guatemala City : plus de 80 morts et 150 blessés. Il reste que les salaires élevés touchés par les joueurs d'élite professionnels et les espoirs de transfert que certains d'entre eux peuvent concevoir dans des clubs riches amènent en masse à la pratique du football les jeunes déshérités des pays en développement. On peut même considérer que, pour beaucoup d'entre eux, il constitue la principale filière d'ascension sociale. Si le cas du Brésil, pépinière de talents éclos dans les bidonvilles, est le plus probant, le phénomène est commun à toute l'Amérique du Sud et tend aussi à s'amplifier en Afrique au fur et à mesure de la médiatisation de ce sport. À cet égard, la Coupe du monde de football, mêlant des pays dont on parle parfois peu le reste du temps, devient pour eux un moyen de reconnaissance internationale inégalable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Équipe (l') Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Beckenbauer Franz Boszik Josef Cruyff Johan Di Stefano Alfredo Fontaine Just Kopa (Raymond Kopaszewski, dit Raymond) Maradona Diego Armando Pelé (Edson Arantès do Nascimento, dit) Platini Michel Puskas Ferenc sport Les médias football - le calcio italien Les livres football - l'Allemand Franz Beckenbauer, page 1956, volume 4 football - Just Fontaine, page 1956, volume 4 football - le « roi « Pelé, page 1957, volume 4 football - Michel Platini, page 1957, volume 4 football - Johan Cruyff à l'Ajax Amsterdam, page 1957, volume 4 football - le football, passion collective entretenue par la télévision, page 1959, volume 4 Les indications bibliographiques A. Laurier, Football : culture, tactique et principes de jeu, Chiron, Paris, 1985. É. Lemaire, le Guide français et international du football, De Vecchi, Paris, 1995. J.-Ph. Rethacker, la Fabuleuse Histoire du football, Nathan, Paris, 1991. R. Taelman, Football : techniques nouvelles d'entraînement, Amphora, Paris, 1987.
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« Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fédération - 2.SPORT rugby Yachine Lev Ivanovitch Les règles Chaque équipe comprend onze joueurs dont un gardien de but, seul autorisé à toucher le ballon avec les mains ou les bras dans la surface dite de réparation.

Les équipes s'opposent sur un terrain de 90 à 120 m de long sur 45,90 m de large.

Pour les matchs internationaux, les dimensions varient généralement de 100 à 110 m pour la longueur et de 64 à 75 m pour la largeur.

Chaque équipe doit s'efforcer de faire pénétrer le ballon dans le but adverse (action de marquer un but). Disposés aux deux extrémités du terrain, les buts, ou « cages », sont délimités par deux poteaux et une barre transversale.

Ils mesurent 7,32 m de large sur 2,44 m de haut. Pour que le but soit marqué, le ballon doit avoir franchi entièrement la ligne de but tracée d'un poteau à l'autre.

Le ballon, sphérique, mesure de 68 à 71 cm de circonférence et pèse, quand il est sec, de 396 à 453 g.

Il est en cuir ou en matière synthétique approuvée. La partie, que dirige un arbitre aidé de deux juges de touche, dure 90 minutes en seniors, sauf prolongation dans certains cas bien définis.

Elle est coupée d'une mi-temps de 15 minutes maximum, à l'issue de laquelle les équipes changent de côté.

À la fin de chaque période, l'arbitre peut ajouter le temps correspondant aux arrêts de jeu en cours de partie. La durée du match est réduite chez les jeunes ou dans le football féminin.

La victoire est acquise à la formation qui a marqué le plus grand nombre de buts.

Si un nombre égal de buts est marqué de part et d'autre, le match est déclaré nul, sauf exceptions propres à la compétition jouée : dans le cas de matchs à élimination directe, les deux équipes peuvent ainsi disputer une prolongation de deux fois quinze minutes, puis, s'il le faut, une série de tirs au but pour être départagées.

En 1996, une nouvelle règle a fait son apparition : celle du « but en or » (dite aussi, en France, de la « mort subite ») : l'équipe qui marque le premier but au cours des prolongations remporte la victoire. On appelle surface de réparation un rectangle de 40,32 m de long sur 16,50 m de large, délimité devant chaque but ; toute faute volontaire d'un joueur défendant qui s'y commet est passible d'un coup de pied de réparation, ou penalty, tiré d'un point situé à 11 m du gardien.

Les autres fautes sont pénalisées par des coups francs, directs ou indirects, tirés du point où elles ont été commises.

Enfin, les arbitres peuvent infliger un avertissement aux joueurs fautifs (carton jaune) ou les exclure du terrain pour récidive ou faute grave (carton rouge).

Un joueur peut être signalé hors-jeu dans certaines situations, qui sont fonction de sa position et du nombre d'adversaires le séparant de la ligne de but au moment où le ballon a été joué.

Deux joueurs seulement par équipe peuvent être remplacés en cours de match. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbitrage - 3.SPORTS Les livres football - terrain de football, page 1957, volume 4 Les compétitions La compétition la plus prestigieuse est la Coupe du monde.

Créée par le Français Jules Rimet, elle est organisée tous les quatre ans, en alternance avec les jeux Olympiques d'été, au programme desquels le football (y compris féminin depuis 1996) est également inscrit.

Elle s'est déroulée pour la première fois en 1930, en Uruguay.

Chaque continent organise aussi une compétition internations, tous les deux ans (Coupe d'Afrique, Copa America) ou tous les quatre ans (championnat d'Europe des nations, dit l'« Euro », Coupe. »

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