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La couleur donne son apparence aux choses et elle exprime la vie.

Publié le 25/10/2013

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La couleur donne son apparence aux choses et elle exprime la vie. Sa réalité physicochimique est complexe ; le scientifique a analysé les facteurs qui causent l'impression de la couleur. De son côté, l'artiste a appris à rendre le coloris produisant les apparences de la vérité. Mais il a également découvert les effets de la couleur qui se passent de vraisemblance. La colère fait voir rouge, le bonheur colore la vie en rose ; en Occident, le noir est signe de deuil... Les couleurs forment un langage arbitraire auquel l'art du XXe siècle a laissé toute sa liberté. La couleur peut être définie comme étant l'impression produite par la lumière suivant sa composition. La lumière est l'ensemble des excitations qui peut produire une impression de couleur. Elle est formée d'ondes électromagnétiques (ou de photons) dont les longueurs d'onde sont comprises entre 4 000 et 8 000 Å. En deçà se trouve l'ultraviolet, de plus grande énergie, et au-delà l'infrarouge, de plus faible énergie. En fait, ces limites varient selon les individus et l'intensité du signal. La perception de la couleur Les radiations provoquent dans la rétine de l'oeil une excitation que le nerf optique transmet au cerveau où s'élabore la perception proprement dite. Toutefois, celle-ci ne dépend pas seulement de la nature de l'excitation. Elle est également affectée par d'autres conditions, par exemple l'adaptation de l'oeil, l'éclairage, la couleur des objets environnants. La couleur dépend de la longueur d'onde observée. Par exemple, le violet correspond à 4 200 Å, le bleu à 4 700 Å, le vert à 5 300 Å, le jaune à 5 800 Å, le rouge à 6 500 Å. Mais une même impression peut être due à des mélanges différents de longueurs d'onde. L'impression lumineuse sur l'oeil humain pour une intensité du signal donnée n'est pas la même selon la longueur d'onde. Il faut distinguer le flux énergétique d'un faisceau, qui s'exprime en watt, du flux lumineux, qui correspond à l'intensité de la perception que l'on en a et qui s'exprime en lumen. Le maximum de sensibilité de l'oeil est dans le jaune pour la vision diurne. En physique, une lumière est dite blanche si elle contient toutes les longueurs d'onde de 4 000 à 8 000 Å avec une égale intensité. La lumière ambiante est approximativement blanche. La première démonstration en a été faite par Newton en utilisant un prisme de verre. En effet, après la traversée d'un tel prisme, la lumière sort avec un angle différent pour chaque longueur d'onde. Cela permet de séparer ou de disperser les composantes de longueurs d'onde différentes. Le spectre obtenu est continu et l'intensité est environ la même pour chaque composante. La décomposition en sept couleurs principales est entièrement arbitraire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Hartline Haldan Keffer jaune lumen lumière Newton (Isaac) oeil - Physiologie - La phase neurologique onde - Des ondes de nature différente prisme - 2.PHYSIQUE rayonnement - Le rayonnement électromagnétique - Le rayonnement visible spectre Les livres couleur - teintures naturelles, page 1292, volume 3 couleur - poudre de pigments, page 1293, volume 3 L'explication du phénomène Des causes physiques extrêmement variées peuvent être à l'origine de la couleur d'un objet donné. Si, éclairé par un faisceau complexe, cet objet absorbe toutes les longueurs d'onde sauf une, il sera vu comme étant de la couleur associée à cette longueur d'onde. Les colorants habituels absorbent très fortement, si bien qu'ils imposent leur couleur même quand ils sont très dilués. Cet objet peut aussi absorber certaines longueurs d'onde, éventuellement hors du domaine du visible, et émettre à un autre endroit du spectre. Il est alors de la couleur associée aux longueurs d'onde émises. C'est le cas de la phosphorescence et de la fluorescence. Pour un milieu suffisamment transparent, d'épaisseur variable, des franges de couleur peuvent apparaître. La lumière peut en effet y subir des réflexions multiples avant de ressortir et les interférences entre les différentes ondes peuvent être constructives ou destructives selon la longueur d'onde. La couleur d'un objet peut être due au rayonnement thermique, pour lequel la longueur d'onde du maximum d'émission diminue quand la température augmente, jusqu'à être dans le domaine visible pour des températures très élevées. C'est le phénomène d'incandescence des laves ou des objets portés au rouge. Un milieu peut contenir des particules microscopiques dont la taille est comparable aux longueurs d'onde de la lumière. Alors, les ondes lumineuses peuvent être diffusées et l'intensité est plus grande pour les plus petites longueurs d'onde. C'est ce qui explique notamment la couleur bleue du ciel. La couleur peut provenir de l'émission sélective d'une longueur d'onde par un atome excité. Des lumières colorées sont ainsi obtenues au moyen de décharges dans des gaz (tubes au néon, éclairage public au sodium, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chromatisme - 1.BIOLOGIE chromophore ciel fluorescence incandescence néon phosphorescence rayonnement - Le rayonnement électromagnétique - Le rayonnement visible spectre Les livres couleur - diagramme chromatique, page 1292, volume 3 couleur - cercle des couleurs de Newton, page 1293, volume 3 L'application de la couleur : la peinture Elle a deux fonctions : décoration et protection. La première remonte à des temps immémoriaux ; la seconde est plus récente. D'abord fabriquée par le peintre lui-même, la peinture est aujourd'hui produite de manière industrielle. À quelques exceptions près, tous les constituants de la peinture, pigments, liants et solvants, sont aujourd'hui des produits de synthèse. Les méthodes d'application et de séchage ont également évolué dans le sens d'une plus grande rapidité. Une peinture est essentiellement constituée d'un pigment, d'un liant et d'un solvant ou diluant. Les pigments donnent aux peintures leur couleur et leur opacité. On en distingue deux types : les pigments inorganiques et les pigments organiques. À la première catégorie appartiennent : les terres (ocre, terre d'ombre et terre de Sienne, par exemple) ; les pigments minéraux tels que l'oxyde de zinc, le minium (antirouille), le bioxyde de titane et le jaune de chrome ; les pigments métalliques, comme la poudre d'aluminium. La seconde catégorie comprend le noir animal, poudre finement broyée d'os calcinés, et, surtout, une foule sans cesse croissante de colorants organiques de synthèse. Les liants donnent cohésion interne et pouvoir adhésif. Ils ont fait, au cours des dernières décennies, d'étonnants progrès. On peut, en première approximation, distinguer liants naturels et liants synthétiques, bien qu'il existe des produits intermédiaires. Parmi les premiers on peut citer, entre autres, les huiles végétales (huile de lin, huile de soja, etc.), la cellulose sous ses différentes formes, le bitume, le caoutchouc et la colle végétale ; parmi les seconds, une grande variété de résines, telles que les résines phénoliques, styréniques, maléiques, alkydiques, méiques, uréiques, mélaminiques, vinyliques et acryliques. Certaines résines entrent sous forme d'émulsion dans la composition des peintures dites « au latex «. Les solvants et les diluants permettent d'obtenir, pour chaque méthode d'application, une consistance appropriée. Les principaux sont des huiles essentielles, comme la térébenthine ; des hydrocarbures saturés dérivés du pétrole, tels que le white-spirit ; des hydrocarbures aromatiques dérivés de la houille, comme le xylène et le toluène ; les alcools, les esters, les éthers et l'eau. À l'application au pinceau, jadis presque exclusive, se sont ajoutées, et souvent substituées, de nouvelles techniques, dont notamment la vaporisation, qui peut se faire à froid ou à chaud (peinture au pistolet). La technique de vaporisation électrostatique permet de peindre les parties d'un objet qui seraient autrement inaccessibles. Trempage, immersion, aspersion en cuve rotative, application au rouleau ou au laminoir sont également d'usage courant. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anthocyanine cellulose colorant Delacroix Eugène Delaunay Robert diluant huile - Les huiles végétales Kandinsky Wassili Monet Claude noir peinture - Les techniques peinture industrielle pigment - 2.TECHNIQUE résine solvant térébenthine terre - 1.AGRICULTURE toluène white-spirit xylène Les livres couleur - L'Atelier (1911), de Matisse, page 1294, volume 3 couleur - Relief éponge bleu, d'Yves Klein, page 1294, volume 3 L'art et la couleur Les hommes préhistoriques faisaient déjà usage de la couleur, employée néanmoins pendant longtemps presque uniquement pour le tracé de leurs dessins. Ils n'avaient d'ailleurs à leur disposition qu'une palette des plus réduites : quelques terres (surtout des ocres) et des produits de carbonisation. Dans la céramique grecque et surtout dans la peinture romaine, les artistes se servirent de la couleur pour rendre plus réalistes les sujets qu'ils représentaient, fussent-ils mythologiques. La couleur provenait de terres et, surtout à Rome, de quelques produits végétaux ou animaux. Au Moyen Âge, on commença à utiliser des pigments provenant du Proche-Orient, dus à l'alchimie alexandrine et arabe. Dans l'art byzantin, la couleur était codifiée et faisait, dans les mosaïques, une place importante aux applications d'or. Ce sont les enlumineurs occidentaux qui découvrirent la possibilité des couleurs saturées, ayant leur propre valeur. Et c'est cette découverte qui permit de développer, à la Renaissance, les relations tonales entre les couleurs : celles-ci tendirent dès lors à être organisées et harmonisées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats enluminure pigment - 2.TECHNIQUE terre - 1.AGRICULTURE L'émancipation de la couleur. On rendit peu à peu par la couleur aussi bien le jeu des ombres et la profondeur spatiale que le relief ou les contrastes entre l'obscurité et la lumière. De Cennino Cennini (début du XVe siècle) à Léonard de Vinci - auteurs tous deux d'un Traité de la peinture -, puis à Rubens, pour qui la forme devait être soumise à la couleur, et à Poussin, qui subordonnait la couleur à la raison, innombrables furent les préceptes et les recettes. Mais, même exaltée pour elle-même, la couleur resta soumise au dessin jusqu'à la fin du XVIIIe siècle : l'exagération de ce principe fut même la base de l'enseignement académique de la peinture. La contradiction, latente en France depuis la querelle des rubénistes et des poussinistes, éclata lorsque les romantiques attribuèrent une portée expressive prédominante à la couleur, au détriment du dessin (Delacroix : la Mort de Sardanapale, 1827). Mais, dans un premier temps, l'exaltation de la couleur au XIXe siècle releva surtout d'une intention de réalisme face au code académique, qui privilégiait les teintes sourdes ou sombres au nom du « bon goût «. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Delacroix Eugène Delacroix Eugène - Une nouvelle approche de la peinture France - Arts - Beaux-arts - Existe-t-il un baroque français ? Léonard de Vinci peinture - Le travail du peintre - La révolution de la peinture à l'huile Poussin Nicolas romantisme - Peinture - En France Rubens Pierre Paul Du réalisme à l'abstraction. Au nom d'un certain réalisme, les impressionnistes bannirent de leur palette le noir, considéré comme n'existant pas dans la nature. Ils appliquèrent à leurs tableaux les techniques du contraste simultané des couleurs complémentaires et du mélange optique (Monet : les Coquelicots). Seurat reprit ces principes de manière beaucoup plus scientifique, s'intéressant notamment aux théories de la couleur de Charles Henri (le Cirque, 1890). Le Talisman de Gauguin (Paul Sérusier, 1888) est peut-être le premier témoignage d'un emploi de la couleur transcendant le thème - le paysage -, qui servait seulement de prétexte au tableau. Au début du XXe siècle, les fauves manifestèrent leur volonté de construire l'image par la couleur, employée pure le plus souvent (Derain : les Deux Péniches, 1905-1906). Peu après, les pionniers de l'abstraction colorée considérèrent la couleur comme devant être autonome et constituant le fait pictural du tableau (Kandinsky : Composition , 1910 ; Delaunay : Fenêtres, 1912). Cette révolution s'accomplit (après 1870) au moment où la création des couleurs industrielles en tubes et la diffusion de la photographie posaient à nouveau le problème du rapport entre couleur et éclairage naturel. La couleur comme matériau trahit de nombreux artistes au tournant du XXe siècle, alors même qu'ils entendaient lui donner la première place. On vit des peintres modernes rechercher de vieilles recettes de tempera par rejet de l'huile. D'autres guettèrent l'apparition des couleurs de synthèse résistantes (vers 1945) ou des acryliques, la couleur devenant d'ailleurs l'un des matériaux qui, au-delà de l'abstraction, ont parfois permis de faire du tableau un « objet «. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abstrait (art) - Diversité des expressions abstraites Delaunay Robert Derain André fauvisme France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture impressionnisme - L'apport des impressionnistes impressionnisme - Les précurseurs Kandinsky Wassili Monet Claude Sérusier Paul Seurat Georges suprématisme Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Derain André fauvisme pointillisme - 1.PEINTURE Poussin Nicolas Rubens Pierre Paul Sérusier Paul Seurat Georges Les livres couleur - Papier couleur (1987-1988), de John Batho, page 1295, volume 3 couleur - une peinture murale aux États-Unis, page 1295, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques M. Brusatin, Histoire des couleurs, Flammarion, Paris, 1996. J.W. von Goethe, Traité des couleurs, Triades, Paris, 1980. J. Itten, l'Art de la couleur, Dessain et Tolra, Paris, 1988. D. Lenclos, les Couleurs de l'Europe : géographie de la couleur, Moniteur, Paris, 1995. Sublime Indigo, Catalogue/exposition, Office du livre, Musées de Marseille, 1987.

« Des causes physiques extrêmement variées peuvent être à l'origine de la couleur d'un objet donné.

Si, éclairé par un faisceau complexe, cet objet absorbe toutes les longueurs d'onde sauf une, il sera vu comme étant de la couleur associée à cette longueur d'onde. Les colorants habituels absorbent très fortement, si bien qu'ils imposent leur couleur même quand ils sont très dilués.

Cet objet peut aussi absorber certaines longueurs d'onde, éventuellement hors du domaine du visible, et émettre à un autre endroit du spectre.

Il est alors de la couleur associée aux longueurs d'onde émises.

C'est le cas de la phosphorescence et de la fluorescence.

Pour un milieu suffisamment transparent, d'épaisseur variable, des franges de couleur peuvent apparaître.

La lumière peut en effet y subir des réflexions multiples avant de ressortir et les interférences entre les différentes ondes peuvent être constructives ou destructives selon la longueur d'onde. La couleur d'un objet peut être due au rayonnement thermique, pour lequel la longueur d'onde du maximum d'émission diminue quand la température augmente, jusqu'à être dans le domaine visible pour des températures très élevées.

C'est le phénomène d'incandescence des laves ou des objets portés au rouge. Un milieu peut contenir des particules microscopiques dont la taille est comparable aux longueurs d'onde de la lumière.

Alors, les ondes lumineuses peuvent être diffusées et l'intensité est plus grande pour les plus petites longueurs d'onde.

C'est ce qui explique notamment la couleur bleue du ciel. La couleur peut provenir de l'émission sélective d'une longueur d'onde par un atome excité.

Des lumières colorées sont ainsi obtenues au moyen de décharges dans des gaz (tubes au néon, éclairage public au sodium, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chromatisme - 1.BIOLOGIE chromophore ciel fluorescence incandescence néon phosphorescence rayonnement - Le rayonnement électromagnétique - Le rayonnement visible spectre Les livres couleur - diagramme chromatique, page 1292, volume 3 couleur - cercle des couleurs de Newton, page 1293, volume 3 L'application de la couleur : la peinture Elle a deux fonctions : décoration et protection.

La première remonte à des temps immémoriaux ; la seconde est plus récente.

D'abord fabriquée par le peintre lui-même, la peinture est aujourd'hui produite de manière industrielle.

À quelques exceptions près, tous les constituants de la peinture, pigments, liants et solvants, sont aujourd'hui des produits de synthèse.

Les méthodes d'application et de séchage ont également évolué dans le sens d'une plus grande rapidité. Une peinture est essentiellement constituée d'un pigment, d'un liant et d'un solvant ou diluant.

Les pigments donnent aux peintures leur couleur et leur opacité.

On en distingue deux types : les pigments inorganiques et les pigments organiques.

À la première catégorie appartiennent : les terres (ocre, terre d'ombre et terre de Sienne, par exemple) ; les pigments minéraux tels que l'oxyde de zinc, le minium (antirouille), le bioxyde de titane et le jaune de chrome ; les pigments métalliques, comme la poudre d'aluminium.

La seconde catégorie comprend le noir animal, poudre finement broyée d'os calcinés, et, surtout, une foule sans cesse croissante de colorants organiques de synthèse. Les liants donnent cohésion interne et pouvoir adhésif.

Ils ont fait, au cours des dernières décennies, d'étonnants progrès.

On peut, en première approximation, distinguer liants naturels et liants synthétiques, bien qu'il existe des produits intermédiaires.

Parmi les premiers on peut citer, entre autres, les huiles végétales (huile de lin, huile de soja, etc.), la. »

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