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La forme des continents nous est aujourd'hui familière.

Publié le 25/10/2013

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La forme des continents nous est aujourd'hui familière. Nous connaissons aussi les îles les plus lointaines, les plus hautes montagnes et les sources des grands fleuves. Le monde est « fini «. Pourtant, l'homme n'a que lentement fait reculer les taches blanches de ses cartes (les terrae incognitae). La découverte du monde, répondant à des motivations aussi puissantes que diverses, fut vécue comme une grande épopée, nourrie de mythes, d'exploits et de récits pleins de l'héroïsme des explorateurs. L'expression « découverte du monde « désigne les voyages de découverte qui remontent à la plus haute antiquité ; sous le nom de « Grandes Découvertes «, on entend plus particulièrement les expéditions maritimes qui ont révélé aux Européens des XVe et XVIe siècles l'existence de continents lointains. Une longue « révolution géographique « s'est déroulée au fur et à mesure que l'homme a découvert la Terre. La découverte de l'Amérique par Christophe Colomb fut vécue par ses contemporains comme un événement historique annonciateur de temps nouveaux, même si l'étendue et les potentialités réelles du Nouveau Monde n'étaient pas encore connues. Les métaux précieux allaient effectivement bouleverser les données du capitalisme naissant ; de nouvelles plantes (maïs, pomme de terre...) devaient faire reculer les famines en Europe. Mais ces évolutions se sont faites au prix de l'anéantissement des civilisations amérindiennes, puisque les Indiens ont disparu en raison des guerres, mais surtout des maladies, nouvelles pour eux, qu'ils avaient contractées au contact des Européens. Tous ces faits majeurs ont une même origine : la découverte de terres lointaines par les Européens. Il est rare qu'un enchaînement historique de cette ampleur ait une cause unique, si aisément identifiable. De plus, l'approche historique des Découvertes est, elle aussi, complexe. La grande question est de savoir ce qui les a rendues possibles. Le rôle des progrès techniques facilitant le voyage et l'exploration doit être souligné. Mais la colonisation fut aussi un fait politique et culturel, qui, depuis l'Antiquité, fut souvent le corollaire de la découverte de nouveaux territoires. Car le peuple voyageur était aussi souvent le plus organisé, le plus entreprenant et le plus riche ; son niveau technique lui permettait une victoire facile en cas de résistance. Il faut insister sur la période 1450-1550, souvent appelée « siècle des Grandes Découvertes «, pendant laquelle les Européens élargirent brusquement les horizons visités, mirent en relation des civilisations vivant alors en vase clos et assurèrent leur domination. Ils se livrèrent entre eux à une rivalité farouche qui bouleversa aussi les équilibres du Vieux Continent. Les notions d'histoire et d'économie mondiales commençaient à prendre un sens, même si les contacts furent d'abord limités aux côtes. En outre, les territoires découverts ne devaient plus jamais retomber dans l'isolement, comme cela s'était produit auparavant pour les établissements vikings en Amérique du Nord. Cette « intégration « de la planète posa soudain la question des rapports entre l'Europe et le reste du monde. La découverte du monde, aujourd'hui presque achevée, ne fut pas une suite de hasards, d'initiatives individuelles, aux incidences ponctuelles. Grande aventure collective aux conséquences massives, elle fait corps avec toute l'histoire humaine. L'Antiquité et le Moyen Âge : la découverte partielle de l'Ancien Monde Il faut distinguer l'occupation de la Terre par l'homme, consécutive à des migrations, de sa découverte, qui résulte de voyages. Pour lancer des explorations, il fallait des organisations politiques puissantes, comme celle des Égyptiens, qui remontèrent la vallée du Nil, et il fallait un intérêt économique. C'est cet intérêt qui poussa les marins crétois, phéniciens et carthaginois à explorer les pourtours méditerranéens pour y installer des comptoirs commerciaux. Auteur de voyages d'exploration, Hérodote fut, au Ve siècle avant J.-C., le premier géographe, et ce sont les Grecs, par la suite, qui associèrent le mieux les motivations politiques et économiques, en élargissant beaucoup le monde connu : Alexandre le Grand étendit ses conquêtes jusqu'à l'Indus (327 avant J.-C.) ; le marin Pythéas alla jusqu'en Scandinavie. La découverte, pour eux, fut aussi scientifique : Anaximandre (VIe siècle avant J.-C.) réalisa l'une des premières cartes du monde connu ; Pythagore et son disciple Parménide (fin du VIe -début du Ve siècle avant J.-C.) eurent l'intuition de la sphéricité de la Terre ; Ératosthène en mesura la circonférence. Les Romains explorèrent leur immense empire, mais ce sont des marins grecs qui atteignirent la Chine. Ptolémée, au IIe siècle après J.-C., fit la synthèse des connaissances antiques. Les Arabes et les Perses conservèrent une partie de cet acquis géographique et cartographique des Grecs et développèrent les routes commerciales vers l'Extrême-Orient (« route de la soie «, océan Indien). Ils furent les grands voyageurs du Moyen Âge : Ibn Haugal, au Xe siècle, parcourut le monde musulman ; al-Mas'?di, au Xe siècle, consigna les connaissances acquises au cours de ses voyages dans son ouvrage les Prairies d'or ; et al- Idr?ss?, au XIIe siècle, fit de même dans Divertissement de celui qui désire parcourir le monde. Ibn Batt?ta, né à Tanger au XIVe siècle, décrivit, entre autres, la Chine, l'Inde et le Sahara, où il s'était rendu. Mais, auparavant, les Chinois (Shang Jian, 138 avant J.-C.) avaient découvert les « peuples de l'Ouest « et inventé une cartographie (Pei-hsiu, IIIe siècle), qui fut favorisée par les empereurs Han, puis par l'expansion en Asie (VIIIe siècle, et Empire mongol au XIIIe siècle). Au nord, les Vikings profitèrent de la supériorité technique de leurs navires, les drakkars, pour piller et coloniser les îles Britanniques, l'Europe continentale, l'Islande et jusqu'au Labrador canadien (VIIIe -XIe siècle). L'Occident médiéval oublia le formidable savoir des Anciens. Les croisades furent une découverte de l'Orient, mais cette découverte fut réalisée dans un unique but de conquête (XI e -XIIIe siècle). La rudimentaire carte de Peutinger restait l'outil des grandes expéditions missionnaires et diplomatiques en Asie, notamment au XIIIe siècle lorsque Jean du Plan Carpin, puis Guillaume de Rubroek furent envoyés par le pape auprès du kh?n des Mongols. Marco Polo séjourna en Chine (12751295) et fit le récit de ses voyages dans le Livre des merveilles. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alexandre le Grand Anaximandre Ératosthène Hérodote Ibn Battuta Muhammad Idrissi (Muhammad al-) Parménide d'Élée Plan Carpin (Giovanni da Pian del Carpine, dit en français Jean du) Polo Marco Pythagore Pythéas Soie (route de la) techniques (histoire des) - La transition islamo-byzantine techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen Thulé Vikings - Les « quatre âges vikings « voile - L'évolution de la navigation à la voile traditionnelle Les livres découverte du monde - Ulysse et les sirènes, page 1400, volume 3 découverte du monde - les frères Polo à Formose, page 1401, volume 3 L'âge des Grandes Découvertes La fin du XVe et le début du XVIe siècle furent une période de prodigieuse accélération des découvertes. Certes, les techniques de navigation, notamment la diffusion de la boussole depuis le XIVe siècle et le calcul des latitudes avec l'astrolabe, permettaient enfin de s'aventurer en haute mer, avec des navires plus maniables, comme les caravelles de Christophe Colomb. Mais, en sens inverse, les innovations techniques et les progrès de la cartographie furent entretenus par les expéditions lointaines. À l'origine des voyages de découverte, il y eut le désir d'évangéliser des peuples en établissant des alliances de revers au-delà du monde musulman (le mythique Prêtre Jean, souverain d'un État chrétien d'Afrique qu'on doit sans doute identifier avec l'Éthiopie). Il y eut également de fortes motivations politiques, notamment la volonté de disputer aux Turcs et aux Portugais le commerce avec l'Asie en ouvrant de nouvelles routes commerciales. La recherche des épices, des fourrures et des métaux précieux explique l'intérêt du capitalisme naissant pour l'aventure. Les puissances rivales en Europe, surtout l'Espagne et le Portugal, financèrent ces voyages et menèrent une vraie politique de découverte, qui fut rapidement entretenue par ses propres réussites et par l'appât de la conquête, avec la caution du Saint-Siège. L'exploration maritime de la planète par les Européens, à partir du XVe siècle, commença par celle du littoral africain atlantique, qui fut visité par les Portugais, encouragés par le prince Henri le Navigateur. Bartolomeu Dias passa le cap de BonneEspérance (1487), permettant à Vasco de Gama de joindre l'Inde par la mer (1498) et ouvrant ainsi la route de l'Extrême-Orient par le détroit de Malacca. Le port de Malacca fut pris en 1511 par Afonso de Albuquerque. C'est en cherchant une route directe vers les Indes, mais par l'ouest, que Christophe Colomb découvrit les Antilles en 1492, avant d'atteindre le continent américain au cours de ses troisième et quatrième voyages (1498-1502). D'autres navigateurs longèrent les littoraux : Amerigo Vespucci (des Caraïbes à La Plata), Cabral (Brésil), Pinzón et Díaz de Solís (Honduras), Ponce de León (Floride). Jean et Sébastien Cabot, Génois au service de l'Angleterre, tentèrent de contourner le continent par le nord (le « passage du NordOuest «) pour gagner la Chine. Ils reconnurent le littoral américain, du Labrador à la Caroline. En Amérique du Sud, la découverte des terres intérieures fut le fait des conquistadores : Cortés au Mexique, Pizarro au Pérou. Atteint en 1513 par Vasco Núñez de Balboa, qui avait franchi l'isthme de Panamá, le littoral pacifique fut reconnu plus tard. Enfin, en 1520, Magellan franchit le détroit qui, depuis, porte son nom ; il traversa le Pacifique et découvrit en partie l'Océanie ; son capitaine Elcano rentra à Séville en 1522, après avoir effectué le premier tour du monde. La France, avec Jacques Cartier au Canada, l'Angleterre, avec Francis Drake, et les Pays-Bas, avec Willem Barents ou Abel Tasman, prirent le relais dans les mers arctiques, dans l'Atlantique nord et en Océanie, mais les principales découvertes maritimes avaient été faites par des navigateurs ibériques ou mandatés par les rois d'Espagne et de Portugal. C'est pourquoi, par le traité de Tordesillas (1494), qui attribuait à l'Espagne les territoires à 370 lieues à l'ouest des îles du Cap-Vert, les deux puissances ibériques s'étaient partagé le Nouveau Monde. L'Europe y gagna sa prépondérance sur la planète. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albuquerque (Alfonso de) Amérique du Nord - Histoire - Introduction Amérique du Nord - Histoire - La conquête européenne Amérique du Sud - Histoire - De la découverte à l'organisation des empires coloniaux astrolabe Atlantique (océan) Balboa (Vasco Núñez de) Barents (mer de) Bonne-Espérance (cap de) boussole Cabot Cabral Pedro Álvares Cano (Juan Sebastián del) caravelle Cartier Jacques Colomb Christophe colonisation - Le système colonial moderne - Introduction conquistador Cortés Hernán Dias Bartolomeu Drake (sir Francis) Espagne - Histoire - Suprématie et déclin Gama (Vasco de) Henri le Navigateur Labrador Magellan (Fernão de Magalhães, en français Fernand de) Mexique - Histoire - Le Mexique colonial mission moderne (époque) Nord-Ouest (passage du) Nord-Ouest (Territoires du) océanographie - La connaissance de l'océan Pinzón Pizarro Portugal - Histoire - Le Portugal des découvertes Prêtre Jean (le) Tordesillas Tristam Nuño Vespucci Amerigo voile - L'évolution de la navigation à la voile traditionnelle Les livres Cook James, page 1248, volume 3 Magellan (Fernand de), page 2975, volume 6 navires - le Santa María de Christophe Colomb, page 3396, volume 6 Polo Marco - portrait, page 4009, volume 7 Polo Marco, page 4009, volume 7 découverte du monde - Vasco de Gama, page 1400, volume 3 découverte du monde - carte du détroit de Magellan, page 1401, volume 3 découverte du monde - arrivée de Vasco de Gama à Calicut en 1498, page 1401, volume 3 découverte du monde - femmes de Patagonie offrant des coquillages aux marins de Magellan, page 1403, volume 3 L'exploration systématique de la planète Les voyages des XVIIe et XVIIIe siècles furent moins spectaculaires dans leurs résultats : les tsars russes envoyèrent les Cosaques explorer la Sibérie orientale (XVIIe -XVIIIe siècle) ; Cook (après 1759), Bougainville (1766) et La Pérouse (1785) explorèrent le Pacifique sud par intérêt scientifique, ruinant ainsi le mythe de l'existence d'un continent austral en plein Pacifique. Dumont d'Urville fut le dernier de ces navigateurs-ethnographes inspirés des Lumières. En 1800, les Européens connaissaient les deux tiers des terres ; l'exploration du centre des continents et celle des régions froides furent l'affaire du XIX e siècle. Ces explorations coïncidèrent avec une deuxième phase de colonisation, mais leur motivation fut surtout scientifique, doublée d'une course à l'exploit teintée de nationalisme. Les premiers alpinistes qui firent la « conquête « du mont Blanc (1786), mais surtout l'Allemand Alexander von Humboldt, qui visita avec un regard de naturaliste les Andes et la cuvette de l'Orénoque (1800), ouvrirent brillamment cette période. Les terrae incognitae d'Afrique furent peu à peu explorées ( voir tableau page ci-contre ) : l'énigme millénaire des sources du Nil fut résolue vers 1860 par les Britanniques Francis Burton, James Augustus Grant et John Hanning Speke. Les traversées de l'Australie et de l'Asie centrale furent aussi l'occasion de reportages, que lurent avec passion dans leurs journaux les Européens rêvant d'exotisme. Les mers arctiques furent « conquises « après 1850 : le Norvégien Roald Amundsen les traversa en 1903-1906 ; l'Américain Robert Edwin Peary atteignit le pôle Nord en 1909. Parmi les grands explorateurs du continent antarctique, on peut citer les Britanniques James Clarke Ross, Ernest Henry Shackleton, Robert Falcon Scott, auxquels s'ajoute Amundsen. Celui-ci fut le premier à atteindre le pôle Sud en 1911. Voir aussi le dossier Pôles. Au XXe siècle, d'autres événements firent progresser la découverte du monde : l'escalade des plus hauts sommets himalayens, comme celui de l'Annap?rn? e n 1950 ; l'étude systématique des fonds océaniques par les navires océanographiques. Cela permit, outre la confirmation de l'hypothèse des plaques tectoniques (théorie dite de la « dérive des continents «), de dresser la première carte topographique complète de l'écorce terrestre (1977), avec les 60 000 km de rifts (fossés d'effondrement) qui la ceinturent. Les photographies par satellite (Spot pour la France) offrent, au jour le jour, un nouveau regard fort utile sur la Terre. Enfin, depuis les années soixante, l'homme explore l'espace et, en 1969, a foulé pour la première fois le sol de la Lune. Il trouve ainsi dans la conquête spatiale motif à satisfaire son aspiration éternelle à reculer les limites du monde connu. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Afrique noire - Pénétration européenne et partage colonial Amundsen Roald Annapurna Bougainville (Louis Antoine de) C ook James Cosaques Dumont d'Urville Jules Sébastien César Humboldt (Alexander von) La Pérouse (Jean-François de Galaup, comte de) Océanie - Histoire - Les premières expéditions européennes océanographie - La connaissance de l'océan océanographie - Une indispensable collaboration internationale Peary Robert Edwin pôles - L'homme à la conquête des pôles - L'exploration de l'Antarctique pôles - L'homme à la conquête des pôles - L'exploration de l'Arctique Ross - Ross (sir James Clark) Scott Robert Falcon SPOT (Système probatoire d'observation de la Terre) Vancouver George Les livres Afrique - rencontre de Stanley et de Livingstone en 1871, page 71, volume 1 Australie - James Cook prenant possession d'un territoire australien en 1770, page 454, volume 1 Australie - le capitaine Cook prenant possession de la Nouvelle-Galles du Sud, page 458, volume 1 découverte du monde - David Livingstone traversant une rivière, page 1405, volume 3 découverte du monde - le Norvégien Roald Amundsen atteignant le pôle Sud, page 1405, volume 3 découverte du monde - le bathyscaphe Archimède au cours d'essais à Toulon, page 1405, volume 3 découverte du monde - le navigateur français Jules Dumont d'Urville débarquant aux Nouvelles-Hébrides, page 1403, volume 3 découverte du monde - Louis Isidore Duperrey en Océanie, page 1403, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les médias découverte du monde - quelques dates Les livres découverte du monde - les grands voyages de découverte, page 1402, volume 3 Les indications bibliographiques G. Chaliand et J.-P. Rageau, Atlas de la découverte du monde, Fayard, Paris, 1984. J. Favier, les Grandes Découvertes d'Alexandre à Magellan, Fayard, Paris, 1991. J. Heers, Christophe Colomb, Hachette, Paris, 1991. E. Taillemite, Sur des mers inconnues, « Découvertes «, Gallimard, Paris, 1987.

« Idrīss ī, au XII e siècle, fit de même dans Divertissement de celui qui désire parcourir le monde .

Ibn Batt ūta, né à Tanger au XIV e siècle, décrivit, entre autres, la Chine, l'Inde et le Sahara, où il s'était rendu.

Mais, auparavant, les Chinois (Shang Jian, 138 avant J.-C.) avaient découvert les « peuples de l'Ouest » et inventé une cartographie (Pei-hsiu, IIIe siècle), qui fut favorisée par les empereurs Han, puis par l'expansion en Asie (VIII e siècle, et Empire mongol au XIII e siècle). Au nord, les Vikings profitèrent de la supériorité technique de leurs navires, les drakkars, pour piller et coloniser les îles Britanniques, l'Europe continentale, l'Islande et jusqu'au Labrador canadien (VIII e-XI e siècle).

L'Occident médiéval oublia le formidable savoir des Anciens.

Les croisades furent une découverte de l'Orient, mais cette découverte fut réalisée dans un unique but de conquête (XI e-XIII e siècle).

La rudimentaire carte de Peutinger restait l'outil des grandes expéditions missionnaires et diplomatiques en Asie, notamment au XIII e siècle lorsque Jean du Plan Carpin, puis Guillaume de Rubroek furent envoyés par le pape auprès du kh ān des Mongols.

Marco Polo séjourna en Chine (1275- 1295) et fit le récit de ses voyages dans le Livre des merveilles . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alexandre le Grand Anaximandre Ératosthène Hérodote Ibn Battuta Muhammad Idrissi (Muhammad al-) Parménide d'Élée Plan Carpin (Giovanni da Pian del Carpine, dit en français Jean du) Polo Marco Pythagore Pythéas Soie (route de la) techniques (histoire des) - La transition islamo-byzantine techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen Thulé Vikings - Les « quatre âges vikings » voile - L'évolution de la navigation à la voile traditionnelle Les livres découverte du monde - Ulysse et les sirènes, page 1400, volume 3 découverte du monde - les frères Polo à Formose, page 1401, volume 3 L'âge des Grandes Découvertes La fin du XV e et le début du XVI e siècle furent une période de prodigieuse accélération des découvertes.

Certes, les techniques de navigation, notamment la diffusion de la boussole depuis le XIV e siècle et le calcul des latitudes avec l'astrolabe, permettaient enfin de s'aventurer en haute mer, avec des navires plus maniables, comme les caravelles de Christophe Colomb.

Mais, en sens inverse, les innovations techniques et les progrès de la cartographie furent entretenus par les expéditions lointaines.

À l'origine des voyages de découverte, il y eut le désir d'évangéliser des peuples en établissant des alliances de revers au-delà du monde musulman (le mythique Prêtre Jean, souverain d'un État chrétien d'Afrique qu'on doit sans doute identifier avec l'Éthiopie).

Il y eut également de fortes motivations politiques, notamment la volonté de disputer aux Turcs et aux Portugais le commerce avec l'Asie en ouvrant de nouvelles routes commerciales.

La recherche des épices, des fourrures et des métaux précieux explique l'intérêt du capitalisme naissant pour l'aventure.

Les puissances rivales en Europe, surtout l'Espagne et le Portugal, financèrent ces voyages et menèrent une vraie politique de découverte, qui fut rapidement entretenue par ses propres réussites et par l'appât de la conquête, avec la caution du Saint-Siège. L'exploration maritime de la planète par les Européens, à partir du XV e siècle, commença par celle du littoral africain atlantique, qui fut visité par les Portugais, encouragés par le prince Henri le Navigateur.

Bartolomeu Dias passa le cap de Bonne- Espérance (1487), permettant à Vasco de Gama de joindre l'Inde par la mer (1498) et ouvrant ainsi la route de l'Extrême-Orient par le détroit de Malacca.

Le port de Malacca fut pris en 1511 par Afonso de Albuquerque.. »

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