Devoir de Philosophie

lagomorphes.

Publié le 02/11/2013

Extrait du document

lagomorphes. n.m., ordre de mammifères possédant deux paires d'incisives supérieures. Il en existe cinquante-neuf espèces. Les lagomorphes, dont font partie les lièvres, les lapins et les pikas, ne sont plus considérés comme des rongeurs. Si les deux ordres ont quelques ressemblances, comme l'existence d'incisives à croissance continue, ces ressemblances sont attribuables à une évolution convergente. En revanche, des différences anatomiques et physiologiques importantes séparent les lagomorphes des rongeurs. Les lagomorphes possèdent deux paires d'incisives supérieures (une seule chez les rongeurs) et une lèvre supérieure fendue (bec-de-lièvre). Ce sont des mangeurs d'herbe ; ils pratiquent tous la cæcotrophie qui consiste à réabsorber des crottes molles récoltées au niveau de l'anus. Ils ont colonisé l'ensemble du globe à l'exception de certaines régions de l'Asie du Sud-Est. L'homme les a souvent introduits volontairement, quitte à déplorer ensuite leur pullulation, comme le montre l'exemple des lapins en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Kerguelen. La famille des ochotonidés est représentée par les pikas, qui sont de taille et de poids assez faibles (de 12 à 25 cm pour 100 à 400 g), sont dépourvus de queue et possèdent des oreilles petites et arrondies. Ils ressemblent à des cobayes. On les trouve en Amérique du Nord et en Asie. Ils habitaient autrefois l'Europe et une espèce, Prolagus sardus, s'est maintenue en Corse et en Sardaigne jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Grâce à l'intervention humaine, l'autre famille, celle des léporidés, est présente sur les cinq continents. Ils sont un peu plus grands et un peu plus lourds que les ochotonidés (de 25 à 70 cm pour 400 g à 7 kg) et se distinguent par des oreilles très longues. Ils constituent l'essentiel du petit gibier à poil en Europe de l'Ouest. Les plus communs sont le lièvre brun (Lepus capensis ) et le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus ). Parmi les autres espèces bien connues, on peut citer le lièvre variable ( Lepus timidus) des Alpes et des régions nordiques, qui a la particularité de changer de couleur entre l'été (brun) et l'hiver (blanc) tout en gardant l'extrémité des oreilles noire ; le lièvre à raquettes ( Lepus americanus) du Grand Nord canadien ; le lapin de Floride ( Sylvilagus floridanus), que certains chasseurs ont introduit en Europe après les épizooties de myxomatose pour remplacer le lapin de garenne, cette maladie ne l'atteignant pas. Le poil des lagomorphes est particulièrement épais. Aussi l'industrie de la fourrure utilise-t-elle les peaux, surtout celles du lapin, facile à élever en captivité. Si ces peaux manquent de solidité, on peut cependant les traiter de multiples façons. Pour l'exploitation du lapin d'élevage, la fourrure française tient le premier rang dans le monde. On estime que 80 % des peaux brutes produites en France sont exportées et que le reste est traité sur place sous des noms commerciaux divers qui vont du « bébé castor « à la « chinchillette «. L'intérêt cynégétique des lièvres pousse de nombreuses sociétés de chasse françaises à importer des animaux pour les relâcher. Complètement désorientés, ils n'ont pas toujours le temps de se reproduire et, si c'est le cas, leur croisement avec les lièvres autochtones donne des produits mal adaptés aux conditions de vie d'Europe de l'Ouest. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cæcotrophie fourrure herbivore lapin lièvre mammifères - La classification des mammifères - Les différents ordres m yxomatose pelleterie tularémie Les livres mammifères, page 3010, volume 6

Liens utiles