laine.

laine. n.f., type de fibre particulière, pleine, recouvrant plus ou moins largement le corps de certains mammifères, ovins notamment, et présentant d'intéressantes caractéristiques isolantes et textiles. La laine est constituée d'une protéine particulière, la kératine, associée sur l'animal à une matière grasse, le suint, composé principalement de lanoline. Les fibres de laine, élastiques, ondulées, sont sensibles aux détergents acides et alcalins, brûlent mal, mais sont détériorées par la chaleur. Leur surface présente une structure écailleuse qui permet, par foulage, la fabrication du feutre, premier des nontissés, utilisé depuis des millénaires. La même opération, exercée sur les étoffes, les renforce. La laine est un excellent isolant thermique. Son poids et sa lenteur de séchage lui ont cependant fait perdre du terrain par rapport aux textiles synthétiques. Sans mention d'origine, la laine provient des ovins, qui sont de loin les principaux producteurs. D'autres animaux en donnent également : chèvres, lapins, camélidés, yacks, etc. ; la laine porte alors une mention d'origine ou bien une désignation particulière : mohair et cachemire pour les chèvres, angora pour les lapins, poil de chameau, alpaga ou vigogne pour les camélidés. La laine de mouton. Il existe trois types principaux de laines de mouton : la laine mérinos, la laine croisée et la laine grossière. La laine mérinos provient des races de ce nom. Elle est très fine, ondulée, peu ou pas lustrée. Très élastique, gardant bien le pli, elle est employée pour la confection des vêtements, soit par tissage, soit par tricotage (jerseys, etc.). Certains procédés de filage et de tissage permettent, malgré la relative faiblesse des fibres, d'obtenir des tissus très durables, comme le whipcord des culottes de cheval ou des uniformes. La laine croisée résulte du croisement de races ovines de type mérinos et d'autres races, en général d'abord destinées à la production de viande. Moins fine, moins élastique que la laine de mérinos, elle se froisse davantage, mais est aussi beaucoup plus solide. Elle sert à la fabrication du tweed, du velours de laine, de gros tricots. La laine grossière, ou commune, est produite par des races ovines rustiques, peu améliorées. Très forte, élastique, elle sert à faire des tapis, des tissus d'ameublement. Complétez votre recherche en consultant : Les livres ovins - un bélier mérinos, page 3653, volume 7 Les autres laines. Elles sont généralement plus coûteuses que la laine de mouton. Le mohair, long, lustré, solide, pas très fin, s'emploie surtout pour les tricots de qualité. L'angora, associé à de la laine de mouton, a le même usage. La laine - ou poil - de chameau est légère et douce ; mélangée à de la laine de mouton, elle sert à faire du tissu à manteaux. Les tissus les plus coûteux sont obtenus avec le cachemire, la laine de vigogne et l'alpaga. La production de laine. La production mondiale de laine lavée a chuté à moins de 2,5 millions de tonnes par an. Trois pays assurent plus de 50 % de cette production (Australie, Chine et NouvelleZélande). L'industrie de la laine est importante en France ; sa matière première est pour l'essentiel importée, puisque la production locale n'est que d'environ 22 000 tonnes de laine lavée. Complétez votre recherche en consultant : Les médias laine - production mondiale Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alpaga Cockerill William kératine mérinos textiles - Histoire des textiles textiles - Histoire des textiles - Introduction textiles - Histoire des textiles - Les techniques actuelles textiles - Introduction vigogne