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Le Corbusier - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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Le Corbusier - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION Le Corbusier, (1887-1965), architecte, urbaniste et théoricien français d'origine suisse. Partisan du fonctionnalisme, Le Corbusier a profondément marqué, tant par son oeuvre que par ses écrits, l'architecture du 2 XXe siècle. UN ESPRIT NOUVEAU Né à La Chaux-de-Fonds (Suisse), Charles-Édouard Jeanneret -- dit Le Corbusier -- est le fils d'un graveur-émailleur de montres et d'une musicienne. À partir de 1900, il suit naturellement des études de gravure-ciselure à l'école d'art de sa ville natale. Cependant, quatre ans plus tard, il se dirige vers l'architecture sur les conseils du directeur de son école, Charles L'Eplattenier. Après un voyage initiatique en Italie puis à Vienne où il s'imprègne des réalisations architecturales qu'il découvre, il devient dessinateur pour l'architecte français Auguste Perret (quinze mois entre 1908 et 1909). En 1910, il travaille quelque temps dans l'atelier berlinois de Peter Behrens, et rencontre à cette occasion Walter Gropius et Mies van der Rohe. Deux ans plus tard, le jeune homme entreprend son premier chantier en tant qu'architecte indépendant, la construction de la villa Jeanneret-Perret à La Chaux-de-Fonds, dont le résultat est une synthèse de ses premières expériences d'autodidacte. En 1917, il s'installe à Paris et côtoie le peintre puriste Amédée Ozenfant, avec lequel il coécrit un manifeste du purisme (Après le cubisme, 1918). En 1920, celui qui s'appelle encore Charles-Édouard Jeanneret fonde avec son ami peintre la revue l'Esprit nouveau dans laquelle il fait paraître, sous le pseudonyme de Le Corbusier, plusieurs articles sur l'architecture qui suscitent la polémique par leur aspect novateur. 3 UN THÉ...

« Santé à Rio de Janeiro (1936, en collaboration avec les Brésiliens Oscar Niemeyer, Lúcio Costa et Alfonso Reidy). 4. 2 Les Unités d’habitations Après la guerre, Le Corbusier fait preuve d’une capacité de renouvellement et d’inventivité hors du commun.

Ainsi, pour résoudre les problèmes de logement, il préconise une solution d’habitat en hauteur dans la verdure : les « Unités d’habitation ». À la demande du gouvernement français, il réalise la Cité radieuse de Marseille (1947-1952), une Unité d’habitation de 18 étages incluant divers appartements confortables, hygiéniques et économiques (d’une capacité d’accueil de 1 600 personnes), un centre commercial, une école et des structures sportives et culturelles.

Si l’opinion publique rebaptise la Cité radieuse « la Maison du fada », le projet marseillais reste une réussite architecturale et urbaine, qui est renouvelée à Rezé (dans la banlieue de Nantes, 1952), Briey-en-Forêt (Meurthe-et-Moselle, 1956), Berlin (1957) et Firminy (Loire, 1960). À la même période, l’architecte réalise également des édifices religieux aux lignes audacieuses : Chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp (Haute-Saône, 1950), Couvent de La Tourette à Éveux-sur-Arbresle (Rhône, 1953) et l’ Église Saint-Pierre de Firminy (Loire, projet de 1961, travaux posthumes en 1971-1978, achèvement en 2006). 5 L’URBANISTE DE CHANDIGARH En février 1951, Le Corbusier — dont tous les projets urbanistiques, trop novateurs, ont jusqu’alors avorté — est appelé par le gouvernement du Pendjab (en Inde) pour construire la nouvelle capitale, Chandigarh.

Seulement quatre jours lui sont nécessaires pour dessiner les plans inspirés des quatre fonctions fondamentales d’une ville telles que définies dans la Charte d’Athènes .

Primordial dans cette conception, le réseau routier est divisé en sept types de rues, les 7V (voies), dont la voie rapide (V3) ceinturant chacun des secteurs de la ville.

Dans ce lourd projet urbaniste, le tour de force de l’architecte demeure la construction du Capitole — avec le Palais de Justice (Haute-Cour), le Secrétariat des ministres et le Palais de l’Assemblée, ainsi que des monuments comme la Main ouverte, la Tour des ombres et le Monument des martyrs — mais également, dans la Vallée des Loisirs qui traverse la ville, le remarquable Musée du gouvernement et galerie d’art. Cette réalisation urbanistique fait la synthèse entre les théories novatrices du début et l’invention plastique de la maturité de l’architecte. À sa mort en 1965, le ministre des Affaires culturelles André Malraux rend un vibrant hommage à l’architecte, tout en évoquant les tenaces contestations dont il a été l’objet sa vie durant : « Aucun architecte n’a signifié avec une telle force la révolution de l’architecture parce qu’aucun n’a été si longuement et patiemment insulté ». Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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