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L'élection permet, par un vote, de prendre une décision ou de choisir un représentant ou un dirigeant.

Publié le 26/10/2013

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L'élection permet, par un vote, de prendre une décision ou de choisir un représentant ou un dirigeant. La démocratie moderne, fondée sur la souveraineté du peuple, repose sur la généralisation du principe électif, et les partis politiques jouent un rôle décisif dans les élections. Celles-ci sont une procédure de compétition qui doit obéir à des règles d'équité. La France est l'un des pays où les citoyens sont appelés le plus souvent à se rendre aux urnes. Dans les démocraties modernes, la souveraineté des citoyens s'exprime par l'élection de représentants (députés, sénateurs, etc.) et de dirigeants (président de la République) ou par le vote de lois (référendum législatif). Le vote est une méthode ancienne et que l'on retrouve ailleurs que dans la vie politique : les papes sont élus par les cardinaux réunis en conclave ; les académiciens sont élus par leurs pairs. Il existe de nombreuses élections non politiques, car cette procédure est considérée comme légitime dans les démocraties (par exemple, élections aux comités d'entreprise, dans les instances universitaires, etc.). La démocratie moderne s'est instaurée avec les progrès de l'élection au suffrage universel direct, qui implique la loyauté des élections (vote à bulletin secret avec passage par l'isoloir, par exemple). Ce mouvement a été lent : les femmes n'ont obtenu le droit de vote en France qu'à la Libération. La campagne électorale (qui commence dans les faits avant la date d'ouverture officielle) et le dépôt des candidatures (qui obéit à des règles juridiques strictes) permettent des débats sur les programmes. La participation à l'élection traduit et renforce le sentiment d'appartenance à la société. Dans certaines dictatures, les élections servent à la mobilisation idéologique et politique, et donnent une façade démocratique au régime : le vote est obligatoire, les candidats sont uniques, la campagne est un flot de propagande. Dans certaines démocraties, le vote est obligatoire parce qu'on le juge nécessaire au bon fonctionnement des institutions. Le développement du marketing politique et des moyens de communication de masse fait redouter que, dans les démocraties, les élections ne manipulent les citoyens et ne soient commandées par l'argent. Une réglementation et un contrôle des sommes dépensées ainsi que des sondages tendent à réduire ces risques. Le but de ces mesures est de respecter l'équité dans la concurrence entre les candidats. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats communication - Vers la « société de communication « ? démocratie - Introduction suffrage universel Les modes de scrutin Il existe de nombreuses techniques électorales : une élection peut avoir pour but l'élection d'un candidat (présidentielle), de plusieurs candidats (législatives) ou d'un groupe pris en bloc (municipales, européennes) ; dans ce dernier cas, on parle d'un scrutin de liste. Le vote peut avoir lieu dans une circonscription unique (présidentielle, européennes) ou dans des circonscriptions nombreuses (577 pour les élections législatives en France en 1993). Le scrutin peut être à un tour (Communes britanniques) ou à plusieurs tours (deux aux législatives en France). L'élection se fait au suffrage universel direct (législatives en France) ou indirect (sénatoriales en France). Deux grands types de scrutins peuvent donc être distingués. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats scrutin scrutin - L'organisation du vote en France suffrage universel Le scrutin majoritaire. Le candidat qui a obtenu le plus de suffrages est élu. Au scrutin majoritaire à un tour, un candidat peut être élu sans avoir la majorité absolue (50 % des voix plus une). Avec de nombreuses circonscriptions, les inégalités de représentation peuvent être fortes, et un parti majoritaire en suffrages peut être minoritaire en sièges : au Royaume-Uni, en 1951, les conservateurs obtinrent 321 sièges avec 47,9 % des suffrages, et les travaillistes, 259 avec 48,8 % des suffrages. Exemple théorique : Dans un scrutin majoritaire à deux tours, on procède à un second tour si aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue au premier tour. Parfois, l'accès au second tour est restreint pour éviter une élection à la majorité relative (en France, il faut avoir au moins 12,5 % des suffrages exprimés au premier tour des législatives pour participer au second tour ; au second tour de la présidentielle restent en compétition les deux candidats les mieux placés du premier tour). Exemple théorique : Ce système est moins déformant que le système britannique, mais il donne une prime en sièges au parti majoritaire : avec 37,4 % des suffrages au premier tour, le parti socialiste et le MRG, en France, avaient obtenu 58 % des sièges au second tour des législatives en 1991. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alliance - Les différents types d'alliance circonscription majorité - 2.POLITIQUE représentation - 4.POLITIQUE représentation - 4.POLITIQUE - La démocratie représentative République (Ve) - Le système des partis scrutin scrutin - L'organisation du vote en France La représentation proportionnelle (RP). Chaque parti obtient un nombre de sièges proportionnel à son nombre de suffrages. Le système le plus courant est celui du quotient électoral (voir cet article), qui est obtenu en divisant le total des suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir : dans une première répartition, une liste obtient autant de sièges que le nombre de voix qu'elle recueille contient de fois le quotient électoral. Un parti peut cependant avoir un total de suffrages élevé sans jamais atteindre le quotient électoral, et des sièges peuvent ne pas être pourvus. En ce cas, plusieurs méthodes existent (plus fort reste, plus forte moyenne pour répartir les sièges qui n'ont pas été pourvus), mais aucune n'est parfaite puisqu'on ne peut diviser un siège ni multiplier les sièges à l'infini. Les deux systèmes (qui peuvent être combinés comme en Allemagne) ont des conséquences importantes. Le scrutin majoritaire tend à éliminer les petits partis (bipartisme au Royaume-Uni ; bipolarisation sous la Ve République, en France) ; les tendances proches l'une de l'autre ont intérêt à faire alliance et à présenter des candidats communs afin d'obtenir une majorité forte. Aux États-Unis, le scrutin majoritaire a assuré la suprématie des partis républicain et démocrate, et a réduit ainsi l'alternance, qui est un des buts recherchés par le processus électif, à un choix d'hommes beaucoup plus que d'idées. La RP donne une image plus fidèle du corps électoral, en permettant à un plus grand nombre de partis d'être représentés au Parlement ; mais elle majore le rôle des petits partis (ainsi en Israël) et peut provoquer l'instabilité gouvernementale en cas de renversement d'alliance (ainsi en Italie). En Allemagne, elle fut accusée d'avoir favorisé la montée du nazisme pendant la République de Weimar. En France, le changement de scrutin électoral pour les législatives, dans un sens qui admettrait une part de proportionnelle, assurerait l'élection de députés du Front national, qui, depuis les années quatre-vingt, est venu troubler la stratégie des partis dominants. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alliance - Les différents types d'alliance apparentement circonscription parti politique parti politique - Les partis dans les régimes démocratiques quotient électoral représentation - 4.POLITIQUE représentation - 4.POLITIQUE - La démocratie représentative scrutin scrutin - L'organisation du vote en France Complétez votre recherche en consultant : Les médias élections - le suffrage universel Les livres République (V) - totalisation des votes lors de la première élection présidentielle au suffrage universel direct, le 5 décembre 1965, page 4334, volume 8 élections - l'enveloppe dans l'urne, page 1610, volume 3 élections - exemple de campagne électorale au Royaume-Uni, page 1611, volume 3 élections - exemple de convention aux États-Unis, page 1611, volume 3 Les élections en France Les citoyens ayant l'âge légal (18 ans depuis 1974) et disposant de leurs droits civiques jouissent du droit de vote. Ils doivent s'inscrire sur des listes électorales dans les mairies, si bien que le corps électoral est moins nombreux que le total des électeurs potentiels. Les abstentions se calculent par différence entre électeurs inscrits et votants. Les bulletins blancs (feuille vierge) ou nuls (bulletins au nom de candidats différents ou comportant des signes de reconnaissance, etc.) sont comptés ensemble, puis défalqués du nombre des votants attesté par les émargements sur les listes électorales ; on obtient alors le nombre de suffrages exprimés. Il existe un courant d'opinion qui préconise de comptabiliser les votes blancs et nuls dans le calcul de la majorité absolue. L'élection décisive en France est l'élection du président de la République, à cause de ses pouvoirs et de la durée de son mandat (sept ans) ; elle se fait depuis 1965 au suffrage universel direct. Les partis politiques y jouent un grand rôle par leur soutien militant. Les législatives commandent la formation du gouvernement et sa capacité à diriger. La non-coïncidence entre la durée théorique d'un mandat présidentiel et d'une législature (cinq ans) peut entraîner un décalage entre majorité présidentielle et majorité parlementaire (voir cohabitation). En France, la RP a été abandonnée en 1958 pour le scrutin majoritaire à deux tours. Pour les élections de 1986, on a mis en place une forme de proportionnelle, dite départementale, puis c'est à nouveau au scrutin majoritaire à deux tours que se sont tenues les élections ultérieures. L'idée pourrait cependant s'imposer qu'il faut désormais corriger les effets amplificateurs de ce dernier par une dose de proportionnelle. Le scrutin aux régionales est à la proportionnelle dans un cadre départemental. Les conseillers généraux sont élus au scrutin majoritaire à deux tours dans les cantons. Le système électoral municipal repose depuis 1982 sur une combinaison de RP et de scrutin majoritaire avec une prime à la liste majoritaire. Les candidats aux élections, même locales, sont de plus en plus souvent membres d'un parti politique et, depuis la loi Defferre de 1982, les élus départementaux et régionaux disposent de pouvoirs accrus. Aussi toutes les élections sont-elles des enjeux politiques. De 1958 à 1981, les comportements électoraux ont semblé obéir à des constantes, et les clivages politiques se faire en fonction de traits sociaux spécifiques : ainsi, la Bretagne et l'Alsace votaient plus à droite que le reste du pays, alors que le Nord-Pas-de-Calais ou le Midi-Pyrénées votaient plus à gauche ; de même, la banlieue parisienne votait plus à gauche que la capitale elle-même, d'où la hausse des loyers chassait une partie de la population salariée. De 1981 à 1993, la carte électorale de la France s'est sensiblement modifiée avec l'implantation nationale du parti socialiste et le déclin du parti communiste. Au demeurant, on pouvait encore constater que les salariés votaient plus à gauche que les professions libérales, les commerçants plus à droite que les artisans, les catholiques pratiquants plus à droite que les catholiques non pratiquants, et que les jeunes et les personnes âgées s'abstenaient davantage que la moyenne des électeurs. Mais les variables sociologiques tout autant qu'un contexte économique défavorable - marqué par exemple par une forte poussée du chômage - peuvent bouleverser momentanément les schémas convenus : c'est ce qu'ont montré les élections législatives de 1993. Le raz-de-marée à droite qu'elles ont provoqué, attestant un rejet massif du pouvoir socialiste, a été sans précédent par le fait qu'il a touché uniformément toutes les régions et toutes les catégories sociales. En revanche, l'élection présidentielle de 1995, tout en permettant la victoire de Jacques Chirac, a traduit dans les comportements favorables au vote à gauche le retour à certains équilibres. En 1997, les élections anticipées, consécutives à une dissolution de l'Assemblée nationale, ont une nouvelle fois été celles de l'alternance en donnant aux partis de gauche une nette majorité en sièges. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abstention cohabitation communication - La communication politique comportement électoral cumul démocratie - Les critiques de la démocratie démocratie - Les pays démocratiques France - La Ve République inéligibilité invalidation majorité - 1.DROIT majorité - 2.POLITIQUE mandat - 3.DROIT CONSTITUTIONNEL militantisme président de la République République (Ve) - Le système des partis scrutin scrutin - L'organisation du vote en France sondage d'opinion suffrage universel suffrage universel - Le suffrage universel sous la Ve République Les médias référendum - les référendums au suffrage universel dans la vie politique française Les livres Assemblée nationale - les principales élections sous la Ve République, page 400, volume 1 référendum - affiches électorales présentant le référendum sur l'élargissement du Marché commun, page 4271, volume 8 République (V) - totalisation des votes lors de la première élection présidentielle au suffrage universel direct, le 5 décembre 1965, page 4334, volume 8 cartographie - carte par plages, page 889, volume 2 cartographie - anamorphose biproportionnelle, page 889, volume 2 cartographie - carte en trois dimensions, page 889, volume 2 communication - une affiche de la campagne électorale de François Mitterrand pour l'élection présidentielle de 1981, page 1200, volume 3 élections - panneaux d'affichage officiels à Paris pour les élections législatives de mars 1986, page 1610, volume 3 élections - la carte électorale de la France après l'élection présidentielle de 1974, page 1612, volume 3 élections - la carte électorale de la France après l'élection présidentielle de 1988, page 1612, volume 3 élections - le ministère de l'Intérieur, en France, un jour d'élections législatives, page 1613, volume 3 communication - l'Heure de vérité d'Édouard Balladur, en mai 1995, page 1200, volume 3 élections - le référendum du 20 septembre 1992 en Haute-Loire, page 1612, volume 3 Élections et société Les élections libres au suffrage universel sont l'instrument de la conquête pacifique et démocratique du pouvoir. La majorité qui se dégage des urnes l'exerce, tandis que la minorité se soumet et joue un rôle d'opposition. Dans les périodes d'intense affrontement idéologique, il arrive que les élections politiques induisent un débat sur le choix de société. En France, aujourd'hui, comme dans les autres démocraties libérales d'Europe, le consensus envers l'économie de marché est à ce point large que la ligne de partage entre la droite et la gauche passe plus par les hommes, et donc par le personnel politique, que par les idées. En adhérant au modèle libéral, après la chute du communisme et de son système totalitaire, la Russie et les démocraties populaires de l'Europe de l'Est ont accompli leur changement de société, et ont maintenant à se doter de la classe politique qui sera en mesure de stabiliser pleinement le processus démocratique. À la fin du XXe siècle, le fondamentalisme musulman, en plein essor dans plusieurs pays, s'efforce de faire des élections l'enjeu d'un changement radical de société. En Algérie, où il se présente comme la conscience politique de classes populaires s'opposant à l'élite cultivée, il a transformé l'élection présidentielle de 1995 en une lutte pour ou contre l'islamisation des institutions et de la société. Cet exemple montre que, dans le cas d'une révolution qui se ferait par les urnes, toute la question serait celle de la place que pourrait alors occuper la minorité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abstention communication - La communication politique comportement électoral démocratie - Les critiques de la démocratie parti politique parti politique - Les partis dans les régimes démocratiques République (Ve) - Le système des partis Les livres Albanie - les premières élections libres, page 116, volume 1 Assam, page 399, volume 1 Uruguay - investiture du président Sanguinetti, le 1er mars 1985, page 5369, volume 10 Argentine - la campagne électorale de mai 1989, page 340, volume 1 Chili - le démocrate-chrétien Patricio Aylwin en campagne électorale, en octobre 1989, page 1051, volume 2 communication - débat télévisé du 27 septembre 1960 entre John Fitzgerald Kennedy et Richard Nixon, page 1199, volume 3 Irlande - campagne électorale en 1987, page 2587, volume 5 Italie - les élections de 1994, page 2624, volume 5 élections - manifestation populaire de soutien au général Liamine Zéroual, page 1613, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques P. Bréchon, la France aux urnes, la Documentation française, Paris, 1993. J.-M. Cotteret et Cl. Emeri, les Systèmes électoraux, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1988 (1970). B. Gaudillière, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Droz, Genève, 1995. M. Offerlé, Un homme, une voix ; histoire du suffrage universel, Gallimard, Paris, 1995.

« suffrage universel Le scrutin majoritaire. Le candidat qui a obtenu le plus de suffrages est élu.

Au scrutin majoritaire à un tour, un candidat peut être élu sans avoir la majorité absolue (50 % des voix plus une).

Avec de nombreuses circonscriptions, les inégalités de représentation peuvent être fortes, et un parti majoritaire en suffrages peut être minoritaire en sièges : au Royaume-Uni, en 1951, les conservateurs obtinrent 321 sièges avec 47,9 % des suffrages, et les travaillistes, 259 avec 48,8 % des suffrages. Exemple théorique : Dans un scrutin majoritaire à deux tours, on procède à un second tour si aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue au premier tour.

Parfois, l'accès au second tour est restreint pour éviter une élection à la majorité relative (en France, il faut avoir au moins 12,5 % des suffrages exprimés au premier tour des législatives pour participer au second tour ; au second tour de la présidentielle restent en compétition les deux candidats les mieux placés du premier tour). Exemple théorique : Ce système est moins déformant que le système britannique, mais il donne une prime en sièges au parti majoritaire : avec 37,4 % des suffrages au premier tour, le parti socialiste et le MRG, en France, avaient obtenu 58 % des sièges au second tour des législatives en 1991. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alliance - Les différents types d'alliance circonscription majorité - 2.POLITIQUE représentation - 4.POLITIQUE représentation - 4.POLITIQUE - La démocratie représentative République (Ve) - Le système des partis scrutin scrutin - L'organisation du vote en France La représentation proportionnelle (RP). Chaque parti obtient un nombre de sièges proportionnel à son nombre de suffrages.

Le système le plus courant est celui du quotient électoral (voir cet article ), qui est obtenu en divisant le total des suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir : dans une première répartition, une liste obtient autant de sièges que le nombre de voix qu'elle recueille contient de fois le quotient électoral.

Un parti peut cependant avoir un total de suffrages élevé sans jamais atteindre le quotient électoral, et des sièges peuvent ne pas être pourvus.

En ce cas, plusieurs méthodes existent (plus fort reste, plus forte moyenne pour répartir les sièges qui n'ont pas été pourvus), mais aucune n'est parfaite puisqu'on ne peut diviser un siège ni multiplier les sièges à l'infini. Les deux systèmes (qui peuvent être combinés comme en Allemagne) ont des conséquences importantes.

Le scrutin majoritaire tend à éliminer les petits partis (bipartisme au Royaume-Uni ; bipolarisation sous la V e République, en France) ; les tendances proches l'une de l'autre ont intérêt à faire alliance et à présenter des candidats communs afin d'obtenir une majorité forte.

Aux États-Unis, le scrutin majoritaire a assuré la suprématie des partis républicain et démocrate, et a réduit ainsi l'alternance, qui est un des buts recherchés par le processus électif, à un choix d'hommes beaucoup plus que d'idées.

La RP donne une image plus fidèle du corps électoral, en permettant à un plus grand nombre de partis d'être représentés au Parlement ; mais elle majore le rôle des petits partis (ainsi en Israël) et peut provoquer l'instabilité gouvernementale en cas de renversement d'alliance (ainsi en Italie).

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