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Les fruits attirent le consommateur par la diversité de leurs formes, de leurs couleurs, de leurs saveurs, de leurs utilisations.

Publié le 28/10/2013

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Les fruits attirent le consommateur par la diversité de leurs formes, de leurs couleurs, de leurs saveurs, de leurs utilisations. Ils sont longtemps restés une aubaine saisonnière, destinés à une consommation familiale, immédiate ou après conservation ; ils sont désormais présents toute l'année : la commodité des transports et le perfectionnement des techniques de stockage permettent d'une part de jouer de la complémentarité des régions de production. L'organisation des producteurs évite d'autre part l'effondrement des prix. Les fruits, au sens scientifique du terme, sont issus du pistil des angiospermes. Ainsi, la plupart des arbres à feuilles caduques donnent des fruits, mais seuls ceux des arbres dits « fruitiers « sont consommés par l'homme. Dans la langue courante, le mot fruit a une autre signification : les « fruits « consommés au dessert ne sont pas toujours des fruits véritables (par exemple on mange uniquement la graine de la noix) ; en revanche, de nombreux légumes sont en réalité des fruits (par exemple les haricots verts, les tomates). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats angiospermes pistil t omate La constitution botanique du fruit Le fruit se développe après la fécondation, par croissance de l'ovaire du pistil. Il abrite une ou plusieurs graines, résultant des ovules. Suivant la nature de la paroi quand le fruit est mûr, on distingue les fruits secs et les fruits charnus. Les fruits secs peuvent ne pas s'ouvrir à maturité (akènes, par exemple la carotte), s'ouvrir par des fentes (follicules, par exemple la pivoine ; gousses, par exemple le pois ; siliques, par exemple le chou) ou des pores (par exemple le pavot). Les fruits charnus peuvent avoir une paroi entièrement charnue (baies, par exemple le raisin), une paroi charnue entourant une paroi dure (drupes, par exemple la cerise), une paroi charnue entourant des chambres dures (fruits à pépins, par exemple la pomme). Lorsque le pistil est formé de plusieurs carpelles non soudés, chacun d'eux peut donner un fruit. L'ensemble constitue un fruit composé (par exemple la framboise). La partie charnue des fruits contribue à la dissémination des graines. Elle attire les animaux qui s'en nourrissent. Les graines, petites et dures, résistent à la digestion et, parfois même, leur passage dans l'intestin augmente leur pouvoir germinatif. Lorsque d'autres parties de la fleur évoluent, on a un faux fruit ; ainsi, le réceptacle floral peut grossir et prendre la forme d'une bouteille (figue, cynorhodon du rosier) ou d'une massue (fraise). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats carpelle gousse graine pistil La culture des arbres fruitiers ou arboriculture fruitière L'homme consomme depuis toujours des fruits pour se nourrir. Il a peu à peu cherché à les améliorer grâce à différents procédés. La sélection consiste à obtenir des variétés présentant le plus de qualités possible : saveur et couleur du fruit, fertilité et résistance de l'arbre. Ces variétés sont ensuite multipliées par bouturage ou, le plus souvent, par greffage. La multiplication par semis donne des résultats incertains et variés, car la plante qui a fourni la graine est le plus souvent hétérozygote. En effet, la plupart des variétés cultivées sont autostériles, c'est-à-dire que leur pollen ne peut pas féconder le pistil de leur fleur. Le pollen fertile provient d'une autre variété. Il est transporté par les insectes. La multiplication par semis est cependant employée par les sélectionneurs : dans la population nouvelle obtenue, ils tentent de repérer un individu présentant des caractères nouveaux intéressants. La connaissance des lois de l'hérédité leur permet de mieux choisir les parents qui seront à l'origine des graines, en fonction des qualités recherchées. Pour obtenir une fructification plus précoce et plus régulière, on peut pratiquer des élagages constituant ce qu'on appelle la taille. La taille de formation, pratiquée sur le jeune arbre, permet d'obtenir une charpente équilibrée. Elle est suivie de la taille de fructification, au cours de laquelle on ne conserve que le nombre de bourgeons à fleurs qu'on estime raisonnable. On peut tailler en hiver et au cours de l'été. Les variétés cultivées sont plus sensibles que les variétés sauvages aux parasites animaux et végétaux. En outre, le rassemblement d'un grand nombre d'individus d'une même variété favorise la propagation des maladies. Aussi est-il nécessaire de traiter les arbres en pulvérisant des substances chimiques fongicides et insecticides sur le tronc, les feuilles et les fruits. On pratique des traitements d'hiver avec des composés très actifs qu'on ne peut employer que pendant le repos de la végétation, et des traitements de printemps, appliqués successivement quand les bourgeons se gonflent, quand ils vont éclore, quand la fleur est fanée, puis sur le fruit en formation, autant de fois qu'il sera nécessaire. Malheureusement, les parasites peuvent acquérir une résistance aux produits de traitement, de même que certains microbes pathogènes acquièrent une résistance aux antibiotiques. D'autre part, les produits de traitement provoquent la raréfaction des animaux utiles qui détruisaient les parasites. L'homme doit rechercher constamment de nouvelles armes pour poursuivre une lutte dont l'issue est encore incertaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arboriculture arbres - Les utilisations de l'arbre bouture élagage fongicide greffe - 1.BOTANIQUE hétérozygote horticulture insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Les insectes pollinisateurs insecticide pollinisation recépage semis tavelure Les médias marcottage Le verger français Grâce à sa situation géographique et à son climat tempéré, la France peut produire des fruits sous toutes ses latitudes ; sa production fruitière joue un rôle important dans son agriculture et place le pays parmi les principaux producteurs mondiaux. Une très petite partie de cette production est exportée en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suisse, au Benelux, et le marché intérieur absorbe le reste : la consommation de fruits par habitant est de 60 kg environ par an. Le verger français, très disséminé, compte environ 180 millions d'arbres, répartis, en gros, en 17 espèces aux innombrables variétés ; celles-ci, adaptées à la diversité des sols, des climats et des méthodes de culture, font malheureusement obstacle à la rationalisation de la production. Le Conseil supérieur de l'agriculture cherche à remédier à l'irrégularité de la production en quantité et en qualité, et de sérieux efforts sont faits pour étaler la production dans le temps et éviter les mois creux de décembre à mai, par la recherche et la culture de variétés hâtives et tardives, ainsi que par la conservation industrielle des fruits par le froid. Il est difficile de dresser une carte fruitière de la France : chaque jardin a son carré de fraisiers, son pommier, son cerisier. Il existe cependant plusieurs régions de production spécialisée, autour des grandes villes et le long des grands fleuves : la région parisienne (Chambourcy, Montmorency, Versailles, Thomery) ; la Normandie ; la vallée du Rhône ; la vallée ardéchoise de l'Eyrieux ; la vallée de la Garonne ; le Midi méditerranéen et le Roussillon. Le ministère de l'Agriculture s'efforce d'améliorer la qualité de la main-d'oeuvre horticole destinée à l'entretien du verger français dans des établissements spécialisés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Géographie - La vie économique - L'agriculture Montmorency potager Les livres agriculture - les vergers du Val de Loire, page 96, volume 1 Les différents fruits de France Les fruits à pépins. La pomme est le premier fruit de France, car le pommier croît partout à l'état sauvage, même en montagne ; on le cultive souvent dans les régions à climat océanique (Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Limousin). Les variétés les plus répandues sont la golden delicious (près des deux tiers de la production) et les différentes reinettes. Le poirier croît également en France à l'état sauvage ; on le cultive surtout dans le Val de Loire, autour de Paris, dans l'Est et l'Ouest. Les variétés de poires les plus célèbres sont la guyot, la williams, la passe-crassane, la conférence, la doyenné du comice, la beurré hardy. La culture de la vigne, limitée au nord par le 35 e degré de latitude, est concentrée pour les plants producteurs de raisin de table autour de Marseille, Montpellier, Toulouse et Bordeaux ; la région de Moissac est réputée pour ses chasselas. Originaire d'Orient, le figuier pousse en région méditerranéenne. Il en existe deux sortes de variétés, celles qui ont deux périodes de maturité (bifères) et celles qui n'en ont qu'une, d'août à octobre (unifères). Les principales variétés sont la violette de Sollies, la boule d'or, la violette de Caromb, la figue de Boulhon. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats figuier poirier pommier vigne Les fruits à noyau. D'origine asiatique comme le cerisier et le pêcher, l'abricotier est cultivé dans les vallées du Rhône et de la Garonne, la Provence et le Roussillon. Les variétés d'abricots les plus connues sont le polonais (orange de Provence) et le rouge du Roussillon. Le pêcher est adapté au climat méditerranéen et aux terres à vigne, mais, abrité, il croît aussi dans la région parisienne. Selon les variétés, la production s'étale de juin à octobre. On distingue les pêches à peau duveteuse et les pêches à peau lisse (nectarines et brugnons). Le prunier pousse partout en France. Parmi les variétés de prunes, la plus célèbre est la prune d'ente, cultivée dans le Lot-et-Garonne, la Dordogne et le Lot ; puis la reineclaude, dans le Tarn-et-Garonne, le Lyonnais, la Touraine, la région parisienne ; la quetsche et la mirabelle, dans l'Est. Le cerisier pousse partout en France jusqu'à 800 m d'altitude ; il croît surtout dans les plaines de l'Est et le long du Rhône. Il y a trois grands groupes de variétés de cerises : bigarreaux, guignes et griottes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abricotier cerisier mirabellier pêcher prunier Les fruits rouges. La fraise est cultivée partout, et de façon intensive autour des grandes villes et dans la Dordogne, le Lot-et-Garonne, le Loir-et-Cher, le Vaucluse et le Finistère ; il existe deux catégories : celle des fraises de table (gorella, surprise des Halles, red gauntlet, cambridge, etc.) et celle des fraises utilisées dans l'industrie pour les confitures, les conserves, les aromates, etc. La framboise croît jusqu'à 1 000 m dans les Alpes, et est cultivée dans les Pays de la Loire et en Bourgogne ; elle alimente des industries dérivées (confitures, liqueurs, sirops, fabriqués en Moselle, dans le Bas-Rhin, en Côte-d'Or). La groseille est cultivée dans le Lot, le Calvados, la Côte-d'Or, la Moselle pour la fabrication de confitures et de sirops. Le cassis, originaire des pays froids (on le rencontre au Tibet et en Sibérie), se cultive en Côte-d'Or, dans le Bas-Rhin, la Sarthe, la Drôme, en Saôneet-Loire ; on en fait surtout une liqueur, très appréciée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cassissier fraisier framboisier groseillier Les livres France - récolte des fraises, page 1990, volume 4 Les fruits secs. Originaire de Thessalie, le châtaignier croît sur les versants sud-est et sud-ouest du Massif central et en Corse ; on en distingue deux catégories selon que les fruits sont cloisonnés (châtaignes) ou non (marrons). Le noyer est surtout cultivé dans l'Isère et la Dordogne, la Corrèze et le Lot ; les variétés de noix réservées à la table sont la franquette et la parisienne, la chaberte servant plutôt à faire de l'huile. L'amandier prospère en Provence et son fruit s'emploie en confiserie (dragées), ainsi que celui du noisetier, très commun. Outre ces fruits que l'on consomme frais ou séchés, la France produit des olives, qui doivent subir une préparation minutieuse pour être propres à la consommation : il faut en effet enlever leur amertume par macération dans des solutions de soude ou de potasse, puis les laver et les conserver dans la saumure, avec ou sans fermentation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amandier châtaignier noisetier noyer olivier La conservation par le froid Les procédés industriels de conservation par le froid permettent d'étaler la vente des fruits frais sur les mois creux. On dit que les fruits sont « fragiles « (fruits à noyau, fruits rouges, raisin) ou « résistants « (pommes, poires), selon la durée de leur conservation, qui va de quelques semaines pour les premiers à plusieurs mois pour les autres. Les fruits cueillis subissent une « préréfrigération « (refroidissement à 4 o C dans les vingt-quatre heures suivant la cueillette), pratiquée dans les stations fruitières et dans les gares frigorifiques ; ils subissent ensuite la conservation proprement dite, qui les maintient entre 0 et 4 o C jusqu'à leur remise sur le marché. Il faut ajouter des installations de congélation rapide à - 18 o C (fruits dits surgelés), qui permet la conservation prolongée des fruits fragiles, mais exige des détaillants un équipement assez onéreux, ces fruits ne pouvant supporter longtemps une température normale après décongélation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats conservation récolte récolte - La récolte des fruits Complétez votre recherche en consultant : Les médias fruits - les mûres fruits - quelques productions des pays tempérés Les livres fruits - régime de bananes en Polynésie, page 2078, volume 4 fruits, page 2080, volume 4 fruits, page 2081, volume 4 fruits, page 2082, volume 4 fruits, page 2083, volume 4 Les indications bibliographiques A. Aeppli, U. Gremminger, Ch. Rapillard et Röthlisberger, Cent variétés de fruits, Zollikofen, Suisse, 1983. M. Guillaume, M.-Y. de Blaunac et E. Scotto, la Passion des fruits exotiques et des légumes, Flammarion, Paris, 1989. M. Marion, Y. Jacquot et J.-F. Thiault, les Spécialités du rayon fruits et légumes, CTIFL, Paris, 1989. M. Viard, Fruits et légumes du monde, Hatier, Paris, 1995.

« fleur.

Le pollen fertile provient d'une autre variété.

Il est transporté par les insectes.

La multiplication par semis est cependant employée par les sélectionneurs : dans la population nouvelle obtenue, ils tentent de repérer un individu présentant des caractères nouveaux intéressants.

La connaissance des lois de l'hérédité leur permet de mieux choisir les parents qui seront à l'origine des graines, en fonction des qualités recherchées. Pour obtenir une fructification plus précoce et plus régulière, on peut pratiquer des élagages constituant ce qu'on appelle la taille.

La taille de formation, pratiquée sur le jeune arbre, permet d'obtenir une charpente équilibrée.

Elle est suivie de la taille de fructification, au cours de laquelle on ne conserve que le nombre de bourgeons à fleurs qu'on estime raisonnable.

On peut tailler en hiver et au cours de l'été. Les variétés cultivées sont plus sensibles que les variétés sauvages aux parasites animaux et végétaux.

En outre, le rassemblement d'un grand nombre d'individus d'une même variété favorise la propagation des maladies.

Aussi est-il nécessaire de traiter les arbres en pulvérisant des substances chimiques fongicides et insecticides sur le tronc, les feuilles et les fruits.

On pratique des traitements d'hiver avec des composés très actifs qu'on ne peut employer que pendant le repos de la végétation, et des traitements de printemps, appliqués successivement quand les bourgeons se gonflent, quand ils vont éclore, quand la fleur est fanée, puis sur le fruit en formation, autant de fois qu'il sera nécessaire.

Malheureusement, les parasites peuvent acquérir une résistance aux produits de traitement, de même que certains microbes pathogènes acquièrent une résistance aux antibiotiques.

D'autre part, les produits de traitement provoquent la raréfaction des animaux utiles qui détruisaient les parasites.

L'homme doit rechercher constamment de nouvelles armes pour poursuivre une lutte dont l'issue est encore incertaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arboriculture arbres - Les utilisations de l'arbre bouture élagage fongicide greffe - 1.BOTANIQUE hétérozygote horticulture insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Les insectes pollinisateurs insecticide pollinisation recépage semis tavelure Les médias marcottage Le verger français Grâce à sa situation géographique et à son climat tempéré, la France peut produire des fruits sous toutes ses latitudes ; sa production fruitière joue un rôle important dans son agriculture et place le pays parmi les principaux producteurs mondiaux.

Une très petite partie de cette production est exportée en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suisse, au Benelux, et le marché intérieur absorbe le reste : la consommation de fruits par habitant est de 60 kg environ par an. Le verger français, très disséminé, compte environ 180 millions d'arbres, répartis, en gros, en 17 espèces aux innombrables variétés ; celles-ci, adaptées à la diversité des sols, des climats et des méthodes de culture, font malheureusement obstacle à la rationalisation de la production.

Le Conseil supérieur de l'agriculture cherche à remédier à l'irrégularité de la production en quantité et en qualité, et de sérieux efforts sont faits pour étaler la production dans le temps et éviter les mois creux de décembre à mai, par la recherche et la culture de variétés hâtives et tardives, ainsi que par la conservation industrielle des fruits. »

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