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Les plantes sont les formes les plus élaborées de la vie végétale.

Publié le 23/11/2013

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Les plantes sont les formes les plus élaborées de la vie végétale. Leurs organes différenciés se partagent les fonctions physiologiques nécessaires à la vie en milieu terrestre : approvisionnement en eau et sels minéraux, photosynthèse, reproduction. Certaines réalisent des associations symbiotiques ou parasitaires, d'autres sont adaptées à des milieux déficients. L'homme a su profiter des plantes et, depuis le néolithique, provoquer des modifications pour obtenir les meilleures qualités et les meilleurs rendements. Dans son acception la plus courante, le terme de plante désigne les végétaux fixés au sol par leurs racines (angiospermes, gymnospermes, ptéridophytes) et que l'on peut « planter ». Par extension, il est appliqué aux bryophytes et aux algues pluricellulaires qui ne possèdent pas de racines, plus rarement aux champignons et aux lichens. Des bryophytes aux plantes supérieures, l'appareil végétatif comprend un axe, la tige, dressée ou non, plus ou moins ramifiée, et portant latéralement les feuilles, organes aplatis spécialisés dans la photosynthèse. Des ptéridophytes aux plantes supérieures, l'appareil végétatif comporte en plus des racines, dont le rôle dans l'absorption de l'eau et des sels minéraux est primordial. Complétez votre recherche en consultant : Les livres plantes - les plantes supérieures, page 3928, volume 7 L'anatomie de la plante Les organes des plantes supérieures sont constitués de tissus, groupes de cellules spécialisées dans une fonction précise. Les principaux tissus sont les tissus de revêtement (épiderme, liège), les tissus conducteurs (xylème et phloème), les parenchymes (parenchyme assimilateur chlorophyllien des feuilles, parenchymes de réserve de l'écorce ou de la moelle des tiges), les tissus de soutien qui donnent la rigidité à la plante (sclérenchyme, xylème secondaire ou bois devenu non fonctionnel), les tissus sécréteurs (de latex, de résine). L'étude des tissus s'appelle l'histologie ; celle de leur répartition dans les organes s'appelle l'anatomie. Chez les végétaux, la croissance est continue, et assurée par des groupes de cellules restées embryonnaires, les méristèmes. Les divisions cellulaires y sont nombreuses. Une fois formées, les nouvelles cellules grandissent, puis se différencient : elles acquièrent des caractéristiques morphologiques et physiologiques propres au tissu qu'elles vont constituer. Les méristèmes primaires, situés à l'extrémité des tiges et des racines, sont responsables de la croissance en longueur et de la formation des feuilles. Les méristèmes secondaires, présents seulement chez les gymnospermes et les angiospermes dicotylédones, permettent la croissance en épaisseur. Ce sont deux couches de cellules disposées en manchons concentriques dans les racines et les tiges. La plus interne, le cambium, augmente par ses divisions le nombre des cellules conductrices : le xylème secondaire, ou bois, vers l'intérieur, et le phloème secondaire, ou liber, vers l'extérieur. À la périphérie, l'assise subéro-phellodermique, ou phellogène, est à l'origine du suber, ou liège, tissu protecteur des tiges et des racines âgées. La disposition des tissus conducteurs varie avec le groupe. Dans les organes jeunes, elle diffère selon qu'il s'agit d'une racine ou d'une tige. Au contraire, les racines et les tiges âgées des arbres, constituées en majorité de bois, tissu conducteur secondaire, ont une organisation voisine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats méristème Anatomie et rôle de la racine. Les derniers centimètres de l'extrémité de la racine sont la partie la plus jeune, mais aussi la plus active physiologiquement. La croissance continue fait progresser la racine dans des zones toujours nouvelles du sol, permettant une exploitation accrue des réserves en sels minéraux indispensables. L'extrême pointe, protégée par la coiffe, est le méristème primaire. À un ou deux centimètres de l'extrémité, les cellules superficielles se prolongent à l'extérieur en un long poil absorbant. Plus haut, les poils absorbants vieillis se flétrissent et se détachent. Le corps de la racine comprend l'écorce avec plusieurs épaisseurs de cellules, puis, séparé de l'écorce par l'endoderme, le cylindre central où se différencient les cellules conductrices. Xylème et phloème primaires sont disposés en massifs alternant le long de l'endoderme. Les massifs sont en nombre réduit (de 2 à 5) chez les dicotylédones ; plus nombreux chez les monocotylédones. Un cambium s'installe entre les massifs de xylème et de phloème chez les dicotylédones et les gymnospermes. La partie supérieure de la racine, la plus âgée, s'accroît alors en diamètre. Par la surface de ses parties jeunes, et les poils absorbants, la racine prélève, dans la solution du sol, l'eau et les sels minéraux qui lui sont nécessaires. Soit ils empruntent le réseau des parois cellulaires, qu'ils imprègnent, et atteignent le niveau de l'endoderme, soit ils pénètrent directement, par osmose ou par prélèvement actif, dans les cellules ; le transfert se fait alors de cellule à cellule. À partir de l'endoderme, eau et sels minéraux transitent de cellule à cellule et sont sécrétés dans les vaisseaux du xylème, où ils constituent la sève brute. Celle-ci montera par le réseau des vaisseaux jusqu'aux feuilles. L'extrémité de la racine reçoit par le réseau des tubes criblés du phloème les substances organiques élaborées au niveau des feuilles, en particulier les glucides qui sont dégradés par les mitochondries, fournissant l'énergie nécessaire à son activité. L'écorce de la racine âgée sert de lieu de stockage de réserves : amidon localisé dans des plastes, saccharose, inuline, dissous dans le suc vacuolaire. Les racines établissent des relations particulières avec la microflore du sol. Par exemple, des associations symbiotiques se constituent entre les racines des légumineuses et des bactéries du genre Rhizobium, entre celles de l'aulne et un actinomycète du genre Frankia. Il en résulte des nodosités qui fixent l'azote de l'air et le restituent à la plante sous forme d'acides aminés. L'extrémité de la racine est fréquemment mycorhizée. Il s'agit d'une symbiose entre un mycélium de champignon et la racine qui n'a plus de poils absorbants. Le mycélium prélève eau et sels minéraux, qu'il transfère à la racine. Celleci, en contrepartie, fournit au champignon des substances organiques. Certaines plantes hémiparasites ou parasites de plantes supérieures ont un système radiculaire réduit ou absent ; il est remplacé par des suçoirs qui s'introduisent dans la plante hôte, prélevant soit la seule sève brute dans le xylème (cas du gui), soit des substances élaborées dans le phloème (cas de la cuscute). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cuscute dicotylédones écorce endoderme gui gymnospermes liber méristème mycorhize poil - Les poils des végétaux racine - 1.BOTANIQUE sève symbiose tubercule Anatomie des tiges. L'extrémité d'une tige est incluse dans un bourgeon. Celui-ci comprend un massif de cellules embryonnaires, le méristème, protégé par les plus jeunes feuilles et, éventuellement, des écailles chez les espèces ligneuses. Le méristème de la tige, par son fonctionnement, augmente la longueur de la tige et émet de nouvelles feuilles. Les parties jeunes de la tige sont protégées par un épiderme. Dans l'écorce se différencient les faisceaux conducteurs dans lesquels le xylème, interne, est superposé au phloème, plus externe. Comme dans les racines, le cambium s'installe entre xylème et phloème primaires des dicotylédones et des gymnospermes, et il permet l'augmentation du diamètre de la tige. L'épiderme est alors rompu et remplacé par le liège. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bourgeon cambium cuticule - 1.BOTANIQUE gymnospermes liège méristème monocotylédones tige Anatomie des feuilles. La feuille est constituée du limbe, partie aplatie et chlorophyllienne, du pétiole et de deux stipules, souvent caduques. Les deux faces du limbe sont protégées par des épidermes recouverts d'une cuticule imperméable à l'eau et aux gaz. Des perthuis existent cependant au niveau des stomates (voir ce mot). Entre les épidermes, le mésophylle est un tissu chlorophyllien, ménageant entre les cellules des espaces aérifères ouverts sur l'extérieur par l'ostiole des stomates. Le mésophylle est parcouru par de nombreuses petites veines formées de cellules conductrices : les nervures. Les feuilles sont le siège de la transpiration, qui est une perte d'eau pour la plante, et, à la lumière, de la photosynthèse et de la transformation des nitrates en acides aminés. Avec les glucides issus de la photosynthèse, les acides aminés entrent dans la composition de la sève élaborée et sont distribués aux autres parties de la plante par le phloème. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cuticule - 1.BOTANIQUE feuille stomate Les livres plantes - poils en bouclier couvrant les stomates de la face inférieure de la feuille du chalef du Japon, page 3928, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les livres plantes - répartition des tissus dans les tiges et dans l'extrémité des racines, page 3929, volume 7 Le fonctionnement de la plante Comme tout être vivant, la plante a besoin d'eau, de nutriments, d'énergie pour assurer sa survie et sa croissance. Autotrophe au carbone et à l'azote, elle synthétise sa matière vivante à partir du dioxyde de carbone de l'air et des sels minéraux du sol (dont les nitrates, les phosphates, le potassium), en utilisant l'énergie lumineuse (voir photosynthèse). L'approvisionnement en eau, réalisé par les racines, compense les pertes dues à la transpiration. La circulation de la sève montante dans les vaisseaux du xylème est entraînée par l'appel d'eau provoqué par la transpiration foliaire et par la poussée radiculaire. Celle-ci serait due à la sécrétion continue de sève dans les vaisseaux du xylème par les cellules voisines. En cas de déséquilibre, la plante se flétrit si les pertes d'eau sont plus fortes que l'absorption. Pour limiter les pertes d'eau, les stomates se ferment durant les heures les plus chaudes du jour. Au contraire, le matin, c'est l'absorption qui peut être la plus forte, et l'on voit poindre à l'extrémité des feuilles de diverses plantes des gouttelettes d'eau : c'est la guttation. La régulation de la croissance se fait sous le contrôle de substances de croissance (auxines, cytokinines, éthylène, gibbérellines...) à action hormonale, ou de pigments sensibles à certaines longueurs d'onde de la lumière. Le phytochrome, par exemple, sensible au rouge lointain, joue un rôle dans la germination de nombreuses graines. Les corrélations entre bourgeons ou entre organes sont le résultat d'interactions contrôlées par les substances de croissance. Ainsi, le bourgeon terminal domine et inhibe le développement des bourgeons sous-jacents. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abscissique (acide) évapotranspiration ferrédoxine photosynthèse producteurs sève transpiration - 2.BOTANIQUE La reproduction. Après une période de croissance suffisante, la plante se reproduit. La reproduction sexuée (voir les dossiers fleurs et reproduction) aboutit chez les angiospermes à la production de fruits issus de la transformation du pistil et de graines issues des ovules. Les graines sont les organes de dissémination de l'espèce. La reproduction sexuée assure une certaine diversité génétique. Toutefois, en cas d'autofécondation, on aboutit à des lignées pures où tous les individus ont le même patrimoine génétique. De nombreuses plantes sont multipliées par voie végétative. Le mode de multiplication végétative naturelle le plus courant est dû à la ramification des tiges souterraines, ou rhizomes. Les parties anciennes du rhizome se détruisent, isolant les extrémités jeunes (fougère-aigle, iris, muguet). Les racines avec bourgeons du dahlia, les tubercules de pomme de terre (tiges souterraines) sont à l'origine de nouveaux individus. Le bouturage est la production de plantes à partir de fragments que l'on fait s'enraciner. Dans le marcottage, on provoque l'enracinement avant de détacher le fragment. Depuis plusieurs décennies, des plantes cultivées sont produites en grandes quantités par micropropagation. Les boutures sont des fragments très réduits, voire des cellules isolées, qui, élevés en tubes sur des milieux synthétiques stériles, ont la propriété de régénérer des plantes entières. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autofécondation bouture fleurs - Biologie florale graine marcottage muguet - 1.BOTANIQUE reproduction - La reproduction végétale rhizome semence Les médias marcottage Accidents et maladies des plantes. Les plantes, comme les animaux, sont susceptibles d'être affectées aussi bien par les agents externes (conditions de sol, facteurs climatiques) que par les parasites. La mauvaise qualité du sol provoque des maladies physiologiques comme les carences. Elles sont dues à l'insuffisance d'approvisionnement en un élément minéral indispensable (bore, manganèse), à l'excès de calcaire soluble qui entraîne des difficultés de l'alimentation en fer par exemple. Les carences se manifestent souvent par des chloroses, c'est-à-dire une décoloration du feuillage. L'excès d'azote provoque la verse des céréales. Un sol gorgé d'eau peut être asphyxiant, ce qui a pour conséquence une mauvaise oxygénation de l'appareil radical. Les accidents climatiques peuvent être le gel, la sécheresse, la foudre, la grêle, les tempêtes qui provoquent la chute des arbres (qui sont alors dits chablis) ou la verse des céréales. La pollution de l'air (SO2, NO2, fluor) produit des altérations du feuillage et un abaissement du pH des eaux du sol (acidification). Les maladies les plus fréquentes sont dues à des parasites : insectes, champignons, bactéries, virus, mycoplasmes. Les attaques fongiques, bactériennes ou virales créent quelquefois de véritables épidémies, comme la « maladie hollandaise » de l'orme dont l'agent est un champignon ascomycète, Ceratocystis ulmi , qui envahit et obstrue les vaisseaux du xylème. Les maladies cryptogamiques sont d'autant plus redoutables dans les cultures que celles-ci sont des lignées pures ou des clones, c'est-à-dire des plantes ayant toutes le même génome (par exemple, les clones de pommes de terre multipliées par leurs tubercules). Si le parasite développe une virulence à laquelle le clone est sensible, il s'ensuit une extension rapide et générale de la maladie. C'est ainsi que survint la famine d'Irlande de 1845-1846, les récoltes de pommes de terre ayant été détruites par le mildiou ( Phytophtora infestans ). Des clones résistants doivent sans cesse être sélectionnés et mis sur le marché, mais le parasite est capable de développer de nouvelles souches virulentes en contournant la résistance. L'hétérogénéité génétique des plantations est un facteur qui peut s'opposer à la généralisation de telles maladies. Les moyens de lutte sont divers : brûlage des sujets infectés comme les rosacées attaquées par le feu bactérien ( Erwinia amylovora), traitements antifongiques préventifs à la bouillie bordelaise mise au point par Millardet en 1885 (sels de cuivre, soufre et chaux pulvérisée), et qui a fait ses preuves contre le mildiou de la vigne ( Plasmopara viticola). Aujourd'hui, de nombreuses substances de synthèse, plus ou moins spécifiques, sont utilisées contre divers agents infectieux. Les variétés d'oeillets ou de pommes de terre virosées sont débarrassées de leurs virus par chauffage et par l'isolement et la mise en culture en conditions stériles, sur milieu synthétique, du méristème de la tige. La lutte contre les maladies passe, d'une part, par le maintien d'une grande diversité génétique et, d'autre part, par la sélection de variétés résistantes, ou, mieux, de variétés « multirésistantes », qui, seules, peuvent être cultivées à grande échelle sans trop de risques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats a zote chlorose clones fertilisante (substance) fongicide mildiou Millardet Alexis mosaïque oïdium phylloxéra phytoalexine phytopathologie piétin - 1.PHYTOPATHOLOGIE rouille - 2.AGRONOMIE Complétez votre recherche en consultant : Les livres plantes - schémas, page 3930, volume 7 plantes - plantes et cycle de la matière, page 3932, volume 7 plantes, page 3934, volume 7 plantes, page 3935, volume 7 plantes, page 3936, volume 7 plantes, page 3937, volume 7 plantes, page 3938, volume 7 plantes, page 3939, volume 7 plantes, page 3940, volume 7 plantes, page 3941, volume 7 plantes, page 3942, volume 7 plantes, page 3943, volume 7 Les plantes carnivores Les plantes carnivores sont des plantes capables de digérer les animaux qu'elles capturent. Les plantes qui ne font qu'attirer et retenir les insectes (par exemple Lychnis viscaria) ne sont pas des plantes carnivores. Les plantes vertes carnivores se nourrissent, comme toutes les autres plantes vertes, de sels minéraux, de gaz carbonique et d'eau (photosynthèse). La digestion des animaux capturés leur apporte surtout un complément azoté et phosphaté, indispensable quand elles vivent dans un milieu pauvre en azote. Les plantes carnivores appartiennent surtout aux phanérogames, qui comptent environ cinq cents espèces réparties en six familles. On connaît aussi quelques mousses et un champignon carnivores. En Europe, les plantes carnivores les plus connues sont les grassettes (genre Pinguicula), les utriculaires (genre Utricularia) et les rossolis (genre Drosera). Toutes ces plantes, devenues très rares, sont en France protégées par la loi. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats a zote drosera grassette phanérogames photosynthèse protection de la nature - La mise en oeuvre de la conservation de la nature - La sauvegarde des espèces menacées utriculaire Capture et digestion des proies. Les modes de capture, très variés, peuvent en fait se ramener à deux. Le premier groupe de plantes, représenté par les grassettes ou les népenthès (genre Nepenthes), piège ses proies de manière passive. Les grassettes les retiennent à l'aide de substances poisseuses élaborées par des glandes situées sur la face supérieure de la feuille. D'autres glandes portées à l'extrémité de longs poils sécrètent des enzymes digestives. On en compte jusqu'à 25 000 par cm2. La digestion dure de un à quatre jours. Les népenthès, plantes épiphytes de Madagascar et d'Indonésie, possèdent de longues urnes, ou ascidies, à l'extrémité de leurs feuilles. La paroi interne de l'urne est glissante et garnie de poils orientés vers le fond où se trouve un liquide digestif. Les ascidies peuvent piéger de petits animaux tels que des petits mammifères ou des batraciens. Le second groupe de plantes piège ses proies de manière active. Les utriculaires, plantes aquatiques, sont pourvues de pièges spécialisés ayant la forme d'une urne fermée par un clapet, qui contient une substance visqueuse riche en enzymes digestives. Ces urnes s'ouvrent lorsqu'une proie (copépode, larve de moustique) touche les poils entourant le clapet. Une dépression créée à l'intérieur de l'urne provoque un courant d'eau qui entraîne la proie à l'intérieur, où elle sera digérée. Les droseras et la dionée d'Amérique (Dionaea muscipula) capturent leurs proies par des mouvements des feuilles. Chez les droseras, les poils glandulaires se rabattent sur la proie venue se poser au centre de la feuille. Chez la dionée, la feuille excitée par une proie se replie suivant la nervure médiane. Les poils raides bordant la feuille s'enchevêtrent et assurent la fermeture du piège. Dans tous les cas, la plante absorbe des peptides ou des acides aminés produits par l'action des enzymes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dionée drosera feuille grassette népenthès poil poil - Les poils des végétaux utriculaire Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dionée drosera grassette népenthès phanérogames utriculaire Les plantes cultivées Dérivées à l'évidence de formes sauvages, les plantes cultivées aujourd'hui connues, qu'elles aient été abandonnées ou soient encore utilisées, ont néanmoins le plus souvent une origine difficile à mettre en évidence, du fait de l'absence de témoins cohérents de leur évolution ou bien de la profondeur des transformations qu'elles ont subies. Dans toutes les civilisations traditionnelles, leur origine est mythique : les plantes cultivées propres à chacune d'entre elles résultent d'une révélation divine, voire de la métamorphose d'un dieu que le consommateur s'assimile en les mangeant. Ce dieu peut souvent être - et à juste titre, compte tenu du rôle de la photosynthèse dans le règne végétal - le Soleil. Par exemple, dans la civilisation chinoise, l'agriculture a été apportée à l'humanité par l'empereur légendaire Shen Nong, dont le règne est censé s'être déroulé au IIIe millénaire avant J.-C. ; de même, le maïs, en Amérique précolombienne, résulte d'un don divin dans toutes les ethnies qui l'exploitent. On considère aujourd'hui que l'homme a commencé à cultiver les plantes lors de la révolution néolithique, qui marque le passage des sociétés humaines de la chasse et de la cueillette à l'agriculture proprement dite. Cette transformation, bien que vraisemblablement moins brutale que ce que suggère le terme de révolution, paraît s'être située, au moins au Proche-Orient, vers 8000 avant J.-C. L'apparition des plantes cultivées s'est faite bien après l'utilisation de la flore spontanée par l'humanité. Toutes les sociétés de chasseurs-cueilleurs ont un savoir traditionnel extrêmement étendu concernant l'identification des plantes sauvages, leurs propriétés, les traitements - lavage, rouissage, torréfaction, cuisson - qui visent à en améliorer les qualités nutritives, à les débarrasser d'éventuels produits toxiques, ou, au contraire, à renforcer leur pouvoir nocif ou psychotrope. Assez logiquement, ce sont, parmi les techniques culturales, celles qui sont relatives à la récolte qui ont été développées les premières : l'abondance des microlithes, minuscules triangles tranchants de silex, correspond vraisemblablement à la cueillette d'épis de céréales spontanées au moyen de faucilles primitives, dont les dents venaient garnir la rainure d'une pièce arquée de bois ou de corne. La reproduction par voie végétative, plantation de boutures, rhizomes, tubercules, a sans doute précédé en zones tropicales humides et équatoriales le semis de graines, véritable investissement à terme, puisqu'il retire de la consommation immédiate des quantités dont la restitution accrue est espérée au bout de plusieurs mois. La préparation du sol, par destruction, ou au moins la limitation de la flore spontanée par labour ou incendie, la protection des cultures par désherbage et déparasitage, par voie manuelle, voire incantatoire dans les sociétés traditionnelles, mécanique ou chimique de nos jours, sont survenues plus tardivement. Les plantes cultivées appartiennent aux différents groupes du règne végétal : algues, champignons, végétaux supérieurs. Leur diversité est telle qu'un regroupement botanique a peu de signification. Tout au plus peut-on noter l'intérêt des graminées et des légumineuses, dû à leurs graines, de récolte et de stockage aisés, et riches, les premières en glucides, les secondes en protides et souvent en lipides (arachide, soja), et aussi à leur paille, ou fanes, matériau de construction et aliment du bétail. Assez loin derrière ces familles viennent les solanacées, avec des légumes (pomme de terre) et des fruits (tomate, aubergine, poivron...), des poisons et psychotropes (jusquiame, tabac), les crucifères, les cucurbitacées. La classification par zone géographique d'origine n'a plus guère, de nos jours, d'intérêt que pour l'histoire de la mise en culture : le degré de connaissance du monde, la rapidité des transports, l'aisance financière des consommateurs des pays industrialisés ont rendu cosmopolites les espèces les plus appréciées. C'est finalement une association des caractéristiques botaniques les plus élémentaires et des modes d'utilisation qui est le plus commode à faire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agriculture - Histoire de l'agriculture cueillette (économie de) domestication domestication - La domestication végétale mythologie - Les mythes de la création Les plantes alimentaires. Les plantes cultivées alimentaires contribuent notamment à l'apport énergétique des repas humains, par leurs glucides et par leurs lipides. Les céréales y jouent un rôle fondamental dans les civilisations traditionnelles : riz dans toute l'Asie des moussons, blé en zone tempérée, maïs en Amérique, sorgho et mil en Afrique. En zone chaude et humide, ce sont en général les racines et tubercules qui les remplacent : manioc, taro, igname. Il existe cependant un tubercule, la pomme de terre, qui est bien adapté à des climats frais et pluvieux. Les plantes à huile sont, elles aussi, caractéristiques de zones déterminées, qui recourent néanmoins souvent à des graisses animales (beurre, saindoux, graisse d'oie) : l'olivier du pourtour méditerranéen, la noix de coco du Pacifique, le colza des pays tempérés. Le soja a une place à part, due à sa richesse en lipides et en protides ; originaire d'Extrême-Orient, il a connu, aux États-Unis notamment, une extension prodigieuse, liée aux difficultés d'approvisionnement créées par la Seconde Guerre mondiale. Les fruits, noix, amandes, pour autant qu'ils ne se rangent pas dans l'une des catégories précédentes et sont consommés tels quels, sont extrêmement variés. L'espèce humaine en est friande, et leur consommation ne cesse d'augmenter à partir d'un certain niveau de revenu. Il en est de même pour les légumes. Les épices ont connu de meilleures époques que le temps présent : agents de conservation, ou du moins considérées comme tels, elles étaient fort recherchées lorsqu'on ne possédait que des procédés sommaires de conservation du poisson et des viandes. Certaines plantes, produisant du sucre ou de l'amidon, sont susceptibles de donner de l'alcool, aux effets bien connus : les fruits, et tout particulièrement le raisin, certaines céréales telles que l'orge, voire la pomme de terre. Les civilisations traditionnelles connaissent pour la plupart des plantes cultivées pour leurs propriétés euphorisantes ou excitantes. Leur usage était en général circonscrit par son caractère religieux ou tout au moins social : tabac, coca, opium tiré du pavot, chanvre indien (kif au Maghreb, bhang en Inde), noix de cola, peyotl ; le développement de la culture de ces plantes a en général pour double caractéristique d'approvisionner un commerce illicite fort actif et d'apporter aux agriculteurs un revenu très supérieur à celui des autres productions. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - L'évolution des habitudes alimentaires amandier artichaut aubergine blé céréales chou cocotier colatier colza crucifères épice excitant huile igname légumes maïs manioc mil noix olivier pomme de terre riz soja sorgho taro Les plantes fourragères. Elles servent à l'alimentation du bétail. Suivant le mode d'exploitation, on peut distinguer : les pâturages, où l'intervention de l'homme est très limitée : les prairies temporaires, qui sont semées et maintenues pendant six ans environ et dont la production est soit fauchée, soit pâturée ; les prairies artificielles, constituées surtout par des légumineuses semées et cultivées pendant quelques années seulement, et toujours fauchées ; les plantes sarclées fourragères (betterave, carotte, chou, etc.). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats betterave carotte chou fourrage pâturage Les plantes industrielles. Les plantes industrielles fournissent des matériaux à l'artisanat et à l'industrie. Les plantes à fibres donnent des textiles (coton, lin, chanvre, jute, etc.) ou des pâtes à papier (sapin, épicéa, peuplier, hêtre, alfa, bambou, etc.). Les plantes oléagineuses alimentent les savonneries (palmier à huile, arachide, cocotier, colza), l'industrie des peintures et vernis (lin, caméline) et la fabrication des cires (palmier carnauba, cirier). Les plantes à latex font l'objet d'une exploitation intense depuis l'invention du pneumatique ; elles représentent la plus grande partie des arbres cultivés pour d'autres usages que la consommation de leurs fruits ou l'utilisation de leur bois. Le bambou est utilisé pour construire des maisons, la calebasse, pour fabriquer des récipients. Les plantes à essences fournissent des parfums (rose, lavande, réséda, etc.). Les plantes à résine appartiennent pour la plupart à la famille des conifères (pin maritime). Citons encore : les plantes à tanin (chêne, bouleau, châtaignier, sapin et pin), les plantes tinctoriales (garance, henné, pastel, indigo, etc.), dont l'importance économique a chuté depuis la découverte de colorants synthétiques. Dans l'exploitation du bois, on distingue les bois d'oeuvre, utilisés en construction et dans les mines (sapin, épicéa, pin, châtaignier, orme), en menuiserie (chêne, sapin, noyer et bois exotiques : acajou, palissandre, teck, okoumé, etc.), en lutherie (épicéa, érable, cornouiller, etc.), les bois à papier, dont l'importance économique est croissante, faute de produits de remplacement, et les bois de chauffage. Les plantes ornementales connaissent un fort développement : l'urbanisation et l'élévation du niveau de consommation ont conduit à une diversification considérable des espèces et variétés proposées à la vente, tant comme plantes en pots que comme fleurs coupées, d'autant que les progrès des techniques de multiplication ont permis la vulgarisation de groupes autrefois difficiles à obtenir, comme les orchidées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acajou alfa arachide bambou bois - 1.BOTANIQUE bouleau calebasse chanvre châtaignier cocotier colorant colza cornouiller c oton dahlia épicéa érable garance henné hêtre indigo jute latex lavande lin noyer o koumé orchidées o rme palissandre palmier papier papier - La pâte à papier parfum - La fabrication du parfum pastel [1] peuplier pin réséda résine rosier sapin savon tanin teck Les plantes médicinales. Les plantes médicinales sont des plantes, également appelées « simples », auxquelles on reconnaît des propriétés curatives et à partir desquelles on confectionne des remèdes. L'usage des plantes médicinales a longtemps été lié non seulement à l'empirisme, mais aussi à la magie. Les Chinois, qui, vers 2700 avant J.-C., connaissaient déjà près de mille espèces, dont bon nombre sont encore utilisées, croyaient que les fleurs et les fruits agissent sur la moitié supérieure du corps, les tiges et les racines traitant la moitié inférieure. Des tablettes d'argile de la bibliothèque d'Assurbanipal, roi d'Assyrie au VIIe siècle avant J.-C., attestent que les médecins tenaient compte, pour choisir l'espèce et la partie de la plante, de la position des astres dans le ciel. Le Grec Hippocrate (Ve siècle avant J.-C.), surnommé le « père de la médecine », mentionna quelque deux cents espèces, dont de nombreuses provenaient d'Inde et d'Égypte. La médecine hippocratique reposait sur la doctrine des quatre humeurs : on pensait que le régime alimentaire et les plantes, laxatives ou émétiques, par exemple, modifiaient la quantité et la composition des humeurs. Sous le règne de Néron, vers l'an 50 de notre ère, Pedanius Dioscoride indiqua, dans son De materia medica (« Sur la matière médicale »), la description, l'habitat et les propriétés curatives de six cents plantes ; ce fut, pendant 1 500 ans, un ouvrage de référence. Au Moyen Âge, ce furent les moines, surtout les bénédictins, qui soignèrent les malades. Ils utilisaient des plantes dont la culture, d'abord limitée aux jardins des monastères, se répandit ensuite chez les laïques, nobles et paysans. Aujourd'hui, il existe encore d'importantes cultures de plantes médicinales en Europe, pour les besoins de l'herboristerie et de l'industrie pharmaceutique. Vers 1530, le célèbre alchimiste et médecin suisse Paracelse critiqua la thérapeutique de Dioscoride, contestant que la même plante puisse traiter plusieurs maux. Selon lui, chaque maladie trouve son remède spécifique dans la nature. Il était partisan de la doctrine des signatures, qui suppose une certaine ressemblance entre l'organe atteint et la plante susceptible de le soigner. Ainsi, on a pensé que le pissenlit agissait sur la jaunisse, la sanguinaire sur les hémorragies. Ce principe, selon lequel les semblables se guérissent par les semblables, se retrouve en médecine populaire et en homéopathie. Aujourd'hui, la science s'efforce de faire la part de l'expérience authentique et de l'interprétation magique pour exploiter les possibilités thérapeutiques des plantes. On découvre sans cesse de nouvelles substances actives dans les végétaux. Ainsi, on a isolé chez Rauvolfia serpentina, de la famille des apocynacées, plante originaire de l'Inde et employée comme calmant en médecine populaire depuis des siècles, des alcaloïdes (dont la réserpine) très efficaces dans le traitement de l'hypertension artérielle et des névroses. Cependant, de nombreuses plantes médicinales contiennent aussi des substances toxiques, poisons ou stupéfiants (la digitale par exemple), souvent exploitées par l'homme : leur emploi est difficile, voire dangereux. Mais les chimistes ont pu faire l'analyse, puis la synthèse d'un grand nombre de principes actifs des plantes, comme l'aspirine (acide salicylique extrait de l'écorce du saule blanc, Salix alba). La morphine, la codéine, la papavérine sont extraites du pavot Papaver somniferum . Les synthèses facilitent le dosage et évitent les effets secondaires dus à la présence d'autres substances. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alcaloïde aspirine belle-de-nuit c oca codéine colatier dentelaire digitale émétique fumeterre hamamélis Hippocrate homéopathie médecine monastère morphine papavérine Paracelse (Theophrastus Bombastus von Hohenheim, dit) pharmacie phytothérapie simples Les livres pharmacie - frontispice d'un répertoire des plantes médicinales, page 3846, volume 7 L'amélioration génétique des plantes cultivées. L'écart constaté entre variétés cultivées et formes sauvages d'une même espèce est d'abord la conséquence d'une sélection empirique conduite sur une très longue durée, selon des règles résultant de la seule observation et en toute ignorance des phénomènes de la reproduction sexuée et de la génétique. La sélection massale a ainsi consisté à conserver comme reproducteurs les individus jugés les mieux adaptés aux objectifs des agriculteurs. Il est possible d'ailleurs que les premières espèces cultivées aient été celles qui se reproduisent par voie végétative : boutures ou rhizomes répètent à l'identique la plante dont ils proviennent, et ne posent donc pas de problème particulier. Les espèces se reproduisant par autofécondation se comportent de façon comparable. En revanche, celles qui se reproduisent par fécondation croisée présentent une variabilité de descendance déconcertante, dont l'interprétation nécessite un considérable approfondissement des connaissances d'ensemble. Le développement de l'agriculture commerciale a conduit à la création de firmes spécialisées dans la production de semences. Les succès qu'elles ont obtenus reposent, pour chaque espèce et chaque type de production, sur la variabilité génétique des collections initialement constituées à partir des variétés traditionnellement cultivées, sur la précision du travail de sélection opéré, ainsi que sur la possibilité de commercialiser de grandes quantités de semences. Avec les variétés obtenues par simple sélection, les risques sont considérables : la matière vivante est, par définition, autoreproductible. Avec les variétés obtenues par sélection et croisement, tel le maïs, ce risque disparaît : les semences commercialisées résultent de deux « étages » de croisement et ne peuvent être utilisées que pour produire des plantes à grains de consommation. Se servir de ceux-ci comme semences conduirait à une très grande hétérogénéité de la génération nouvelle, ce qui la rendrait inutilisable. De telles variétés sont dites hybrides. Le maintien pour une espèce donnée d'une variabilité génétique suffisante est une garantie de poursuite du progrès génétique, et une assurance contre les risques d'apparition d'une maladie nouvelle à laquelle serait sensible l'ensemble des représentants d'une même espèce cultivée de base génétique trop étroite. Le cas s'est produit au XIXe siècle avec l'apparition en Europe du phylloxéra, insecte parasite de la vigne, auquel l'ensemble de l'espèce Vitis vinifera, la vigne européenne, était très sensible. Le maintien de cette diversité de variétés à la disposition de l'ensemble de la communauté humaine est un autre aspect important : certains courants actuels recommandent d'adopter des dispositions permettant de breveter telle ou telle composition génétique. Les progrès, en matière de génie génétique, permettent en effet d'espérer « greffer » dans le patrimoine héréditaire de telle ou telle plante cultivée un gène venant d'une autre espèce, lui conférant des propriétés intéressantes de résistance aux maladies ou d'élaboration de constituants particulièrement originaux. Ce domaine est celui des biotechnologies (voir ce dossier). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats autofécondation biotechnologies - Les biotechnologies et l'agriculture bouture hybridation phylloxéra rhizome semence Vavilov - Vavilov Nicolas Ivanovitch Biotechnologies et plantes cultivées. Ces techniques remplacent, à au moins un stade du cycle de la plante, le sol, qui est son support habituel, par des conditions artificielles, y compris en éprouvette. Les nécessités expérimentales, puis celles des voyages spatiaux ont ainsi conduit à des cultures sans sol, dites hydroponiques, ou bien avec un sol réduit à un support inerte, les besoins de la plante étant assurés par des solutions nutritives adaptées aux besoins des végétaux, au moyen de programmes informatisés. Dans certains dispositifs, les plantes sont cultivées sans support et se développent sur un cylindre horizontal, tournant sur lui-même, de façon que la force centrifuge simule la force de gravité : les racines se développent vers l'extérieur du cylindre, les tiges et les feuilles vers l'intérieur. La culture in vitro, ou microreproduction, permet d'obtenir des plantes entières à partir de cultures de cellules ou de fragments de végétaux sur un milieu nutritif approprié, en conditions stériles. Depuis les premiers résultats obtenus en 1952, la culture in vitro est largement employée dans le monde pour obtenir des plantes maraîchères, des arbres fruitiers et des fleurs : asperge, ail, artichaut, cerisier, châtaignier, pêcher, prunier, rosier, palmierdattier (ainsi sauvés du bayoud, Fusarium oxysporum abbedinis, maladie cryptogamique qui menaçait l'existence de la variété Deglet-Nour), etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biotechnologies - Les biotechnologies et l'agriculture dattier hydroponique (culture) in vitro palmier Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ail apocynacées cannabinacées cucurbitacées greffe - 1.BOTANIQUE horticulture jusquiame légumineuses oléagineux pavot peuplier protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons économiques semis sésame solanées variété - 1.BOTANIQUE Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats broméliacées bryophytes campanule c omposées crucifères éricacées gentiane glaïeul gymnospermes jacaranda jujubier liliacées lobélie oléacées ombellifères papilionacées passiflore pédiculaire phlox rosacées végétal (règne) yucca Les indications bibliographiques G. Blondeau, Plantes carnivores, De Vecchi, Paris, 1996. H. Camefort, Morphologie des végétaux vasculaires, Doin, Paris, 1977 (1972). R. Heller, R. Esnault et C. Lance, Physiologie végétale, 2 tomes, Masson, Paris, 1989-1990. J.-C. Roland et B. Vian, Atlas de biologie végétale, tome 1, Masson, Paris, 1991 ; J.-C. Roland et F. Roland, Atlas de biologie végétale, tome 2, Masson, Paris, 1992.

« méristème primaire.

À un ou deux centimètres de l'extrémité, les cellules superficielles se prolongent à l'extérieur en un long poil absorbant.

Plus haut, les poils absorbants vieillis se flétrissent et se détachent.

Le corps de la racine comprend l'écorce avec plusieurs épaisseurs de cellules, puis, séparé de l'écorce par l'endoderme, le cylindre central où se différencient les cellules conductrices.

Xylème et phloème primaires sont disposés en massifs alternant le long de l'endoderme.

Les massifs sont en nombre réduit (de 2 à 5) chez les dicotylédones ; plus nombreux chez les monocotylédones.

Un cambium s'installe entre les massifs de xylème et de phloème chez les dicotylédones et les gymnospermes.

La partie supérieure de la racine, la plus âgée, s'accroît alors en diamètre. Par la surface de ses parties jeunes, et les poils absorbants, la racine prélève, dans la solution du sol, l'eau et les sels minéraux qui lui sont nécessaires.

Soit ils empruntent le réseau des parois cellulaires, qu'ils imprègnent, et atteignent le niveau de l'endoderme, soit ils pénètrent directement, par osmose ou par prélèvement actif, dans les cellules ; le transfert se fait alors de cellule à cellule.

À partir de l'endoderme, eau et sels minéraux transitent de cellule à cellule et sont sécrétés dans les vaisseaux du xylème, où ils constituent la sève brute.

Celle-ci montera par le réseau des vaisseaux jusqu'aux feuilles.

L'extrémité de la racine reçoit par le réseau des tubes criblés du phloème les substances organiques élaborées au niveau des feuilles, en particulier les glucides qui sont dégradés par les mitochondries, fournissant l'énergie nécessaire à son activité. L'écorce de la racine âgée sert de lieu de stockage de réserves : amidon localisé dans des plastes, saccharose, inuline, dissous dans le suc vacuolaire.

Les racines établissent des relations particulières avec la microflore du sol.

Par exemple, des associations symbiotiques se constituent entre les racines des légumineuses et des bactéries du genre Rhizobium , entre celles de l'aulne et un actinomycète du genre Frankia .

Il en résulte des nodosités qui fixent l'azote de l'air et le restituent à la plante sous forme d'acides aminés.

L'extrémité de la racine est fréquemment mycorhizée.

Il s'agit d'une symbiose entre un mycélium de champignon et la racine qui n'a plus de poils absorbants.

Le mycélium prélève eau et sels minéraux, qu'il transfère à la racine.

Celle- ci, en contrepartie, fournit au champignon des substances organiques. Certaines plantes hémiparasites ou parasites de plantes supérieures ont un système radiculaire réduit ou absent ; il est remplacé par des suçoirs qui s'introduisent dans la plante hôte, prélevant soit la seule sève brute dans le xylème (cas du gui), soit des substances élaborées dans le phloème (cas de la cuscute). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cuscute dicotylédones écorce endoderme gui gymnospermes liber méristème mycorhize poil - Les poils des végétaux racine - 1.BOTANIQUE sève symbiose tubercule Anatomie des tiges. L'extrémité d'une tige est incluse dans un bourgeon.

Celui-ci comprend un massif de cellules embryonnaires, le méristème, protégé par les plus jeunes feuilles et, éventuellement, des écailles chez les espèces ligneuses.

Le méristème de la tige, par son fonctionnement, augmente la longueur de la tige et émet de nouvelles feuilles.

Les parties jeunes de la tige sont protégées par un épiderme.

Dans l'écorce se différencient les faisceaux conducteurs dans lesquels le xylème, interne, est superposé au phloème, plus externe.

Comme dans les racines, le cambium s'installe entre xylème et phloème primaires des dicotylédones et des gymnospermes, et il permet l'augmentation du diamètre de la tige.

L'épiderme est alors rompu et remplacé par le liège.. »

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