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Les poumons assurent la respiration, une des fonctions vitales de l'organisme, en réalisant le transfert de l'oxygène vers les globules rouges et, inversement, l'élimination du gaz carbonique.

Publié le 29/11/2013

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Les poumons assurent la respiration, une des fonctions vitales de l'organisme, en réalisant le transfert de l'oxygène vers les globules rouges et, inversement, l'élimination du gaz carbonique. En cas d'interruption de la fonction respiratoire (corps étranger inhalé bloquant la progression de l'air dans les voies aériennes, coma avec arrêt respiratoire, insuffisance respiratoire terminale post-tabagique...), l'oxygénation du sang n'est plus effectuée et le déficit en oxygène au niveau tissulaire entraîne la nécrose des différents tissus, puis la mort. Le poumon est l'organe central de l'appareil respiratoire qui permet l'absorption de l'oxygène de l'air et le rejet du gaz carbonique. Pour que se fassent l'enrichissement en oxygène de l'hémoglobine et l'élimination du gaz carbonique, l'appareil respiratoire utilise un système de conduits - l'appareil ventilatoire (larynx, trachée, bronches), qui assure le transport de l'air - et une surface d'échanges entre le sang et l'air qui forme la base de la structure des poumons. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats embryogenèse - L'organogenèse - Les dérivés de l'endoderme Anatomie des poumons Les poumons forment deux masses spongieuses élastiques, situées dans la cage thoracique et protégées par les côtes. Ils ont, chez l'homme, la forme d'une pyramide, dont la base repose sur le diaphragme, qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. La face interne des poumons est en rapport avec le médiastin (partie centrale de la cavité thoracique qui contient principalement le coeur et les gros vaisseaux qui arrivent au coeur). Leur poids total est d'environ 1,3 kg chez l'homme et 1 kg chez la femme. Le poumon droit, plus volumineux, présente trois lobes (supérieur, moyen et inférieur) ; le poumon gauche n'a que deux lobes (supérieur, inférieur), et sa face interne est creusée d'une excavation, le lit du coeur. Au tiers supérieur de la face interne de chaque poumon se trouve le hile pulmonaire, qui est constitué, de chaque côté, par une bronche souche, une artère et deux veines pulmonaires. Entre les bronches et les vaisseaux se placent de nombreux ganglions lymphatiques, qui constituent les relais de la circulation lymphatique pulmonaire. Les lobes sont divisés en de multiples lobules, qui contiennent eux-mêmes des millions de petits sacs membraneux : les alvéoles pulmonaires. Les alvéoles, qui mesurent en moyenne 0,2 mm de diamètre, représentent une surface d'échange d'environ 100 m2 entre l'air qu'elles contiennent et le sang véhiculé dans les vaisseaux de leur paroi. Cette paroi alvéolaire est très mince, réduite à une ou deux couches cellulaires, où alternent les cellules pulmonaires (pneumocystes) et les capillaires au sein d'une charpente de tissu conjonctif. Un film visqueux très mince, le surfactant, tapisse l'intérieur de l'alvéole. Le ventricule droit du coeur donne naissance à l'artère pulmonaire, laquelle se divise en deux artères pulmonaires droite et gauche, qui amènent au poumon le sang veineux chargé de gaz carbonique. Ces artères se divisent successivement pour se terminer en un réseau de capillaires qui entourent les alvéoles. Sur l'autre versant, les capillaires, après oxygénation du sang, se réunissent pour former des veines pulmonaires (deux pour chaque poumon), qui ramènent à l'oreillette gauche le sang riche en oxygène. Chaque poumon est enveloppé d'une séreuse, la plèvre, qui est composée d'un feuillet externe, ou pariétal, qui adhère à la cage thoracique et au diaphragme, et d'un feuillet interne, ou viscéral, qui recouvre le poumon auquel il adhère. Entre les deux feuillets pleuraux, la cavité pleurale renferme une très faible quantité de liquide, qui facilite le glissement des poumons pendant les mouvements respiratoires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alvéole artère bronche capillaire - 1.ANATOMIE diaphragme - 1.ANATOMIE médiastin plèvre surfactant trachée Les livres poumon - voies aériennes supérieures, page 4085, volume 8 poumon - cordes vocales, page 4085, volume 8 poumon - larynx, page 4085, volume 8 Physiologie de la respiration La ventilation consiste à renouveler l'air des alvéoles pulmonaires au moyen des mouvements respiratoires. Les poumons sont gonflés et dégonflés régulièrement par les muscles de la cage thoracique et par le muscle diaphragmatique. L'inspiration est un phénomène actif : les muscles de la cage thoracique se contractent et élargissent les diamètres antérieur et latéral de la cage thoracique ; le diaphragme refoule vers le bas les organes de la cavité abdominale. L'expiration, au contraire, est un phénomène passif : tous les muscles contractés se relâchent. Habituellement, le rythme respiratoire est de quinze à seize mouvements par minute. Lors de chacun de ces mouvements respiratoires, les poumons mobilisent un volume d'air compris entre 300 et 600 millilitres. La ventilation se fait de façon automatique sous le contrôle d'un centre respiratoire qui est situé dans le bulbe rachidien. Ce centre est notamment sensible à la concentration en gaz carbonique du sang ; quand celle-ci augmente, le centre respiratoire accélère la fréquence des mouvements respiratoires pour éliminer l'excès de gaz carbonique. L'hématose, c'est-à-dire les échanges gazeux entre l'air inspiré et le sang des poumons, s'effectue au niveau de la surface alvéolaire. L'oxygène de l'air inhalé se fixe sur l'hémoglobine, qui constitue le pigment des globules rouges et ainsi le véhicule de l'oxygène. L'opération se fait par simple diffusion par suite de la différence de pression qui existe entre l'air alvéolaire et le capillaire pulmonaire. Parallèlement, le gaz carbonique dissous dans le sang (seule une très faible partie est fixée à l'hémoglobine) diffuse du sang vers l'air alvéolaire, où la pression en gaz carbonique est initialement très faible. Le poumon a également un rôle d'épuration. Au niveau de l'alvéole pulmonaire, une épuration permanente des particules polluantes inhalées est assurée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bulbe rachidien carbonique (gaz) diaphragme - 1.ANATOMIE hématose hémoglobine nez ventilation respiratoire Les médias circulation Les livres poumon - mécanique ventilatoire, page 4086, volume 8 poumon - réseau bronchique, page 4086, volume 8 poumon - vue externe des poumons, page 4086, volume 8 Exploration de la fonction pulmonaire Les symptômes qui peuvent révéler une maladie pulmonaire sont principalement une dyspnée (difficulté à respirer), une toux avec ou sans expectoration (crachat). L'hémoptysie (crachat de sang) est un symptôme fréquent ; chez le grand fumeur, elle est souvent révélatrice d'un cancer pulmonaire. Le moment clé de l'examen des poumons est l'auscultation, réalisée à l'aide d'un stéthoscope : elle permet l'analyse du son normal, conséquence du déplissement régulier des alvéoles pulmonaires (on parle de murmure vésiculaire) et la détection d'un bruit anormal (râle, souffle, etc.). La radiographie thoracique est un examen simple, peu coûteux et faiblement irradiant, qui permet l'analyse de la transparence pulmonaire normale. Les explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) ont pour objet d'évaluer les volumes aériques mis en jeu au cours de la respiration. La fibroscopie bronchique est un examen très couramment pratiqué dans l'exploration des maladies pulmonaires. Elle consiste à introduire dans la trachée, puis les bronches, un petit tuyau souple muni d'un dispositif optique qui permet de visualiser directement la muqueuse bronchique et, si nécessaire, d'effectuer un prélèvement tissulaire local (biopsie). C'est l'examen clé pour le diagnostic du cancer bronchopulmonaire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats auscultation bronchoscopie dyspnée EFR (épreuves fonctionnelles respiratoires) expectoration fibroscopie hémoptysie radiographie stéthoscope toux Les livres poumon - détail d'une angiographie pulmonaire, page 4084, volume 8 poumon - bronchographie, page 4084, volume 8 poumon - angiographie pulmonaire, page 4087, volume 8 poumon - examen tomodensitométrique (scanner) du coeur et des poumons, page 4087, volume 8 poumon - scintigraphie pulmonaire, page 4087, volume 8 La pathologie pulmonaire La bronchite chronique. La bronchite chronique peut être provoquée par des infections bronchiques à répétition. Elle peut être la conséquence d'une maladie infectieuse pulmonaire de l'enfance, mais, dans la majorité des cas, elle a pour cause un tabagisme intensif. Le premier stade de la bronchite chronique est caractérisé par une toux et par une expectoration (crachat) quotidienne, survenant notamment le matin au réveil. À ce stade, il n'y a aucune gêne respiratoire. Si l'intoxication tabagique n'est pas arrêtée, des lésions emphysémateuses du poumon vont apparaître. En effet, lorsque les petites bronchioles pulmonaires sont obstruées par une sécrétion épaisse en réaction à la pollution par le tabac, les alvéoles pulmonaires ne sont plus normalement ventilées et vont se détruire progressivement : c'est la lésion caractéristique de l'emphysème pulmonaire. Une gêne respiratoire apparaît au début seulement à l'occasion d'efforts importants, puis à l'occasion d'efforts courants (montée d'escalier), et devient ensuite permanente : on parle de dyspnée au repos. Cette insuffisance respiratoire chronique est le stade ultime de la bronchite chronique. Il n'existe pas de traitement curatif ; seul l'arrêt définitif de l'intoxication tabagique permet de ralentir, voire d'arrêter l'évolution de la maladie. La greffe pulmonaire peut dans de rares cas être proposée, mais il s'agit encore d'une chirurgie trop récente pour que l'on connaisse précisément l'espérance de vie des malades greffés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bronchite emphysème pulmonaire expectoration tabagisme toux Le cancer du poumon. Le cancer bronchique primitif (par opposition aux métastases pulmonaires d'un cancer extrathoracique) est un cancer très fréquent. Il peut être révélé par une douleur thoracique, une toux, une hémoptysie (crachat de sang qui impose la consultation d'un médecin) ou, de façon fortuite, par un cliché radiographique du thorax qui révèle une opacité pulmonaire. La fibroscopie bronchique permet de visualiser la tumeur bronchique et d'effectuer une biopsie grâce à laquelle on pourra affirmer le diagnostic. En présence d'un cancer bronchique primitif, le médecin réalise un bilan d'extension, avec notamment un scanner qui permet d'apprécier la taille de la tumeur, son extension locale et son extension aux ganglions de voisinage. On recherche également des métastases à distance et on apprécie la fonction respiratoire du sujet pour savoir s'il pourra supporter une éventuelle cure chirurgicale. Le traitement chirurgical peut être une lobectomie (ablation d'un lobe pulmonaire) ou une pneumonectomie (ablation d'un poumon). Seuls les cancers de petite taille, découverts tôt, peuvent être retirés. Dans l'immense majorité des cas, le carcinome bronchique primitif est provoqué par une intoxication tabagique chronique ; c'est dire l'importance de l'arrêt de la consommation de tabac pour éviter la survenue de ce cancer redoutable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biopsie cancer cancer - Facteurs de risque exérèse fibroscopie hémoptysie lobectomie maligne (tumeur) pneumonectomie tabagisme toux L'embolie pulmonaire. C'est une maladie très fréquente, provoquée par l'obstruction d'une ou de plusieurs branches de l'artère pulmonaire par un caillot ayant généralement migré à partir d'une phlébite des membres inférieurs. L'embolie pulmonaire se révèle par des symptômes très variés : point de côté douloureux, toux, gêne respiratoire... Elle survient le plus souvent chez un sujet alité (l'alitement favorise en effet la survenue d'une thrombophlébite des membres inférieurs), notamment après une opération chirurgicale ou un accouchement. Le diagnostic d'embolie pulmonaire est confirmé par l'angiographie pulmonaire (injection d'un produit de contraste dans l'artère pulmonaire et réalisation de clichés radiographiques répétés), qui montre la taille et le nombre de caillots, ainsi que les branches artérielles obstruées. Le traitement repose sur le traitement anticoagulant pour dissoudre le caillot. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats angiographie caillot embolie fibrinolyse phlébite scintigraphie L'asthme. C'est une maladie pulmonaire caractérisée par une gêne à la respiration (dyspnée), provoquée par une réduction du calibre des bronches (bronchoconstriction). L'évolution se fait par crises, dont le début brutal est souvent dû à l'exposition à un agent allergique (pollen, poil de chat, poussière de maison...) ou à une contrariété psychologique. La gêne respiratoire est caractéristique : l'expiration est lente, pénible, sifflante. À l'auscultation, le médecin perçoit des râles sibilants, caractéristiques du diagnostic. Le traitement repose sur l'administration de médicaments bronchodilatateurs, et notamment la théophylline. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats allergie antihistaminique asthme bronchodilatateur dyspnée théophylline Les infections pulmonaires. Elles peuvent être provoquées par de multiples agents infectieux : bactéries, virus, parasites, bacille de Koch (responsable de la tuberculose). Les bactéries (pneumocoques, staphylocoques, méningocoques...) donnent lieu à des pneumonies très stéréotypées ; on parle alors de pneumonie franche lobaire aiguë. Elle débute brutalement et se déclare par une fièvre élevée et un point de côté thoracique. La radiographie thoracique montre l'opacité de tout un lobe pulmonaire. Le traitement antibiotique permet d'obtenir rapidement la guérison. Les pneumonies provoquées par d'autres agents infectieux (virus, parasite) sont moins stéréotypées (pneumonies atypiques). Les signes cliniques sont moins marqués, l'atteinte pulmonaire peut être bilatérale. Les pneumonies atypiques graves avec insuffisance respiratoire aiguë se rencontrent particulièrement chez les sujets immunodéprimés, tels que les malades atteints du sida. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats broncho-pneumonie diplocoque pneumocoque pneumocystose pneumonie psittacose L'oedème aigu du poumon. L'oedème aigu du poumon est la manifestation pulmonaire d'une insuffisance cardiaque. Le coeur n'est plus capable d'assurer normalement la circulation du sang ; ce dernier stagne au niveau des poumons et le plasma inonde les alvéoles pulmonaires. L'oedème aigu du poumon se traduit par une gêne respiratoire importante (dyspnée aiguë), avec expectoration abondante mousseuse. Le traitement est celui de l'insuffisance cardiaque (vasodilatateurs, diurétiques, digitaline). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats coeur - Pathologie - Atteinte du muscle cardiaque (cardiomyopathie) digitale diurétique oedème vasodilatation Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arrêt respiratoire asphyxie broncho-pneumopathie chronique obstructive congestion dyspnée expectoration inhalation pleurésie pneumologie thoracotomie toux tuberculose Les médias poumon - le tabagisme Les livres imagerie médicale - cliché radiographique du thorax de face d'un malade atteint de pneumonie aiguë du poumon droit, page 2449, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cordes vocales vertébrés - L'anatomie fonctionnelle - Le tube digestif et les organes annexes Les indications bibliographiques J. Delarue, la Tuberculose, PUF, « Que sais-je ? », Paris, 1972 (1941). L. Di Menza, l'Air que nous respirons et les maladies pulmonaires, H. Veyrier, Paris, 1981. J. Vialatte, l'Asthme, PUF, « Que sais-je ? », Paris, 1983.

« capillaire - 1.ANATOMIE diaphragme - 1.ANATOMIE médiastin plèvre surfactant trachée Les livres poumon - voies aériennes supérieures, page 4085, volume 8 poumon - cordes vocales, page 4085, volume 8 poumon - larynx, page 4085, volume 8 Physiologie de la respiration La ventilation consiste à renouveler l'air des alvéoles pulmonaires au moyen des mouvements respiratoires.

Les poumons sont gonflés et dégonflés régulièrement par les muscles de la cage thoracique et par le muscle diaphragmatique.

L'inspiration est un phénomène actif : les muscles de la cage thoracique se contractent et élargissent les diamètres antérieur et latéral de la cage thoracique ; le diaphragme refoule vers le bas les organes de la cavité abdominale.

L'expiration, au contraire, est un phénomène passif : tous les muscles contractés se relâchent.

Habituellement, le rythme respiratoire est de quinze à seize mouvements par minute.

Lors de chacun de ces mouvements respiratoires, les poumons mobilisent un volume d'air compris entre 300 et 600 millilitres.

La ventilation se fait de façon automatique sous le contrôle d'un centre respiratoire qui est situé dans le bulbe rachidien.

Ce centre est notamment sensible à la concentration en gaz carbonique du sang ; quand celle-ci augmente, le centre respiratoire accélère la fréquence des mouvements respiratoires pour éliminer l'excès de gaz carbonique. L'hématose, c'est-à-dire les échanges gazeux entre l'air inspiré et le sang des poumons, s'effectue au niveau de la surface alvéolaire.

L'oxygène de l'air inhalé se fixe sur l'hémoglobine, qui constitue le pigment des globules rouges et ainsi le véhicule de l'oxygène.

L'opération se fait par simple diffusion par suite de la différence de pression qui existe entre l'air alvéolaire et le capillaire pulmonaire.

Parallèlement, le gaz carbonique dissous dans le sang (seule une très faible partie est fixée à l'hémoglobine) diffuse du sang vers l'air alvéolaire, où la pression en gaz carbonique est initialement très faible.

Le poumon a également un rôle d'épuration.

Au niveau de l'alvéole pulmonaire, une épuration permanente des particules polluantes inhalées est assurée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bulbe rachidien carbonique (gaz) diaphragme - 1.ANATOMIE hématose hémoglobine nez ventilation respiratoire Les médias circulation Les livres poumon - mécanique ventilatoire, page 4086, volume 8 poumon - réseau bronchique, page 4086, volume 8 poumon - vue externe des poumons, page 4086, volume 8 Exploration de la fonction pulmonaire Les symptômes qui peuvent révéler une maladie pulmonaire sont principalement une dyspnée (difficulté à respirer), une toux avec ou sans expectoration (crachat). L'hémoptysie (crachat de sang) est un symptôme fréquent ; chez le grand fumeur, elle est. »

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