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leucémie.

Publié le 05/11/2013

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leucémie. n.f., affection maligne caractérisée par la prolifération dans le sang de globules blancs (leucocytes) tumoraux. Il existe plusieurs variétés de leucémies. Les leucémies aiguës, dont l'évolution est rapide, affectent principalement les enfants et les adolescents ; les leucémies chroniques, dont l'évolution est beaucoup plus lente, touchent principalement les sujets âgés. Leucémie aiguë. La moelle osseuse est envahie par des cellules sanguines jeunes et immatures, les blastes, qui ont perdu leurs propriétés et prolifèrent de façon anarchique. Cette prolifération blastique dans la moelle osseuse va altérer l'hématopoïèse, c'est-à-dire la fabrication normale des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes). La symptomatologie clinique dépend de cette insuffisance hématopoïétique : la diminution du nombre de globules rouges (anémie) se traduit par une pâleur, une fatigue et une altération de l'état général. La diminution du nombre normal de globules blancs se traduit, elle, par des infections fréquentes, répétées, traînantes ou sévères (angine ulcéronécrotique). Enfin, la diminution des plaquettes se caractérise par des saignements répétés. Le diagnostic de leucémie aiguë est effectué par une numération formule sanguine qui confirme la diminution du nombre des cellules sanguines normales et, surtout, démontre la présence de blastes dans le sang. Le diagnostic sera précisé par un prélèvement de moelle osseuse, qui permettra de distinguer les leucémies aiguës lymphoblastiques, développées aux dépens des lymphoblastes (précurseurs des lymphocytes), des leucémies aiguës myéloblastiques développées aux dépens des myéloblastes (précurseurs des leucocytes). On effectuera également un typage précis des cellules responsables. Le traitement des leucémies aiguës a beaucoup évolué ; des guérisons définitives sont actuellement obtenues, notamment dans les leucémies lymphoblastiques. Le traitement repose sur la chimiothérapie : administration de drogues antimitotiques (qui s'opposent à une mitose anormale, c'est-à-dire à une reproduction de cellules cancéreuses). La chimiothérapie est réalisée par cycles, séparés par des périodes sans traitement qui permettent aux tissus sains de réparer les dommages inévitables provoqués par la chimiothérapie. Le principal risque de celle-ci est d'aggraver l'insuffisance médullaire et donc l'anémie, le risque infectieux et les tendances hémorragiques. On hospitalise parfois les malades en secteur de réanimation stérile pour prévenir et combattre ces complications. On peut être amené à administrer des doses très fortes de drogues anticancéreuses qui provoquent une destruction totale de la moelle osseuse du malade : on doit alors envisager une greffe. Récemment, un nouveau médicament particulièrement efficace a été mis au point pour combattre les nausées et les vomissements fréquents et difficiles à supporter que provoque généralement la chimiothérapie. Leucémie myéloïde chronique. Le sang est envahi par l'ensemble des précurseurs médullaires de globules blancs (leucocytes). Leur nombre est très élevé (plus de 100 000 leucocytes par mm3 pour une normale de l'ordre de 5 000 à 10 000 par mm3). Les autres cellules sanguines (globules rouges et plaquettes) sont peu affectées (anémie modérée, plaquettes en nombre normal). Les signes cliniques sont dominés par une altération de l'état général avec présence d'une volumineuse rate (splénomégalie). Le traitement repose sur une chimiothérapie beaucoup moins agressive que celle qui est appliquée dans les cas de leucémies aiguës et qui permet de maîtriser la maladie dans la majorité des cas. Le risque majeur est la transformation de la leucémie myéloïde chronique en leucémie aiguë peu sensible au traitement. Leucémie lymphoïde chronique. La moelle est envahie par des lymphocytes qui sont assez proches des lymphocytes normaux, et on observe une augmentation considérable du nombre des lymphocytes dans le sang. La symptomatologie clinique est dominée par une altération de l'état général, une augmentation de volume des ganglions (adénopathies) et de la rate (splénomégalie). L'évolution de la leucémie lymphoïde chronique est très lente, et certaines formes ne nécessitent aucun traitement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bernard Jean hématologie myélogramme sang - Les maladies du sang

« Leucémie myéloïde chronique. Le sang est envahi par l'ensemble des précurseurs médullaires de globules blancs (leucocytes).

Leur nombre est très élevé (plus de 100 000 leucocytes par mm 3 pour une normale de l'ordre de 5 000 à 10 000 par mm 3).

Les autres cellules sanguines (globules rouges et plaquettes) sont peu affectées (anémie modérée, plaquettes en nombre normal).

Les signes cliniques sont dominés par une altération de l'état général avec présence d'une volumineuse rate (splénomégalie).

Le traitement repose sur une chimiothérapie beaucoup moins agressive que celle qui est appliquée dans les cas de leucémies aiguës et qui permet de maîtriser la maladie dans la majorité des cas.

Le risque majeur est la transformation de la leucémie myéloïde chronique en leucémie aiguë peu sensible au traitement. Leucémie lymphoïde chronique. La moelle est envahie par des lymphocytes qui sont assez proches des lymphocytes normaux, et on observe une augmentation considérable du nombre des lymphocytes dans le sang.

La symptomatologie clinique est dominée par une altération de l'état général, une augmentation de volume des ganglions (adénopathies) et de la rate (splénomégalie). L'évolution de la leucémie lymphoïde chronique est très lente, et certaines formes ne nécessitent aucun traitement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bernard Jean hématologie myélogramme sang - Les maladies du sang. »

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