Devoir de Philosophie

Liberia.

Publié le 05/11/2013

Extrait du document

Liberia. État de l'Afrique occidentale. Riverain de l'océan Atlantique, il est limitrophe de la Sierra Leone, de la Guinée et de la Côte-d'Ivoire. Le vote d'une Constitution, en 1984, n'a pas empêché la série des tentatives de coups d'État de se poursuivre. En 1989 a éclaté une guerre civile complexe et violente. Un premier gouvernement de transition a été mis en place, en 1990, sous l'égide d'une force de paix africaine envoyée dans le pays par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Puis un second a été constitué en 1993, sans pour autant mettre un terme aux luttes entre factions. Géographie. Formé pour l'essentiel des plateaux monotones du socle précambrien, le Liberia culmine au mont Nimba (1 752 m). Une plaine borde la côte. Le climat, équatorial, est très pluvieux : plus de 2 000 mm partout, et jusqu'à 4 000 mm. La forêt dense constitue la végétation originelle ; de nombreux fleuves côtiers traversent le pays. Les Américano-Libériens, très petite minorité constituée de descendants des anciens esclaves rapatriés sur le littoral africain, ont longtemps accaparé le pouvoir. Les ethnies autochtones sont variées : groupe mandingue (à l'intérieur du pays), Kissis et Golas (au nord de Monrovia), Bassas et Krus (au sud de Monrovia). Dotée de techniques rudimentaires, l'agriculture vivrière à base de tubercules (manioc, ignames) et de riz inondé produit peu. Mais un secteur exportateur très lié aux États-Unis a complété cette économie d'autosubsistance. À partir de 1926, le pays est devenu un grand producteur de caoutchouc naturel. Ensuite, il s'est tourné vers l'exploitation du bois et l'extraction du minerai de fer des environs de Monrovia et du mont Nimba, relié par chemin de fer au port de Buchanan. Le fer représentait alors l'essentiel des exportations, mais son exploitation est terminée. La pêche est peu développée. Pavillon de complaisance aidant, la marine marchande du Liberia est l'une des premières du monde. Les infrastructures qui ont été créées depuis 1945 servent surtout au commerce d'exportation et le pays est miné par l'endettement. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Liberia - Monrovia, page 2853, volume 5 Histoire. Le Liberia est la plus ancienne République d'Afrique. Son territoire fut visité au XVe siècle par les Portugais. En 1816, l'American Colonization Society, société philanthropique américaine, décida de créer une « colonie de Noirs libres » en Afrique. De 1822 à 1892, elle orchestra l'installation de plus de vingt mille Noirs américains, esclaves affranchis ou descendants d'esclaves. Cette colonie eut d'abord de graves difficultés d'adaptation, mais l'arrivée régulière d'immigrants consolida son implantation. Le pays, refusant d'être une colonie des États-Unis, proclama son indépendance en 1847. Sa Constitution s'inspira de la Constitution américaine et la minorité afro-américaine (4 % de la population) s'arrogea le monopole du pouvoir et de la richesse. Les heurts avec les natives (autochtones) se multiplièrent : en 1915 et en 1931, l'armée, dirigée par des officiers américains, réprima dans le sang la révolte des Krus. La firme américaine Firestone, spécialisée dans le caoutchouc, s'implanta en 1926 et obtint la concession d'immenses territoires. Le pays connut ainsi un véritable « boom » du caoutchouc à partir de 1934. Firestone contrôlait toute l'économie, s'appuyant sur les Afro-Américains, et le dollar américain devint même la monnaie officielle en 1943. Mais l'effondrement des prix, lié à la concurrence du caoutchouc synthétique, entraîna, dans les années soixante-dix, une crise majeure qui se répercuta sur la vie politique. Avec la mort, en 1971, du président William Tubman, qui détenait le pouvoir depuis 1943, le pays entra dans une période d'instabilité. En 1980, son successeur, William R. Tolbert, fut renversé et tué par les militaires menés par l'« autochtone » Samuel K. Doe, et la Constitution fut suspendue. Ainsi prit fin la domination politique des Afro-Américains. Plusieurs tentatives de putsch s'ensuivirent. Samuel K. Doe, devenu président de la République, rétablit en 1986 un régime civil et multipartite, mais de plus en plus autocratique. Il fut assassiné en 1990 par des opposants menés par Charles Taylor et Prince Johnson, alors que la guerre civile faisait rage. Malgré trois accords de cessez-le-feu, en 1991, 1993 et 1995, celle-ci s'est poursuivie, faisant plus de 15 000 morts, et a contraint un million de personnes à fuir les exactions des factions en lutte. La force africaine d'interposition (ECOMOG) mise en place fin 1995 n'a pas pu empêcher le sac de Monrovia ni la désorganisation complète des institutions d'État. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Doe Samuel Kanyon Krous mandingue Monrovia Tubman William Vacanarat Shadrach Les médias Liberia - carte physique Liberia - tableau en bref Liberia - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres Liberia - l'exploitation du bois, page 2853, volume 5

« l'arrivée régulière d'immigrants consolida son implantation.

Le pays, refusant d'être une colonie des États-Unis, proclama son indépendance en 1847.

Sa Constitution s'inspira de la Constitution américaine et la minorité afro-américaine (4 % de la population) s'arrogea le monopole du pouvoir et de la richesse.

Les heurts avec les natives (autochtones) se multiplièrent : en 1915 et en 1931, l'armée, dirigée par des officiers américains, réprima dans le sang la révolte des Krus. La firme américaine Firestone, spécialisée dans le caoutchouc, s'implanta en 1926 et obtint la concession d'immenses territoires.

Le pays connut ainsi un véritable « boom » du caoutchouc à partir de 1934.

Firestone contrôlait toute l'économie, s'appuyant sur les Afro-Américains, et le dollar américain devint même la monnaie officielle en 1943.

Mais l'effondrement des prix, lié à la concurrence du caoutchouc synthétique, entraîna, dans les années soixante-dix, une crise majeure qui se répercuta sur la vie politique.

Avec la mort, en 1971, du président William Tubman, qui détenait le pouvoir depuis 1943, le pays entra dans une période d'instabilité.

En 1980, son successeur, William R.

Tolbert, fut renversé et tué par les militaires menés par l'« autochtone » Samuel K.

Doe, et la Constitution fut suspendue.

Ainsi prit fin la domination politique des Afro-Américains.

Plusieurs tentatives de putsch s'ensuivirent.

Samuel K.

Doe, devenu président de la République, rétablit en 1986 un régime civil et multipartite, mais de plus en plus autocratique.

Il fut assassiné en 1990 par des opposants menés par Charles Taylor et Prince Johnson, alors que la guerre civile faisait rage.

Malgré trois accords de cessez-le-feu, en 1991, 1993 et 1995, celle-ci s'est poursuivie, faisant plus de 15 000 morts, et a contraint un million de personnes à fuir les exactions des factions en lutte.

La force africaine d'interposition (ECOMOG) mise en place fin 1995 n'a pas pu empêcher le sac de Monrovia ni la désorganisation complète des institutions d'État. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Doe Samuel Kanyon Krous mandingue Monrovia Tubman William Vacanarat Shadrach Les médias Liberia - carte physique Liberia - tableau en bref Liberia - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres Liberia - l'exploitation du bois, page 2853, volume 5. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles