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Limoges.

Publié le 05/11/2013

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Limoges. chef-lieu du département de la Haute-Vienne et de la Région Limousin. 136 407 habitants. À l'époque gallo-romaine, Limoges (appelée Augustoritum), sur la Vienne, occupait un carrefour de routes vers Bourges, Orléans, Poitiers, Saintes, Bordeaux, Toulouse. La ville médiévale, bâtie en amphithéâtre sur la rive droite, se composait de la « Cité », serrée autour de la cathédrale Saint-Étienne (édifiée à partir de 1273), et, plus haut, de la « Ville », qui est restée le centre du Limoges moderne. Des quatre ponts jetés sur la rivière, deux datent du XIIIe siècle : le pont Saint-Étienne et le pont Saint-Martial ; ce dernier est édifié sur les bases d'un pont romain. L'orfèvrerie et l'émaillerie, qui ont brillé à Limoges dès le VI e siècle, ont atteint un éclat incomparable pendant le Moyen Âge : Limoges produisait alors des reliquaires, et notamment de grandes châsses (châsses d'Ambazac, de Gimel). Au XVIIIe siècle, l'industrie de la porcelaine vit le jour avec la découverte de kaolin autour de SaintYrieix ; les premiers essais de fabrication eurent lieu en 1771. Cette industrie a pris un essor remarquable dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce à l'initiative d'un fabricant qui orienta la production vers l'exportation, surtout en Amérique. Le musée Adrien-Dubouché, avec ses huit mille pièces, retrace l'histoire de la céramique depuis les temps les plus reculés. À une époque récente, la « porcelaine dure » de Limoges s'est trouvée concurrencée par la « porcelaine tendre » de Tchécoslovaquie, d'un prix de revient moins élevé. L'industrie de la chaussure est alors passée au premier plan et a connu une activité prodigieuse pendant la Première Guerre mondiale, mais l'introduction des machines-outils américaines et la concurrence italienne ont engendré une grave crise dans ce domaine. Depuis la fin des années quatre-vingt, les constructions électriques ont pris le relais. À ces activités principales s'ajoutent les industries du bois (scieries, papeteries, fabriques de meubles), les industries mécaniques (constructions automobiles), métallurgiques (raffinage du cuivre), textiles (tissages), celle de la confection et l'imprimerie. Limoges est aussi une ville universitaire : université de sciences et technologies, doublée d'un technopôle (Ester), École nationale de céramique industrielle (ENCI). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats céramique - Histoire de la céramique - La production française émail Limousin porcelaine - 2.BEAUX-ARTS Saint-Yrieix-la-Perche Vienne [Haute-] (87) Les natifs de ce lieu Éloi Aguesseau (Henri François d') Antoine André Bugeaud de la Piconnerie Thomas Carnot (Marie François, dit Sadi) Catroux Georges Chevalier Michel Claretie (Arsène Arnaud, dit Jules) Courteys (Pierre Ier) Dorat (Jean Dinemandi, dit) Fourest Georges Jourdan Jean-Baptiste La Reynie (Nicolas Gabriel de) Malinvaud Edmond Renoir Auguste Silhouette (Étienne de) Talabot Paulin Vergniaud Pierre Victurnien Les médias Europe - carte politique France - carte des départements et des Régions Vienne [Haute-] (87) - carte physique Les livres Limoges, page 2872, volume 5

« Vienne [Haute-] (87) Les natifs de ce lieu Éloi Aguesseau (Henri François d') Antoine André Bugeaud de la Piconnerie Thomas Carnot (Marie François, dit Sadi) Catroux Georges Chevalier Michel Claretie (Arsène Arnaud, dit Jules) Courteys (Pierre Ier) Dorat (Jean Dinemandi, dit) Fourest Georges Jourdan Jean-Baptiste La Reynie (Nicolas Gabriel de) Malinvaud Edmond Renoir Auguste Silhouette (Étienne de) Talabot Paulin Vergniaud Pierre Victurnien Les médias Europe - carte politique France - carte des départements et des Régions Vienne [Haute-] (87) - carte physique Les livres Limoges, page 2872, volume 5. »

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