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liquidité.

Publié le 05/11/2013

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liquidité. n.f. ÉCONOMIE : qualité d'un actif réel ou financier qui confère à son possesseur la disposition d'un pouvoir d'achat immédiat. La monnaie est considérée comme la liquidité par excellence, puisqu'elle a un pouvoir d'achat général sur un territoire donné. Mais tout actif réel ou financier est plus ou moins liquide, selon sa capacité à effectuer des règlements ou à être converti en monnaie sans perte de valeur. Les liquidités primaires, parfaitement liquides, permettent d'effectuer des paiements immédiats (billets de banque, pièces ou monnaies divisionnaires, dépôts à vue circulant sous forme de chèques ou de virements). Les liquidités secondaires sont les avoirs qui peuvent être rapidement transformés en monnaie sans risque de perte (dépôts bancaires à terme, bons du Trésor, dépôts dans les caisses d'épargne). Les liquidités tertiaires sont les avoirs financiers (actions, obligations) dont l'échéance est à moyen ou long terme ; leur transformation en monnaie ne peut s'effectuer que par une vente comportant des risques de perte en capital. Les biens ou actifs réels sont des biens qui peuvent être vendus et transformés en monnaie (immeuble, terre, voiture d'occasion, etc.) ; parce que leur vente nécessite un certain temps et peut s'accompagner d'un risque de perte important, ces biens sont dits illiquides. L'épargne liquide, ou à court terme, est la grandeur globale exprimant, à un moment donné ou en fin d'année, le montant en monnaie des dépôts bancaires à terme, des bons du Trésor et des avoirs dans les caisses d'épargne. La liquidité globale de l'économie désigne le montant en monnaie de l'ensemble constitué par les moyens de paiement immédiat (liquidités primaires) et l'épargne liquide ou à court terme. Les liquidités bancaires sont les disponibilités des banques en monnaie de la Banque centrale (billets). Les liquidités internationales désignent les moyens de paiement mobilisables à vue dont disposent les Banques centrales pour régler le solde des échanges internationaux et les banques commerciales pour financer le commerce international et réaliser des opérations financières à l'échelle mondiale. Elles comprennent des instruments monétaires (devises, or), des droits de tirage spéciaux (DTS) et des possibilités de crédit (position de réserve au Fonds monétaire international, accords de swap). On appelle préférence pour la liquidité le désir plus ou moins vif des agents économiques de détenir de l'argent liquide et qui aboutit à la constitution d'une encaisse. La privation des avantages de la liquidité, au bénéfice d'emprunteurs publics ou privés, doit être rémunérée ; aussi Keynes considérait-il le taux de l'intérêt comme le prix de la renonciation à la liquidité. En comptabilité, la liquidité est un critère de classement des postes de l'actif du bilan ; ceux-ci sont présentés dans l'ordre croissant de liquidité : valeurs immobilisées, valeurs d'exploitation, valeurs réalisables, valeurs disponibles.

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