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Louvois (François Michel Le Tellier.

Publié le 05/11/2013

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Louvois (François Michel Le Tellier. marquis de), 1639-1691, né à Paris, homme politique français. Il était le fils de Michel Le Tellier, secrétaire d'État à la Guerre depuis 1643, qui le fit entrer dans ses bureaux en 1661 et qui, nommé chancelier en 1667, lui laissa la charge du secrétariat à la Guerre. Louvois la conserva jusqu'à sa mort en 1691. L'oeuvre du père et celle du fils sont inséparables. Dur et despotique, Louvois fut un excellent administrateur qui fit de l'armée française un puissant outil de guerre, le plus perfectionné à son époque. Colonels et capitaines continuèrent d'acheter leur brevet, mais, dans le haut commandement, l'avancement avait désormais lieu à l'ancienneté d'après l'ordre du tableau. Des compagnies de cadets pourvoyaient à l'instruction des officiers, dont on exigeait le strict accomplissement de leurs devoirs. Le recrutement de l'armée se faisait toujours par enrôlement volontaire et par racolage, mais des inspections fréquentes mirent fin au système des « passevolants », c'est-à-dire des figurants engagés pour une montre, ou revue. Le nombre des régiments d'infanterie passa de 32, au début du règne de Louis XIV, à 60 en 1672, à 98 en 1688 et à 250 en 1701 ; à ces troupes s'ajoutaient 104 régiments de cavalerie, soit une armée permanente de 300 000 hommes environ. Pour suppléer à l'insuffisance du recrutement volontaire, Louvois organisa en 1688 la milice, chaque paroisse devant fournir un certain nombre de miliciens, tirés au sort parmi les célibataires, à partir de 1691. D'abord affectés à la défense des places fortes, ces miliciens furent ultérieurement appelés à renforcer les armées de campagne. Louvois réorganisa également les corps spéciaux : création de compagnies de canonniers, de bombardiers, de sapeurs, de troupes d'artillerie, écoles à feu, arsenaux, fonderies de canons. De nombreuses réformes furent introduites dans l'armée : l'uniforme dans les régiments, la marche au pas, l'uniformité dans la hiérarchie et les exercices ; l'adoption du fusil à pierre et de la baïonnette ; la réglementation du logement des troupes chez l'habitant ou dans des casernes ; la création du service des étapes, d'un service d'intendance et de magasins de vivres pour le ravitaillement ; la réorganisation des tribunaux militaires ; la construction d'hôpitaux et de l'hôtel des Invalides (1670) ; la constitution du Dépôt de la guerre pour les archives militaires, etc. Au point de vue politique, Louvois organisa les dragonnades ( voir ce mot) contre les huguenots, dans les Cévennes, avant et après la révocation de l'édit de Nantes (1685), et ordonna la dévastation du Palatinat en 1689. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats classicisme - Beaux-arts - Le classicisme en peinture : une esthétique volontariste Colbert Jean-Baptiste dragonnades France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) Louis XIV et l'absolutisme (1661-1715) Le Tellier Michel Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand Noailles - Noailles (Anne Jules de) Seignelay (Jean-Baptiste Colbert, marquis de) Tonnerre Vendôme (place) Les livres Louvois, page 2925, volume 6

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