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MacDonald, Ramsay

Publié le 22/02/2012

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Homme politique anglais né à Lossiemouth, Ecosse, mort en Amérique du Sud (1866-1937). Orphelin de père, instituteur et journaliste issu d'une pauvre famille, il eut dès son jeune âge des relations avec la Fédération sociale démocratique marxiste. En 1888, il devint secrétaire privé d'un membre du gouvernement de Gladstone, ce qui lui donna ses premiers contacts avec la politique des classes moyennes. Il fut élu au Comité des Fabians en 1894 (socialistes modérés et réalistes) et dans le Parti travailliste indépendant en 1896. Cette même année, un brillant mariage assura son indépendance financière, mais les opinions religieuses de sa femme amendèrent son rationalisme rigide et l'éloignèrent du matérialisme de Marx. Secrétaire du Labour Representation Committee (1900), membre du Conseil de la Cité de Londres (1901), il fut élu membre du Parlement de Leicester en 1906. Président du groupe travailliste parlementaire (1911), il sut donner à son groupe une direction modérée et efficace, gardant sa ligne de. parti tout en restant, en bonne tactique, lié aux libéraux de Westminster. Considéré à tort comme pacifiste, il s'attira beaucoup d'inimitiés comme «anti-patriote », surtout après avoir félicité Kerensky et les Russes modérés. En 1918, il perdit son siège au Parlement. En 1920, il obtint la condamnation du communisme par les travaillistes et l'Internationale. Réélu au Parlement, il fut immédiatement nommé président du groupe parlementaire travailliste et, de ce fait, leader de l'opposition. En 1924, il devint premier ministre travailliste, s'assurant des succès dans les affaires étrangères; il fut également ministre de l'Intérieur. Il démissionna avant l'élection de 1924, défavorable au Labour. Quand, en 1929, les travaillistes devinrent, pour la première fois, le plus grand parti, MacDonald forma un ministère plus modéré, avec une participation syndicale moins importante. Menant une politique de désarmement à l'étranger, le ministère eut à souffrir de la situation économique de plus en plus grave à l'intérieur. Le cabinet se divisa sur les économies à réaliser en matière d'assurance contre le chômage et démissionna, mais MacDonald resta au pouvoir, dirigeant un cabinet d'union de tous les partis, expérience temporaire qui se poursuivit jusqu'en 1935, appliquant une politique de restriction et de réforme sociale modérée. Une de ses dernières actions avant sa démission (juin 1935) fut de rédiger un livre blanc sur la défense nationale, qui marqua un retour au réarmement.

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