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MAISTRE (Xavier de)

Publié le 24/01/2019

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MAISTRE (Xavier de), écrivain savoyard de langue française (Chambéry 1763 - Saint-Pétersbourg 1852). Il accompagna son frère Joseph en Russie, où il devint général. Son esprit de grand seigneur dédaigneux se déploie dans le Voyage autour de ma chambre (1795), mais il fait preuve de plus de sensibilité dans ses nouvelles (le Lépreux de la cité d'Aoste, 1811 ; les Prisonniers du Caucase, la Jeune Sibérienne, 1825).

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« parcours de quatre kilomètres.

On attribue aux frères de Maistre la publication du prospectus de lancement du projet, édité le 1er avril 1784, et de la lettre contenant une relation de l'expérience aérostatique de Chambéry, publiée le 8 mai suivant10. Xavier de Maistre est nommé cadet le 4 octobre 1784, sous-lieutenant le 3 mars 1785 et lieutenant le 24 septembre 1790.

En 1793, son régiment, combattant contre les troupes françaises, se replie sur le Petit-Saint-Bernard.

Il fait partie de la colonne qui, commandée par le duc de Montferrat, passe l'été sur la montagne et prend ses quartiers d'hiver à Aoste.

Il va retrouver sa famille qui s'y est réfugiée en 1792, depuis l'invasion de la Savoie par les troupes du général Anne Pierre de Montesquiou-Fézensac.

Il met à profit ses heures de loisir pour approfondir ses connaissances littéraires, sous la férule des pères de l'ordre des Barnabites de la Cité.

Son passage est aussi marqué par les dessins et portraits de famille qu'il lègue à ses proches et par ses peintures de paysages valdôtains.

Il resta cinq ans à Aoste, jusqu'en 1799.

Voulant perfectionner ses études, il allait prendre des leçons de rhétorique auprès du père Frassy et des leçons de philosophie auprès du père Tavernier, tous les deux professeurs au collège Saint-Bénin.

Il s'adonnait aussi à la peinture.

On conserve deux paysages dessinés de sa main : l'un représente le pont de Châtillon, l'autre les usines de Léverogne11.

Il entre en conversation avec un lépreux, Pierre-Bernard Guasco, qui vivait dans une tour près de l'ancien Hospice de charité, dénommée par la suite « Tour du lépreux ».

Cette rencontre est à l'origine de son futur roman.

Mais ce qui a surtout retenu l'attention du romancier savoyard Henry Bordeaux est son idylle amoureuse sans lendemain avec une jolie jeune femme valdôtaine, Marie-Delphine Pétey, veuve du notaire Jean-Joseph Barillier, qu'il surnomme Elisa12.

La présence de Xavier de Maistre à Aoste est rappelée entre autres par la rue allant de l'école Monseigneur Jourdain au Grand séminaire jusqu'à la place Émile Chanoux, qui lui a été dédiée.. »

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