Mantegna, Andrea - beaux-arts.

« Mantegna, l'Ascension Le Christ, entouré d'une nuée d'anges, s'élève dans le ciel sous le regard de la Vierge et des Apôtres.

Andrea Mantegna, alors peintre officiel des Gonzague à Mantoue, a doté la toile de couleurséclatantes.

Les visages et les attitudes des personnages contribuent à l'intensité émotionnelle et spirituelle de la scène.Ce tableau fait partie d'un ensemble de trois panneaux (qui n'étaient pas àl'origine destinés à un triptyque) comprenant l'Épiphanie, la Circoncision et l'Ascension, et qui sont issus des collections Médicis du casino de San Marco.Andrea Mantegna, l'Ascension, v.

1462-1470.

Tempera sur bois, 86 × 42,5 cm pour ce panneau latéral (86 × 161,5 cm pour la totalité des trois panneaux, encadrement inclus).

Galerie des Offices, Florence.Scala/Art Resource, NY En 1460, Andrea Mantegna entre à Mantoue au service de la famille Gonzague en qualité de peintre de cour.

Il y reste jusqu’à la fin de ses jours, servant trois générations de princes de Gonzague.

Cette période est notamment marquée par la décoration de la « Camera degli Sposi » ou « chambre des époux », au cœur du palais ducal, à laquelle il se consacre de 1472 à 1474.

Cet ensemble de fresques mettant en scène les Gonzague et leur cour est particulièrement exceptionnel pour la maîtrise du trompe l’œil déployée par l’artiste.

Au plafond, un oculus factice semblant ouvert sur le ciel est entouré d’une balustrade circulaire au-dessus de laquelle se penchent des serviteurs, un paon et des angelots.

Un peu plus tard, en 1489, l’artiste, répondant à l’invitation du pape Innocent VIII, se rend à Rome pour réaliser la décoration d’une chapelle au Belvédère. 3. 2 D’ambitieux chefs-d’œuvre Mantegna, le Christ mort Andrea Mantegna, le Christ mort, v.

1506.

Détrempe sur toile, 68 × 81 cm.

Pinacothèque de Brera, Milan.Archivo Iconografico, S.A/Corbis L’une des plus grandes entreprises d’Andrea Mantegna est une série de neuf toiles de grand format, consacrées aux Triomphes de César (1486-1493, Hampton Court Palace, Londres), dans lesquelles il prouve l’étendue de son érudition archéologique en représentant nombre de trophées, étendards, pièces d’orfèvrerie et d’armures.

Les dernières années de sa vie sont également marquées par la réalisation de deux toiles pour le Studiolo d’Isabelle d’Este, au palais ducal de Mantoue : Mars et Vénus, dit Parnasse (1496, musée du Louvre), une peinture allégorique, Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu (1502, musée du Louvre), témoignant d’une belle énergie, et le Règne de Comus (inachevé).

Dans la Vierge et l’Enfant entourés de six. »