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Martinique.

Publié le 09/11/2013

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Martinique. département français d'outre-mer ayant statut de Région, formé d'une île des Petites Antilles située par 14o 30' de latitude nord, dans l'archipel des Caraïbes. 7 000 km séparent cette île volcanique de la France. Bordée à l'est par l'Atlantique et à l'ouest par la mer des Antilles, elle est située entre l'île SainteLucie, au sud, et l'île de la Dominique, au nord, qui la sépare de la Guadeloupe. Géographie. La Martinique est montagneuse et volcanique, surtout dans ses parties centrale et septentrionale. Elle a subi plusieurs éruptions volcaniques (dont celle de la montagne Pelée, qui détruisit Saint-Pierre en 1902). Elle bénéficie d'un climat constamment chaud. Les précipitations varient selon l'orientation des reliefs par rapport à l'alizé : jusqu'à 8 m par an sur les pentes du Carbet, couvertes par la forêt dense, et moins de 1 m sur les versants occidentaux aux paysages de savanes, aux sols ravinés et nus. La population est composée en majorité de Noirs, descendants des esclaves africains, et de mulâtres formant une classe moyenne nombreuse. Les Blancs, descendants des premiers colons, détiennent une grande partie des terres et des capitaux de l'île. Si de nombreux Martiniquais ont émigré en métropole, d'autres se sont installés en Guyane ou en NouvelleCalédonie. Beaucoup plus densément peuplée que la Guadeloupe, la Martinique s'en différencie encore par la désorganisation plus poussée des terroirs ruraux traditionnels et l'importance du chef-lieu, Fort-de-France, qui regroupe près de 40 % des habitants de l'île, auxquels s'ajoutent ceux des banlieues résidentielles. La suprématie de Fort-de-France s'est affirmée après que l'éruption de la montagne Pelée eut détruit la ville de Saint-Pierre, le foyer le plus ancien et le plus actif de la colonie ; le nord de l'île subit alors un déclin irrémédiable. L'économie de la Martinique est, comme dans toutes les anciennes colonies demeurées françaises, largement fondée sur les subventions et allocations de la métropole. L'agriculture et la pêche, qui font vivre un quart environ de la population, constituent les principales ressources. Sur le littoral atlantique, d'importants bourgs sont associés à l'agriculture commerciale. L'irrigation permet une relative diversification de l'agriculture dans le Sud. Les plantations de canne à sucre couvrent une superficie très réduite par rapport à celle de l'époque coloniale. Une seule usine sucrière subsiste, la production de rhum surpassant en valeur celle du sucre, qui n'est plus exporté. Les bananes représentent entre 40 et 50 % des exportations dans le cadre d'un marché réglementé par la métropole. L'élevage, les vergers et les fleurs sont en progression, tandis que la vieille paysannerie créole alimente la population locale en patates douces, ignames, manioc et fruits. Fort-deFrance, principal port de l'île, concentre les activités tertiaires et quelques industries légères. Le tourisme se développe, surtout dans le Sud, où l'aéroport de Lamentin a été agrandi. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Antilles - marché à Fort-de-France, page 278, volume 1 Antilles - le site de Saint-Pierre de la Martinique, page 278, volume 1 Martinique (972) - Fort-de-France, page 3077, volume 6 francophonie - la situation linguistique en Martinique, page 2059, volume 4 Histoire. Découverte par Christophe Colomb en 1502, lors de son quatrième voyage aux Indes occidentales (Amérique), la Martinique était peuplée d'Indiens caraïbes. Ceux-ci, qui avaient conquis l'île sur les Arawaks, s'opposèrent avec opiniâtreté à l'installation de colons espagnols. Aussi la Martinique resta t-elle en marge de la tentative espagnole de développement d'une économie de plantation au XVIe siècle. Lorsque les Espagnols décidèrent de concentrer leurs efforts sur le continent, la Martinique, comme d'autres îles de la Caraïbe, servit de repaire aux flibustiers. Elle entra dans le domaine colonial français en 1635, lorsque l'ancien gouverneur de Saint-Christophe, Pierre Belain d'Esnambuc, y débarqua avec une centaine de colons pour y développer la culture du tabac sur le modèle colonial anglais. La colonie, où il fonda la ville de Saint-Pierre, s'agrandit ensuite par la conquête de Sainte-Lucie, de la Grenade et des Grenadines. Sa gestion fut confiée en 1665 à la Compagnie des Indes occidentales, et la Martinique, colonie française en 1674, devint le siège du gouvernement des îles du Vent. Les gouverneurs généraux et les colons blancs nés dans l'île (les Békés, dont la plus célèbre demeure Joséphine Tascher de La Pagerie, qui épousa Napoléon Bonaparte) éliminèrent rapidement les Indiens caraïbes en organisant leur déportation vers la Dominique et vers Saint-Vincent, et, comme dans toutes les Antilles, firent appel à la traite des Noirs d'Afrique pour disposer de la main-d'oeuvre nécessaire aux cultures. Quatre-vingt mille esclaves arrivèrent ainsi en Martinique entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Enjeu de la rivalité franco-anglaise au XVIIIe siècle, elle fut occupée par les Britanniques de 1762 à 1763, puis de 1794 à 1802 pendant les guerres de la Révolution, et de 1809 à 1814. Rendue à la France en 1815, la Martinique connut alors un développement fondé sur l'exploitation de la canne à sucre. L'esclavage, un moment aboli en 1794, fut rétabli en 1822, et ne fut définitivement interdit, sur l'initiative de Victor Schoelcher, qu'après la révolution de février 1848 : pour remplacer les anciens esclaves noirs, les planteurs firent alors venir des Indiens de Calcutta et des Tamouls. L'île devint un département d'outremer en 1946, doté d'un conseil régional en 1982. Le déséquilibre croissant de l'économie, la recherche des racines créoles illustrée par l'oeuvre de l'écrivain Aimé Césaire, députémaire de Fort-de-France, donnèrent naissance à un puissant mouvement autonomiste, puis indépendantiste, qui obtint près de 30 % des voix aux élections régionales de 1993. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antillaise (musique) Antilles françaises Beauharnais (Alexandre, vicomte de) Césaire Aimé créoles créoles (langues) DOM-TOM Fort-de-France Joséphine (Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, impératrice) outre-mer (départements et territoires d') Pelée (montagne) rhum Saint-Pierre Schoelcher Victor traite des Noirs Les médias Martinique (972) - carte physique Martinique (972) - tableau en bref Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique Les livres Pelée (montagne), page 3794, volume 7

« Saint-Christophe, Pierre Belain d'Esnambuc, y débarqua avec une centaine de colons pour y développer la culture du tabac sur le modèle colonial anglais.

La colonie, où il fonda la ville de Saint-Pierre, s'agrandit ensuite par la conquête de Sainte-Lucie, de la Grenade et des Grenadines.

Sa gestion fut confiée en 1665 à la Compagnie des Indes occidentales, et la Martinique, colonie française en 1674, devint le siège du gouvernement des îles du Vent. Les gouverneurs généraux et les colons blancs nés dans l'île (les Békés, dont la plus célèbre demeure Joséphine Tascher de La Pagerie, qui épousa Napoléon Bonaparte) éliminèrent rapidement les Indiens caraïbes en organisant leur déportation vers la Dominique et vers Saint-Vincent, et, comme dans toutes les Antilles, firent appel à la traite des Noirs d'Afrique pour disposer de la main-d'œuvre nécessaire aux cultures.

Quatre-vingt mille esclaves arrivèrent ainsi en Martinique entre le XVII e et le XVIII e siècle.

Enjeu de la rivalité franco-anglaise au XVIII e siècle, elle fut occupée par les Britanniques de 1762 à 1763, puis de 1794 à 1802 pendant les guerres de la Révolution, et de 1809 à 1814. Rendue à la France en 1815, la Martinique connut alors un développement fondé sur l'exploitation de la canne à sucre.

L'esclavage, un moment aboli en 1794, fut rétabli en 1822, et ne fut définitivement interdit, sur l'initiative de Victor Schœlcher, qu'après la révolution de février 1848 : pour remplacer les anciens esclaves noirs, les planteurs firent alors venir des Indiens de Calcutta et des Tamouls.

L'île devint un département d'outre- mer en 1946, doté d'un conseil régional en 1982.

Le déséquilibre croissant de l'économie, la recherche des racines créoles illustrée par l'œuvre de l'écrivain Aimé Césaire, député- maire de Fort-de-France, donnèrent naissance à un puissant mouvement autonomiste, puis indépendantiste, qui obtint près de 30 % des voix aux élections régionales de 1993. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antillaise (musique) Antilles françaises Beauharnais (Alexandre, vicomte de) Césaire Aimé créoles créoles (langues) DOM-TOM Fort-de-France Joséphine (Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, impératrice) outre-mer (départements et territoires d') Pelée (montagne) rhum Saint-Pierre Schoelcher Victor traite des Noirs Les médias Martinique (972) - carte physique Martinique (972) - tableau en bref Amérique du Sud - carte physique Amérique du Sud - carte politique Antilles - carte physique Les livres Pelée (montagne), page 3794, volume 7. »

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