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mécanique.

Publié le 09/11/2013

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mécanique. n.f. 1. PHYSIQUE : science des mouvements et des causes qui les produisent. Suivant les domaines d'application et la nature des modèles utilisés, on distingue plusieurs sortes de mécaniques. Fondée sur les trois lois de Newton, principe d'inertie, principe fondamental de la dynamique, principe de l'action et de la réaction, la mécanique classique développe les outils mathématiques lui permettant de traduire ces principes, sous forme d'équations applicables au plus grand nombre possible de situations. La formulation la plus simple, qui découle directement des lois de Newton, consiste à rechercher l'ensemble des forces agissantes et l'ensemble des degrés de liberté du système sur lequel ces forces s'exercent, puis à écrire les équations différentielles qui traduisent la relation {A = m D. D'autres formulations, strictement équivalentes au point de vue des principes physiques sousjacents, mais utilisant un outil mathématique différent, ont vu le jour au cours du XIXe siècle, comme la mécanique lagrangienne et la mécanique de Hamilton-Jacobi. Ces nouvelles formulations ont un avantage : elles permettent une mise en équation des problèmes, indépendamment de la nature exacte des forces et des interactions. D'une façon générale, toutes les formulations deviennent beaucoup plus complexes dès que l'on introduit des forces dissipatives, telles les forces de frottement. La mécanique classique a atteint son apogée avec la mécanique céleste. La mécanique classique cesse d'être correcte lorsqu'on l'applique à des objets de la dimension de l'atome, dont le moment cinétique est de l'ordre de la constante de Planck (h » 10-34 J.s). Il faut alors décrire une particule non plus comme un point matériel ayant une position et une vitesse définies à chaque instant, mais comme un objet dont seules les probabilités d'être en un point donné et d'avoir une vitesse donnée sont calculables. L'équation dynamique qui régit ces probabilités s'appelle équation de Schrödinger. Elle permet de déterminer la fonction d'onde de la particule, grandeur complexe à partir de laquelle les probabilités des différentes grandeurs physiques (énergie, moment cinétique, position, vitesse, etc.) de cette particule peuvent être calculées. Une des conséquences de cette nouvelle description en terme de fonction d'onde est que l'équation de Schrödinger ne peut être résolue pour un problème donné que si l'on donne les conditions spécifiques de ce problème (conditions aux limites), comme, par exemple, le fait qu'un électron est lié à un atome par l'attraction électrostatique. Il apparaît alors une quantification des grandeurs physiques, comme l'énergie ou le moment cinétique, qui ne peuvent prendre que des valeurs bien définies, chacune avec une certaine probabilité. Depuis ses origines (1926), la mécanique quantique n'a jamais pu être mise en défaut, et elle est universellement admise malgré les difficultés conceptuelles des hypothèses qui la fondent. Le principe d'invariance galiléenne dit que deux systèmes, animés l'un par rapport à l'autre d'un mouvement de translation uniforme, sont équivalents, et que toutes les mesures physiques donnent le même résultat, qu'on les fasse dans l'un ou dans l'autre. En réfléchissant sur les équations de Maxwell, Einstein arriva à la conclusion que la vitesse de la lumière ne dépend pas du système dans lequel on la mesure. Cette simple extension du principe d'invariance aboutit à une reformulation complète de la mécanique, dès lors que les vitesses deviennent proches de celle de la lumière (3 .10 8 m .s-1). En particulier, le concept d'un temps absolu s'effondre, chaque système ayant son temps propre, qui ne coïncide pas avec celui d'un autre système en déplacement par rapport au premier. Les règles permettant de passer d'un système à un autre sont données par la transformation de Lorentz qui sauve le principe de l'invariance galiléenne, mais qui donne du mouvement une description nouvelle parfois contraire à notre intuition. La mécanique relativiste, élargie par Einstein pour inclure les effets liés à l'existence de matière, donne, aussi bien à l'échelle des particules élémentaires qu'à celle de l'Univers, une description universellement acceptée, en excellent accord avec les mesures. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dynamique - 1.PHYSIQUE Einstein Albert inertie Lorentz Hendrik Antoon moment - 1.PHYSIQUE Newton (Isaac) physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De Galilée à Newton quantique (mécanique) réaction - 2.MÉCANIQUE Schrödinger Erwin sciences (histoire des) - La lumière - Échec du mécanisme et émergence du concept de champ sciences (histoire des) - La matière - Le calcul infinitésimal temps - La notion physique - La flèche du temps 2. INDUSTRIE : branche de l'industrie comprenant la construction des machines, des véhicules et des engins terrestres. Elle englobe toutes les activités de sous-traitance exercées par certaines compagnies spécialisées qui élaborent des pièces ou des appareils, assemblés ensuite par les constructeurs finals. C'est donc un secteur industriel extrêmement diversifié, allant du petit atelier d'usinage ne comportant que quelques machines-outils aux gigantesques usines des constructeurs automobiles et des grands constructeurs de machines. Les industries mécaniques - appelées IMTM (industries mécaniques et transformatrices de métaux) - constituent un secteur clé de l'industrie française et se caractérisent par la diversité de leur production. Six groupes d'activité forment l'ensemble IMTM : travail des métaux, machines agricoles, machines-outils, équipement industriel, manutention, instruments et matériel de précision. Les biens d'équipement (pelle hydraulique, plateforme off-shore, machine à écrire, etc.) et les biens intermédiaires (tuyau flexible du moteur Diesel par exemple) constituent les principaux débouchés des industries mécaniques. Réparties sur l'ensemble du territoire, où elles employaient 492 000 salariés en 1993 (612 000 en 1989), les IMTM sont cependant particulièrement représentées dans la région Rhône-Alpes (18 % des effectifs), l'Île-de-France (15 %) et le Nord-Pas-de-Calais (7 %). Encore très atomisé (près de 66 % d'entreprises de 20 à 49 salariés), ce secteur était toutefois dominé par quelques entreprises employant plus de 3 000 salariés : SMAE, GIAT Industries, Strafor Facom, Essilor International, Compagnie européenne d'accumulateurs, De Dietrich, Legris Industries, Case-Poclain, Fives-Lille, Dynaction, qui réalisaient aussi les plus forts chiffres d'affaires. Se situant à l'un des premiers rangs dans le monde, la mécanique française est tributaire à 60 % de l'effort d'équipement des autres secteurs industriels, et subit donc les contrecoups du recul des investissements (30 % entre 1990 et 1993). Exportés dans le monde entier, les machines-outils, produits électroménagers et autres matériels des IMTM françaises sont principalement absorbés par les pays de l'Union européenne ; on constate, cependant, que la part des pays asiatiques a doublé dans la structure des exportations de ce secteur. Les importations françaises, quant à elles, viennent essentiellement d'Allemagne et d'Italie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats construction machine-outil Senlis

« Lorentz Hendrik Antoon moment - 1.PHYSIQUE Newton (Isaac) physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De Galilée à Newton quantique (mécanique) réaction - 2.MÉCANIQUE Schrödinger Erwin sciences (histoire des) - La lumière - Échec du mécanisme et émergence du concept de champ sciences (histoire des) - La matière - Le calcul infinitésimal temps - La notion physique - La flèche du temps 2.

INDUSTRIE : branche de l'industrie comprenant la construction des machines, des véhicules et des engins terrestres.

Elle englobe toutes les activités de sous-traitance exercées par certaines compagnies spécialisées qui élaborent des pièces ou des appareils, assemblés ensuite par les constructeurs finals.

C'est donc un secteur industriel extrêmement diversifié, allant du petit atelier d'usinage ne comportant que quelques machines-outils aux gigantesques usines des constructeurs automobiles et des grands constructeurs de machines. Les industries mécaniques – appelées IMTM (industries mécaniques et transformatrices de métaux) – constituent un secteur clé de l'industrie française et se caractérisent par la diversité de leur production.

Six groupes d'activité forment l'ensemble IMTM : travail des métaux, machines agricoles, machines-outils, équipement industriel, manutention, instruments et matériel de précision.

Les biens d'équipement (pelle hydraulique, plate- forme off-shore, machine à écrire, etc.) et les biens intermédiaires (tuyau flexible du moteur Diesel par exemple) constituent les principaux débouchés des industries mécaniques. Réparties sur l'ensemble du territoire, où elles employaient 492 000 salariés en 1993 (612 000 en 1989), les IMTM sont cependant particulièrement représentées dans la région Rhône-Alpes (18 % des effectifs), l'Île-de-France (15 %) et le Nord-Pas-de-Calais (7 %). Encore très atomisé (près de 66 % d'entreprises de 20 à 49 salariés), ce secteur était toutefois dominé par quelques entreprises employant plus de 3 000 salariés : SMAE, GIAT Industries, Strafor Facom, Essilor International, Compagnie européenne d'accumulateurs, De Dietrich, Legris Industries, Case-Poclain, Fives-Lille, Dynaction, qui réalisaient aussi les plus forts chiffres d'affaires.

Se situant à l'un des premiers rangs dans le monde, la mécanique française est tributaire à 60 % de l'effort d'équipement des autres secteurs industriels, et subit donc les contrecoups du recul des investissements (30 % entre 1990 et 1993).

Exportés dans le monde entier, les machines-outils, produits électroménagers et autres matériels des IMTM françaises sont principalement absorbés par les pays de l'Union européenne ; on constate, cependant, que la part des pays asiatiques a doublé dans la structure des exportations de ce secteur.

Les importations françaises, quant à elles, viennent essentiellement d'Allemagne et d'Italie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats construction machine-outil Senlis. »

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