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MÉCANIQUE DANS SON DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE ET CRITIQUE (La) Ernst Mach - résumé, analyse

Publié le 06/09/2015

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mach

 

 Ouvrage du philosophe et physicien autrichien Ernst Mach (1838-1916), publié à .Leipzig en 1883. Dans la préface, l’auteur précise que l’ouvrage se propose de rechercher par des méthodes historiques et critiques, libérées de tout esprit métaphysique, l’essence et les sources logiques de cette branche particulière de la science, prise comme un modèle de la connaissance scientifique en général. La naissance d’une science est précédée par la découverte, due au hasard ou à l’instinct, de machines et de procédés techniques. Ensuite, quelques aspects de l’expérience se révèlent comme devoir être constants et peuvent être alors fixés sous la forme de lois ; mais c’est seulement en un troisième temps qu’il est possible d’arriver à une science véritable telle qu’est la mécanique, c’est-à-dire à une conception unitaire et cohérente des faits. Mach étudie le processus suivant lequel naissent et se développent les principes de la Statique (chap. I) et de la Dynamique (chap. II) ; il examine ensuite les progrès de la mécanique tonsidérée comme une science proprement déduc-tive (chap. III et IV) ; enfin il discute l’important problème des rapports entre la mécanique et les autres sciences naturelles (chap. V). Se fondant sur de remarquables recherches historiques, l’auteur développe une série de considérations critiques et philosophiques, à travers lesquelles il donne naissance d’une part à ce courant de pensée que l’on a appelé le néo-positivisme et qui trouve ses plus illustres représentants en Carnap et Eeichenbach ; et il exerce d’autre part, à l’égard de la physique classique de Newton, une critique qui ouvre la route et prépare les méthodes de la nouvelle physique de la relativité d’Einstein, de Weyl, d’Eddington. Le développement historique de la mécanique permet, d’après Mach, les conclusions suivantes : la formation d’un système scientifique quel qu’il soit s’inspire du principe de l’économie de pensée. La lâche de la science est en effet de prévoir les faits et d’épargner les expériences et les tentatives ; sa valeur essentielle est donc dans la possibilité de condenser les expériences, en formulant des lois qui sont exprimées en langage mathématique, non point parce que la nature est par elle-même constituée mathématiquement comme le pensait Galilée, mais parce que la mathématique est un langage extrêmement symbolique et, par conséquent, universel et sténo-graphique (économie de pensée). Le besoin de donner une unité systématique à ces lois entraîne

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