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micro-économie.

Publié le 12/11/2013

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micro-économie. n.f., branche de la science économique qui analyse les relations entre les unités économiques individuelles. Elle se distingue de la macro-économie, qui concerne les phénomènes globaux, relatifs à l'ensemble des agents constituant une économie. La micro-économie se compose de deux domaines principaux : le calcul économique de l'agent individuel et l'équilibre de marché. Le calcul individuel. Dans un environnement caractérisé par la rareté, c'est-à-dire la limitation des ressources permettant de satisfaire des besoins, l'agent économique individuel est contraint de faire des choix. Selon le marginalisme, ces choix sont rationnels s'ils consistent à maximiser une fonction-objectif sous la contrainte des ressources disponibles. La rationalité microéconomique se caractérise ainsi par l'allocation optimale de ressources rares entre des emplois alternatifs. Ce comportement s'applique d'abord au consommateur. Celui-ci classe ses besoins par ordre d'importance décroissante, et il est supposé soumis à une « loi psychologique de décroissance des utilités marginales » : l'utilité retirée d'une unité d'un bien donné décroît avec la quantité qui en est consommée. Les courbes d'indifférence traduisent ces préférences du consommateur, qui maximise l'utilité totale des biens consommés sous la contrainte du budget dont il dispose. En associant à chaque prix possible d'un bien la quantité ainsi déterminée qui maximise la satisfaction de l'agent individuel, on obtient une fonction de demande individuelle de ce bien, qui est décroissante en fonction de son prix. Ce comportement s'applique aussi au producteur. Celui-ci dispose de facteurs de production disponibles à un certain prix, et d'une gamme de techniques permettant de les combiner. Il est soumis à la « loi technique des rendements décroissants » : pour une technique donnée, la productivité marginale d'un facteur décroît avec la quantité de celui-ci qui est mise en oeuvre ; en conséquence, le coût marginal d'un bien croît en fonction de la quantité produite. Sous cette contrainte, le producteur maximise son profit pour un niveau de production tel que le prix de vente du bien est égal à son coût marginal. En associant à chaque prix possible d'un bien la quantité produite ainsi déterminée, on obtient une fonction d'offre individuelle de ce bien, qui est croissante en fonction du prix. L'équilibre de marché. En agrégeant pour un bien, d'une part toutes les fonctions d'offre individuelles, et d'autre part toutes les fonctions de demande individuelles, on obtient une fonction d'offre et une fonction de demande de marché. Leur rencontre détermine un prix et une quantité échangée à l'équilibre ; c'est ce que les économistes marginalistes appellent la « loi de l'offre et de la demande ». Cet équilibre de marché peut être étudié de deux points de vue. Il est partiel lorsque les variations de l'offre et de la demande d'un bien en fonction de son prix sont supposées indépendantes des mêmes variations affectant les autres biens ; il est général lorsque tous les marchés sont supposés interdépendants. Ces deux méthodes sont respectivement associées à Alfred Marshall et à Léon Walras ; la seconde s'est imposée dans la microéconomie moderne. Trois questions principales se posent à propos de l'équilibre de marché : celle de son existence, c'est-à-dire des conditions dans lesquelles les décisions prises par les agents individuels sont mutuellement compatibles ; celle de sa stabilité, c'est-à-dire du processus qui conduit d'une situation de déséquilibre à une situation d'équilibre ; celle de son optimalité, c'est-à-dire de sa capacité à maximiser le bien-être collectif dans une économie. Des analyses élaborées pour répondre à ces questions dépendent les fondements théoriques du libéralisme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats consommation (théorie de la) économie macro-économie marché marginalisme Marshall Alfred théories économiques (histoire des) Walras Léon Marie Esprit

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