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Mirabeau.

Publié le 12/11/2013

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mirabeau
Mirabeau. famille provençale d'origine florentine qui acquit, en 1570, la seigneurie de Mirabeau (actuel département du Vaucluse). Victor Riqueti. marquis de Mirabeau, 1715-1789, né à Pertuis (Vaucluse), est le descendant de Jean Riqueti qui acheta le château de Mirabeau (non loin de Pertuis, au nord de la Durance). Esprit ouvert, disciple de Quesnay, il connut la célébrité avec la publication d'un ouvrage intitulé l'Ami des hommes. En décembre 1760, il publia la Théorie de l'impôt, où il réclamait la suppression des fermiers généraux, ce qui lui valut d'être enfermé à Vincennes, puis d'être exilé dans sa propriété du Bignon, près de Montargis (Loiret). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Gyp (Sibylle de Riqueti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, dite) physiocratie Vincennes Honoré Gabriel Riqueti. comte de Mirabeau, 1749-1791, fils du marquis, né au Bignon (aujourd'hui Le BignonMirabeau, dans le Loiret), orateur et homme politique français. Réputé pour sa laideur, la figure couturée, de formes athlétiques, il vécut une jeunesse picaresque remplie d'orages, de scandales et de dettes. À la demande de son père, il fut emprisonné à plusieurs reprises : à l'île de Ré, au château d'If, au fort de Joux et au donjon de Vincennes où il séjourna quarante-deux mois. Il avait même été condamné à mort, à Pontarlier, pour s'être enfui avec Sophie, la jeune femme du riche, avare et dévot marquis de Monnier, avec laquelle il vécut environ un an à Amsterdam. Marié en 1772 avec MLLe de Marignane, il fut interdit pour dettes et abandonné par sa femme en 1774 ; il lui intenta un retentissant procès et mourut sans l'avoir revue. Pour vivre, Mirabeau écrivit des oeuvres licencieuses, puis se fit polémiste : il publia des pamphlets, notamment un E ssai sur le despotisme e t les L ettres de cachet ; il attaqua Necker à propos de son Compte rendu , s'en prit ensuite à Calonne, au parlement, « la pire de toutes les aristocraties ». Entre-temps, il séjourna en Angleterre et en Prusse. Vint la Révolution qu'il avait annoncée et souhaitée. Exclu de la députation aux États généraux par la noblesse d'Aix-en-Provence, il fut élu en tête des députés du tiers-état de ce bailliage. La veille de l'ouverture des États généraux, il fit paraître le premier numéro de son Journal des états généraux sans en avoir demandé l'autorisation. Le journal interdit, il le remplaça par des Lettres du comte de Mirabeau à ses commettants, qu'il transforma en un périodique, le Courrier de Provence : il fut ainsi le premier à tirer parti de la liberté de la presse sous la Révolution. Par son sens politique et ses talents oratoires, il prit sur l'Assemblée un extraordinaire ascendant dans les premiers mois. Adversaire résolu de la cour et des privilégiés, il ne l'était pas de la monarchie ; il contribua à l'adoption des grandes réformes comme l'abolition des droits féodaux et se fit le défenseur d'un régime représentatif dans lequel le roi et l'Assemblée des représentants de la nation collaboraient au bien du pays. Mais ses interventions contre la limitation du pouvoir royal à propos du droit de veto, de la guerre et de la paix ne tardèrent pas à le rendre suspect, et l'on parla de « la grande trahison du comte de Mirabeau ». En réalité, conscient du manque de caractère de Louis XVI, il aspirait à être le ministre qui conduirait la Révolution à une entente entre le roi et le peuple. Son ambition fut ruinée par le vote, dirigé contre lui, par lequel l'Assemblée décida que les ministres ne pourraient être choisis parmi les députés ; Mirabeau accepta de devenir le conseiller secret du roi et surtout de la reine, sans aucune concession sur ses conceptions, continua à proposer « les moyens de concilier la liberté publique avec l'autorité royale », mais à combattre aussi les projets insensés de la cour qui conduisaient la royauté à sa perte. Mais ses conseils ne furent pas suivis et ses avertissements, pas plus écoutés. La santé ébranlée par les excès, les séjours en prison et une intense activité, il mourut le 3 avril 1791, déclarant, par une de ses dernières paroles, « emporter avec lui le deuil de la monarchie ». Le lendemain, l'Assemblée décida de lui faire des obsèques nationales et consacra l'église SainteGeneviève à la sépulture des grands hommes ; le même jour, une foule innombrable y accompagnait la dépouille du grand tribun. L'année suivante, dans l'armoire de fer de Louis XVI, aux Tuileries, on trouvait la preuve que Mirabeau avait reçu de l'argent en échange de ses conseils. Par décret de la Convention, le 21 septembre 1794, son cercueil fut retiré du Panthéon pour être enfoui au cimetière de Clamart, dans une fosse anonyme, où il ne fut jamais retrouvé. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dreux-Brézé (Henri Évrard, marquis de) Louis - FRANCE - Louis XVI Marie-Antoinette panthéon - Le Panthéon de Paris Révolution française - Des États généraux à l'Assemblée constituante (1789) Talleyrand-Périgord (de) - Talleyrand-Périgord (Charles Maurice de) Les livres Mirabeau, page 3219, volume 6 André Boniface Louis Riqueti. vicomte de Mirabeau, dit Mirabeau-Tonneau, 1754-1792, né à Paris, homme politique français. Il combattit en Amérique, puis s'engagea en politique comme Honoré Gabriel, son frère. Député aux États généraux en 1789, il s'opposa à l'abolition des privilèges et à la Constitution. Personnage haut en couleur, cible des caricaturistes pour son obésité, il émigra en 1790 et combattit en 1792 dans les armées royalistes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Gyp (Sibylle de Riqueti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, dite)

mirabeau

« par le vote, dirigé contre lui, par lequel l'Assemblée décida que les ministres ne pourraient être choisis parmi les députés ; Mirabeau accepta de devenir le conseiller secret du roi et surtout de la reine, sans aucune concession sur ses conceptions, continua à proposer « les moyens de concilier la liberté publique avec l'autorité royale », mais à combattre aussi les projets insensés de la cour qui conduisaient la royauté à sa perte.

Mais ses conseils ne furent pas suivis et ses avertissements, pas plus écoutés.

La santé ébranlée par les excès, les séjours en prison et une intense activité, il mourut le 3 avril 1791, déclarant, par une de ses dernières paroles, « emporter avec lui le deuil de la monarchie ».

Le lendemain, l'Assemblée décida de lui faire des obsèques nationales et consacra l'église Sainte- Geneviève à la sépulture des grands hommes ; le même jour, une foule innombrable y accompagnait la dépouille du grand tribun.

L'année suivante, dans l'armoire de fer de Louis XVI, aux Tuileries, on trouvait la preuve que Mirabeau avait reçu de l'argent en échange de ses conseils.

Par décret de la Convention, le 21 septembre 1794, son cercueil fut retiré du Panthéon pour être enfoui au cimetière de Clamart, dans une fosse anonyme, où il ne fut jamais retrouvé. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dreux-Brézé (Henri Évrard, marquis de) Louis - FRANCE - Louis XVI Marie-Antoinette panthéon - Le Panthéon de Paris Révolution française - Des États généraux à l'Assemblée constituante (1789) Talleyrand-Périgord (de) - Talleyrand-Périgord (Charles Maurice de) Les livres Mirabeau, page 3219, volume 6 André Boniface Louis Riqueti. vicomte de Mirabeau, dit Mirabeau-Tonneau, 1754-1792, né à Paris, homme politique français.

Il combattit en Amérique, puis s'engagea en politique comme Honoré Gabriel, son frère.

Député aux États généraux en 1789, il s'opposa à l'abolition des privilèges et à la Constitution.

Personnage haut en couleur, cible des caricaturistes pour son obésité, il émigra en 1790 et combattit en 1792 dans les armées royalistes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Gyp (Sibylle de Riqueti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, dite). »

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