Mirabeau.
Publié le 12/11/2013
Extrait du document


«
par le vote, dirigé contre lui, par lequel l'Assemblée décida que les ministres ne pourraient
être choisis parmi les députés ; Mirabeau accepta de devenir le conseiller secret du roi et
surtout de la reine, sans aucune concession sur ses conceptions, continua à proposer « les
moyens de concilier la liberté publique avec l'autorité royale », mais à combattre aussi les
projets insensés de la cour qui conduisaient la royauté à sa perte.
Mais ses conseils ne
furent pas suivis et ses avertissements, pas plus écoutés.
La santé ébranlée par les excès,
les séjours en prison et une intense activité, il mourut le 3 avril 1791, déclarant, par une de
ses dernières paroles, « emporter avec lui le deuil de la monarchie ».
Le lendemain,
l'Assemblée décida de lui faire des obsèques nationales et consacra l'église Sainte-
Geneviève à la sépulture des grands hommes ; le même jour, une foule innombrable y
accompagnait la dépouille du grand tribun.
L'année suivante, dans l'armoire de fer de
Louis XVI, aux Tuileries, on trouvait la preuve que Mirabeau avait reçu de l'argent en
échange de ses conseils.
Par décret de la Convention, le 21 septembre 1794, son cercueil
fut retiré du Panthéon pour être enfoui au cimetière de Clamart, dans une fosse anonyme,
où il ne fut jamais retrouvé.
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Les corrélats
Dreux-Brézé (Henri Évrard, marquis de)
Louis - FRANCE - Louis XVI
Marie-Antoinette
panthéon - Le Panthéon de Paris
Révolution française - Des États généraux à l'Assemblée constituante (1789)
Talleyrand-Périgord (de) - Talleyrand-Périgord (Charles Maurice de)
Les livres
Mirabeau, page 3219, volume 6
André Boniface Louis Riqueti.
vicomte de Mirabeau, dit Mirabeau-Tonneau, 1754-1792, né à Paris, homme politique
français.
Il combattit en Amérique, puis s'engagea en politique comme Honoré Gabriel, son
frère.
Député aux États généraux en 1789, il s'opposa à l'abolition des privilèges et à la
Constitution.
Personnage haut en couleur, cible des caricaturistes pour son obésité, il
émigra en 1790 et combattit en 1792 dans les armées royalistes.
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Les corrélats
Gyp (Sibylle de Riqueti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, dite).
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