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Molière (Jean-Baptiste Poquelin.

Publié le 12/11/2013

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Molière (Jean-Baptiste Poquelin. dit), 1622-1673, né à Paris, auteur dramatique et acteur français. Issu de la bourgeoisie aisée, il décida très tôt (1643), après des études au collège de Clermont (l'actuel lycée Louis-le-Grand, à Paris), de se faire comédien et fonda avec Madeleine Béjart (dont il allait épouser la soeur en 1662) la troupe de l'Illustre-Théâtre. Après avoir végété à Paris, où il fit même de la prison pour dettes, il partit tenter sa chance en province, notamment dans le Languedoc ; là, il apprit pendant douze ans son métier de comédien, d'auteur et de directeur de troupe, observant les divers milieux qu'il fréquentait et la nature humaine. Il rentra à Paris en 1658, et, dès 1659, devint célèbre grâce aux Précieuses ridicules, que suivit l'École des femmes (1662), pièce dans laquelle il élevait déjà la comédie à la hauteur de la tragédie et qui lui valut une pension et la protection du roi ; ce dernier allait le soutenir longtemps dans sa lutte contre ses ennemis : précieux et marquis qu'il ridiculisait, troupes rivales, et surtout les « dévots », qui l'empêchèrent pendant cinq ans de faire jouer publiquement son Tartuffe. Il ne cessa plus d'écrire ni de jouer jusqu'à sa mort, qui survint, le 17 février 1673, après la quatrième représentation du Malade imaginaire, où il jouait le rôle principal. Une oeuvre variée et prolifique. On peut distinguer dans son oeuvre les farces : la Jalousie du Barbouillé (1646), le Médecin malgré lui (1666), George Dandin (1668), les Fourberies de Scapin (1671), etc. ; les comédies-ballets et divertissements royaux : les Fâcheux (1661), le Mariage forcé et la Princesse d'Élide (1664), l'Amour médecin (1665), Monsieur de Pourceaugnac (1669) ; l'opéra : Psyché (1671), écrit avec la collaboration de Corneille et de Quinault ; les comédies d'intrigues : l'Étourdi (1655), le Dépit amoureux (1656), Amphitryon (1668) ; de moeurs : l'École des maris (1661), les Précieuses ridicules et l'École des femmes (1662) ; de caractères : Dom Juan (1665), le Misanthrope (1666), l'Avare (1668), Tartuffe (1669), le Bourgeois gentilhomme (1670), les Femmes savantes (1672) ; les comédies critiques : la Critique de « l'École des femmes » et l'Impromptu de Versailles (1663). Un observateur sans pitié de la nature humaine. Si le premier propos de Molière était de « faire rire les honnêtes gens » - et il y parvient avec un art infiniment varié, usant tour à tour de toutes les ressources du comique, de la plus grosse farce à l'humour le plus fin, du comique de situation ou de caractère à celui des mots -, il est bien autre chose qu'un amuseur public : c'est un peintre des moeurs, qui dessine en filigrane toute la société de son temps, du paysan au grand seigneur, de la précieuse à la servante, en même temps qu'un peintre de caractères, créateur de types éternels (Harpagon, Alceste, Célimène, Tartuffe), habile à caractériser, par un mot, un vice, un ridicule. Car il est aussi moraliste, comme tout écrivain classique, soucieux, autant que de plaire, de corriger l'homme : son théâtre lutte ainsi contre la désorganisation de la famille par la passion (l'avarice, dans l'Avare, la pédanterie, dans les Femmes savantes, etc.), par la fausse dévotion (Tartuffe), par les mariages sans amour (l'École des femmes ) ; il plaide pour l'éducation des filles (l'École des femmes), contre l'hypocrisie sociale et contre tous les mensonges (Tartuffe, le Misanthrope). La construction même de ses pièces trahit son souci de subordonner l'intrigue à la vérité de la peinture et fait que souvent le dénouement en est artificiel ou surnaturel ; c'est que le dénouement logique en serait pessimiste et que la comédie deviendrait tragédie, comme c'est le cas pour le Misanthrope. Car la philosophie de Molière, sous une apparence de conformisme, de juste milieu, malgré son plaidoyer en faveur de la nature contre tous les excès, n'est pas exempte de lucidité, c'est-à-dire d'amertume, à l'image d'une vie douloureuse, faite de luttes incessantes et traversée de trahisons. Comique qui lisait ou fréquentait les philosophes (Montaigne, Gassendi), écrivain au style magnifique, direct mais parfois énigmatique, Molière est, avec Shakespeare, le premier symbole du théâtre, ayant su renouveler la scène populaire et inventer à la fois un théâtre moraliste et une oeuvre où se reflètent les mystères de l'homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alceste Amphitryon Avare (l') Baron (Michel Boyron, dit Michel) Beauchamps Pierre Béjart - Béjart Armande Béjart - Béjart Joseph Béjart - Béjart Louis Béjart - Béjart Madeleine Bourgeois gentilhomme (le) Boursault Edme Charpentier Marc Antoine classicisme - Littérature - Classiques et classes comédie comédie-ballet Comédie-Française commedia dell'arte divertissement Don Juan Donneau de Visé Jean Du Parc - Du Parc (Berthelot, sieur) Du Parc - Du Parc (Thérèse de Gorle, dite la Duparc) École des femmes (l') farce Femmes savantes (les) France - Arts - Littérature - Le XVIIe siècle Géronte Harpagon Illustre-Théâtre (l') intermède Jodelet (Julien Bedeau, dit) Jourdain (Monsieur) La Grange (Charles Varlet, sieur de) Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand Lully (Giovanni Battista Lulli, dit Jean-Baptiste) Malade imaginaire (le) Ménage Gilles Misanthrope (le) mise en scène - Du mystère à la tragédie : le goût du spectacle Mnouchkine Ariane Montfleury - Montfleury (Antoine Jacob, dit) préciosité Psyché Racine Jean réalisme - Le réalisme en littérature - Introduction Scapin Scaramouche Sganarelle Sosie Tartuffe théâtre - Le XVIIe siècle : l'âge d'or espagnol et l'ère classique en France unités (règle des trois) Versailles - Un symbole de la grandeur française Les livres Molière et ses comédiens, page 3254, volume 6 Molière - Portrait de Molière, page 3254, volume 6 Molière - Michel Bouquet dans l'Avare, page 3254, volume 6 Molière - costume dessiné pour le personnage d'Arnolphe, page 3254, volume 6 théâtre - la comédie-ballet, page 5169, volume 9 mise en scène - Tartuffe, de Molière, mis en scène par Jacques Lassalle, en 1984, page 3222, volume 6 mise en scène - Tartuffe, de Molière : mise en scène de Jacques Lassalle, avec Gérard Depardieu, au Théâtre national de Strasbourg, en 1984, page 3225, volume 6

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