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mondialisation.

Publié le 12/11/2013

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mondialisation
mondialisation. n.f. ÉCONOMIE : intégration des activités économiques au niveau mondial. L'internationalisation poussée de certaines firmes modifie le cadre spatial de leurs stratégies, qui devient planétaire ; les goûts, les technologies, les coûts de production s'uniformisent par-delà les frontières nationales. La mondialisation a été accentuée par l'accélération des échanges entre États : rapidité accrue et coût réduit des communications, flux commerciaux et financiers en augmentation constante depuis le début des années quatre-vingt, hausse massive des investissements directs des firmes hors de leur pays d'origine. Les flux sont de plus en plus immatériels : ils touchent aux services, à l'informatique, aux télécommunications, à la messagerie audiovisuelle (réseau Internet). Cette tendance s'accompagne d'un processus visant à renouveler sans cesse les marchés. Or l'économie que génère ce processus ne peut être qualifiée de mondiale ; elle ne fonctionne bien que dans les trois ensembles régionaux les plus développés : l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale (avec son « noyau dur » : Allemagne, France, Italie du Nord) et Asie-Pacifique. Le reste de la planète est exclu du commerce mondial (moins de 2 % du total pour l'Afrique) et des acquis de la technologie. Avec la mondialisation, aucun contrôle politique ou social, y compris dans les pays du G 7, ne peut être exercé sur les firmes multinationales, qui choisissent l'endroit de la planète où la main-d'oeuvre est la moins chère, le régime fiscal le plus avantageux, où les subventions sont les plus attractives et la réglementation relative à l'environnement, la moins contraignante. Ces facteurs se trouvent à l'origine des délocalisations, qui sont devenues un des traits majeurs du capitalisme mondial.

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