Devoir de Philosophie

musée - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

Extrait du document

musée - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION musée (du grec mousseion, « temple des muses «), lieu de mémoire et de rencontre privilégié entre un public et des objets, choisies et rassemblés en collections. Une définition précise a été établie par l'ICOM (Conseil international des musées), qui présente le musée comme étant « une institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public et qui fait des recherches concernant les témoins matériels de l'homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les conserve, les communique et notamment les expose à des fins d'études, d'éducation et de délectation. « 2 ORIGINES DU MUSÉE 2.1 Du trésor à la collection Depuis les premiers coquillages, cailloux ou os d'animaux sculptés de la préhistoire, la conservation et la transmission du fruit d'un travail est une constante chez l'homme. Ainsi, dans l'Égypte ancienne, ont été méticuleusement entreposés dans d'immenses dépôts (véritables « musées « funéraires) les premiers « trésors « constitués d'objets réalisés en matériaux précieux. Dans l'Antiquité classique, des objets provenant de donations ou d'ex-voto ont été regroupés autour des temples et, dès le IVe siècle av. J.-C., ces trésors ont été ouverts au public. À l'époque hellénistique, les princes de l'Orient grec ont réuni non seulement des livres (constituant par là même de vastes bibliothèques), mais également des chefs-d'oeuvre de sculpture et de peinture. Avec les Romains apparaissent de nouvelles sources de collections : les butins de guerre et l'art de la copie. La civilisation romaine ne crée pas d'institutions muséales à proprement parler ; elle entrepose les trésors de ses temples et les collections des bienfaiteurs dans des thermes ou sous des portiques ouverts à la vie publique, qui marquent l'origine privée de collections publiques. Pour leur part, les dynasties chinoises des Han et des Song montrent un goût prononcé pour un amateurisme

« L’essor des sciences et des techniques fait naître aux États-Unis des établissements spéciaux qui ont une grande faveur.

Dans ce pays où, à partir des années 1970, un musée se crée tous les trois jours, un nouvel établissement public voit le jour : la fondation privée, encouragée par les dégrèvements d’impôts qu’accorde alors le fisc aux donateurs.

Rares sont les institutions qui, comme la National Gallery of Art de Washington, propriété de l’État fédéral, demeurent par la suite aux mains des collectivités publiques. 3. 2 Démocratisation du musée Avec des musées de plus en plus variés, le public exige de nouveaux moyens d’accès aux collections.

L’un des axes majeurs de la rénovation engagée par nombre de musées dans le monde est, depuis les dernières décennies du XXe siècle, la multiplicité de l’offre au public et la création de services culturels dans les musées : expositions temporaires, visites-conférences, ateliers pour enfants et adultes, concerts, colloques, cycles de conférences audiovisuelles, formations de relais, rencontres avec les créateurs, outils d’aide à la visite ; mais aussi cafétérias, restaurants, librairies, boutiques, téléphones, qui permettent bientôt au visiteur de prolonger son voyage, de se sentir « chez lui » tout en étant « ailleurs ».

Le musée étant devenu lieu d’accueil pour tous les publics, il apprend aussi à recevoir les personnes handicapées : aménagement de rampes d’accès pour personnes à mobilité réduite, cartels en braille pour mal ou non-voyants, ou conférences en langage des signes pour mal ou non-entendants. 3. 3 Une muséographie renouvelée Le musée doit désormais concilier la mise en valeur des objets présentés et le confort des visiteurs.

Un facteur essentiel, l’éclairage, participe à cette double exigence.

La lumière est utilisée pour interpréter l’objet et l’espace, permettant ainsi d’orienter, d’informer, de séparer ou de rassembler, de cacher ou de dévoiler, d’agrandir ou de réduire, sans pour autant détériorer les œuvres exposées. Par ailleurs, différents principes de circulation des visiteurs sont élaborés, que l’on peut répartir en trois catégories : • le type « linéaire » respectant un schéma de circulation obligée (musée national de Tokyo) ; • le type « circulaire », dont l’espace central, desservant les espaces d’exposition périphériques, permet un libre itinéraire de visite (East Gallery de Washington ; musée du Louvre, Paris) ; • le type « labyrinthique » où les espaces différenciés, bien qu’enchaînés les uns aux autres, n’imposent aucune contrainte de circulation au public (musée d’Art moderne du Nord, Villeneuve-d’Ascq ; musée du quai Branly, Paris). Si l’exposition constitue de plus en plus la fonction la plus spectaculaire des musées, ceux-ci n’en restent pas moins des institutions chargées de conserver et de restaurer les œuvres elles-mêmes ( voir conservation et restauration).

En raison de l’accroissement des collections et du renouvellement rapide des expositions, les architectes se sont trouvés confrontés à une nouvelle difficulté : la modification du rapport entre les surfaces de conservation et celles de présentation.

Avec les constructions neuves se dessinent ainsi deux groupes distincts d’édifices : les musées de type « ouvert », dans lesquels les parois vitrées jouent un rôle fondamental en invitant le citadin à découvrir l’intérieur de l’édifice (Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, Paris) et les musées de type « fermé », à l’architecture « opaque » (Neue Pinakothek de Munich) abritant les œuvres comme dans un écrin. 3. 4 L’International Council of Museums (ICOM) Fondé en 1946, le Conseil international des musées (en anglais International Council of Museums, ou ICOM) est une organisation professionnelle indépendante qui, par le biais de ses comités, publications et activités, offre un forum où peuvent s’exprimer ses membres, répartis dans 146 pays.

Sa mission principale consiste « à préserver, à assurer la continuité, et à communiquer à la société la valeur du patrimoine culturel et naturel mondial, actuel et futur, tangible et intangible ». Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles