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mutualisme, n.

Publié le 15/11/2013

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mutualisme, n.m. 1. HISTOIRE : mouvement de solidarité et d'entraide mutuelle dans le domaine du travail. Au Moyen Âge, l'assistance était assurée le plus souvent par l'Église, et toujours au sein de communautés restreintes (paroisses, corporations). Au XVIIIe et au début du XIXe siècle, la nécessité sociale d'une protection par l'État, idée issue des Lumières et de la Révolution française, céda le pas au « laisser faire » libéral. Dans toute l'Europe, mais en Grande-Bretagne surtout, apparurent alors des « clubs » ou « sociétés amicales » de secours mutuel, qui organisaient l'assistance aux membres cotisants, en cas de maladie ou de chômage notamment. La transformation des conditions d'apprentissage et de travail des ouvriers, plus nombreux et plus prolétarisés, renforça ce mouvement. En France, le décloisonnement des métiers favorisa l'apparition de « mutuellistes », concurrents des compagnons du Tour de France. Dès lors, le mutualisme prit sa place dans le mouvement ouvrier, tant dans les théories du socialisme utopique (Proudhon, Fourier) que dans ses luttes quotidiennes. Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, coalitions et grèves étant interdites, les sociétés de secours mutuel servaient de plus en plus de couverture à l'activité syndicale. Elles étaient étroitement surveillées par les autorités. Napoléon III, lors des tentatives de réformes sociales qui marquèrent son règne, tenta de canaliser le mouvement mutualiste en instaurant des sociétés de secours mutuel « approuvées » (1852), dont le président était nommé par l'État, tout en interdisant les caisses de chômage et en imposant le livret. Il créa la « médaille de la mutualité ». Les grèves se multiplièrent pourtant et, en 1869, les « sociétés ouvrières » furent fédérées par Eugène Varlin. Les sociétés mutualistes jouèrent comme les coopératives un rôle important dans l'organisation et le développement de l'identité ouvrière. Avec la légalisation progressive du syndicalisme et de la grève en Europe du Nord, le mutualisme changea d'orientation tout en restant puissant, et ses sociétés prirent en charge, souvent en coopération avec les organismes d'État, l'assistance sociale de cotisants qui n'étaient plus spécifiquement ouvriers. En France, après le statut de 1898 et l'institution des assurances sociales, puis de la Sécurité sociale (1945), les sociétés mutualistes, organisées professionnellement ou nationalement, gèrent les risques de santé en collaboration avec la Sécurité sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aide sociale assistance association assurance coopérative cotisations sociales Fourier Charles ouvrier (mouvement) Proudhon Pierre Joseph Sécurité sociale socialisme - Le socialisme au XIXe siècle syndicalisme syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Les origines 2. BIOLOGIE : interaction entre les espèces qui y trouvent un avantage réciproque pour se développer. Le mutualisme est très répandu. La croissance de certains végétaux est liée à la présence de bactéries nitrifiantes ; les lichens sont des associations permanentes d'algues vertes et de champignons ; des animaux (amibes, hydre d'eau douce, anémones de mer) abritent des algues (zooxanthelles et zoochlorelles) ; des bactéries vivent dans l'intestin des insectes, la panse des ruminants et le cæcum des chevaux ; la pollinisation de certaines fleurs nécessite la présence d'abeilles, d'oiseaux ou de chauves-souris. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats algues symbiose

« aide sociale assistance association assurance coopérative cotisations sociales Fourier Charles ouvrier (mouvement) Proudhon Pierre Joseph Sécurité sociale socialisme - Le socialisme au XIXe siècle syndicalisme syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Les origines 2.

BIOLOGIE : interaction entre les espèces qui y trouvent un avantage réciproque pour se développer.

Le mutualisme est très répandu.

La croissance de certains végétaux est liée à la présence de bactéries nitrifiantes ; les lichens sont des associations permanentes d'algues vertes et de champignons ; des animaux (amibes, hydre d'eau douce, anémones de mer) abritent des algues (zooxanthelles et zoochlorelles) ; des bactéries vivent dans l'intestin des insectes, la panse des ruminants et le cæcum des chevaux ; la pollinisation de certaines fleurs nécessite la présence d'abeilles, d'oiseaux ou de chauves-souris. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats algues symbiose. »

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