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NÉVROSE

Publié le 26/06/2012

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Trouble grave du psychisme qui entraîne des désordres du comportement. Cependant, contrairement à ce qui se passe dans la psychose, la névrose n'est pas une maladie constitutionnelle : le sujet est conscient de son état et souhaite vivement guérir. La névrose se manifeste par des attitudes et des affects aberrants. Ainsi la « névrose d'échec « ou « de destinée « pousse le sujet à adopter des points de vue, ou à prendre des décisions qui vont à l'encontre de ses intérêts. La « névrose obsessionnelle « le contraint à exécuter des rituels compliqués pour conjurer ses craintes de la poussière, des microbes, des objets pointus, etc. Dans la phobie ou « névrose d'angoisse «, le malade ne peut supporter de se trouver dans un lieu clos ou de traverser les espaces découverts.

Pour Freud, tous ces symptômes proviennent de complexes sexuels remontant à la petite enfance. Adler explique la névrose d'échec par une déformation du sens de la vie. Pour Jung, il s'agit en général de troubles de l'épanouissement de la personnalité.

La cure psychothérapeutique, et en particulier la psychanalyse, est appliquée pour guérir les névroses.

A côté de ces grands troubles du psychisme, on observe aussi des troubles mineurs caractérisant ce qu'on appelle les « personnalités névrosées «. Par exemple, dans l'hypocondrie, le sujet se préoccupe exagérément de sa santé, dans l'impuissance ou la frigidité, il est incapable d'éprouver les jouissances normales de la sexualité ; dans la dépression, il abdique devant les difficultés de la vie. 

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