Devoir de Philosophie

Nil. le plus long fleuve du monde. Son cours s'étire

Publié le 16/11/2013

Extrait du document

Nil. le plus long fleuve du monde. Son cours s'étire sur 6 700 km et draine un bassin de 2 978 000 km2, soit plus de cinq fois la superficie de la France. Seuls l'Amazone, le Mississippi et le Zaïre ont un bassin plus étendu que celui du Nil. Le bassin du Nil et de ses affluents s'étend sur neuf pays : l'Égypte, le Soudan, l'Éthiopie, l'Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et le Zaïre. Mais c'est surtout au Soudan et en Égypte que le Nil joue un rôle essentiel dans l'économie et la répartition des hommes, et cela depuis la plus haute Antiquité. Le cours du fleuve. La recherche des sources du Nil a fait l'objet au XIXe siècle de plusieurs expéditions coloniales britanniques. On considère que la Kagera, principal émissaire du lac Victoria, et la Semliki, émissaire des lacs Edouard et George, sont à l'origine de la branche occidentale du Nil. Les sources du Nil se situent en Afrique orientale, par 4o de latitude sud, sur les versants du Moufoumbiro. Au nord du lac Albert (ou lac Mobutu), les deux branches du Nil occidental se rejoignent pour former le Bahr al-Djabal (« fleuve des montagnes »). En arrivant dans la cuvette du Soudan méridional, le fleuve se divise en de multiples bras, et se perd plus ou moins dans une zone de marécages. Il s'agit du Bahr al-Ghazal. Au sortir de la cuvette soudanaise, le fleuve prend le nom de Nil Blanc et reçoit sur sa droite, en amont de Malakal, les eaux du Sobat, rivière qui descend du plateau abyssin. À Khartoum arrive le Nil Bleu, descendant également d'Éthiopie. Après le confluent du Nil et de l'Atbara, et jusqu'à la Méditerranée, c'est-à-dire dans toute la partie septentrionale du Soudan et durant toute sa traversée de l'Égypte, le Nil ne reçoit plus aucun affluent, sur plus de 2 500 km. Complétez votre recherche en consultant : Les livres carte physique, page 3442, volume 6 Le régime du Nil. Alimenté par d'importants volumes d'eau en provenance de la zone intertropicale, le Nil a un régime très simple, d'une impressionnante régularité avec une période de hautes eaux en été. Cette crue du Nil, qui parvient en Égypte pendant la saison la plus chaude et la plus sèche de l'année, a longtemps paru mystérieuse, au point que dans l'Antiquité le fleuve fut divinisé. À Assouan, en Haute-Égypte, la période des plus basses eaux (l'étiage) se situe fin mai ; les eaux commencent à monter à partir de la mi-juin, et la crue atteint son maximum durant les dix premiers jours de septembre. La décrue est ensuite beaucoup plus lente. Le débit moyen par seconde à Assouan est de 523 m3 en mai, et de 8 495 m3 de la mi-août à la fin septembre. Si les crues du Nil, qui sont dues essentiellement à l'apport des eaux du Nil Bleu et de l'Atbara, se situent toujours aux mêmes périodes de l'année, il y a cependant des variations importantes du débit total annuel. Enfin, si le Nil transporte relativement peu de matières en solution, il apporte 52 millions de tonnes par an de limon qui ont longtemps maintenu la fertilité légendaire de la vallée. Ce limon est déposé surtout en période de crue. De l'inondation dirigée aux barrages. Dès le IVe millénaire avant J.-C., les Égyptiens pratiquaient le système de l'inondation dirigée, qui n'est pas une véritable irrigation, mais une utilisation rationnelle de la crue du Nil. Le lit majeur du fleuve était divisé en bassins où parvenait le flot de la crue, ce qui permettait le dépôt du précieux limon. Les terres qui ne pouvaient pas bénéficier de l'inondation dirigée étaient irriguées à l'aide d'engins élévatoires. Ce système fut pratiqué jusqu'au XIXe siècle. Le premier barrage sur le Nil a été construit en Égypte durant la première moitié du XIXe siècle, sous l'impulsion de Mehmed 'Al?, pour implanter et développer la culture du coton qui nécessite une irrigation pérenne. D'autres barrages de moindre importance furent ensuite aménagés à Assiout, Nag Hammadi et Esnèh. Pour corriger l'irrégularité saisonnière du Nil, il apparut nécessaire de construire un barrage-réservoir. Ainsi fut édifié le premier barrage d'Assouan de 1899 à 1902, qui retenait 1 milliard de m3 d'eau. Rehaussé à deux reprises, il avait une capacité de retenue de 5,3 milliards de m3 en 1934. L'aménagement du Nil en Égypte nécessitant un accord avec le Soudan, le premier accord sur les eaux du Nil fut signé en 1929. À la suite de ce traité, deux barrages furent construits au Soudan : le barrage de Sennar en 1935 sur le Nil Bleu pour les besoins du Soudan, le barrage de Djebel Aoulia en 1937 sur le Nil Blanc pour les besoins de l'Égypte. Le haut barrage d'Assouan. Un second accord signé en 1959 entre l'Égypte et le Soudan entraîna un nouveau partage des eaux du Nil, selon lequel la première peut utiliser 55,5 milliards de m3 d'eau par an, et le second 18,5 milliards. Le Soudan donna alors son accord pour la construction du haut barrage d'Assouan, qui fut achevé en 1971, tandis que l'Égypte acceptait la construction par le Soudan du barrage de Roseires sur le Nil Bleu. Le haut barrage d'Assouan est une digue de 3 600 m de long et de 111 m de haut, qui a donné naissance au plus grand lac artificiel du monde, le lac Nasser, qui s'étend sur 500 km de long, dont 200 km au Soudan. Ce barrage a eu des effets bénéfiques sur le développement agricole et industriel de l'Égypte, d'autant plus que la centrale hydroélectrique liée au barrage produit en moyenne 8 milliards de kWh par an. Toutefois se posent les problèmes de la disparition des limons désormais retenus derrière le barrage, de l'érosion plus forte du delta, de la dégradation par salinisation des sols cultivés et de la recrudescence de la bilharziose. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Égypte - Géographie - La vie économique Les livres Nil - les bords du Nil à Louqsor, en Haute-Égypte, page 3442, volume 6 Afrique - vue aérienne du lac Nasser, page 61, volume 1 Égypte - la vallée du Nil, à Assouan, page 1588, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albert (lac) Alexandrie Assouan Bahr al-Ghazal Baker (sir Samuel White) barrage Caire (Le) calendrier - Les principaux systèmes calendaires - Le calendrier égyptien delta Égypte - Géographie Égypte - Géographie - Les conditions naturelles - Les ensembles de relief Éthiopie - Géographie Éthiopie - Géographie - Les conditions naturelles Fayoum (le) Grands Lacs africains Karnak Khartoum Louqsor Mehmed 'Ali Méroé oasis pont Sahara - Géographie - Le cadre physique Soudan Suez (canal de) techniques (histoire des) - L'Antiquité - La civilisation égyptienne Thèbes Victoria (lac) Les médias Burundi - carte physique Éthiopie - carte physique Ouganda - carte physique Soudan - carte physique Afrique - carte physique Afrique - carte politique Les livres poissons, page 3987, volume 7

« Nil.

Le lit majeur du fleuve était divisé en bassins où parvenait le flot de la crue, ce qui permettait le dépôt du précieux limon.

Les terres qui ne pouvaient pas bénéficier de l'inondation dirigée étaient irriguées à l'aide d'engins élévatoires.

Ce système fut pratiqué jusqu'au XIX e siècle. Le premier barrage sur le Nil a été construit en Égypte durant la première moitié du XIX e siècle, sous l'impulsion de Mehmed ‘Alī, pour implanter et développer la culture du coton qui nécessite une irrigation pérenne.

D'autres barrages de moindre importance furent ensuite aménagés à Assiout, Nag Hammadi et Esnèh.

Pour corriger l'irrégularité saisonnière du Nil, il apparut nécessaire de construire un barrage-réservoir.

Ainsi fut édifié le premier barrage d'Assouan de 1899 à 1902, qui retenait 1 milliard de m 3 d'eau.

Rehaussé à deux reprises, il avait une capacité de retenue de 5,3 milliards de m 3 en 1934. L'aménagement du Nil en Égypte nécessitant un accord avec le Soudan, le premier accord sur les eaux du Nil fut signé en 1929.

À la suite de ce traité, deux barrages furent construits au Soudan : le barrage de Sennar en 1935 sur le Nil Bleu pour les besoins du Soudan, le barrage de Djebel Aoulia en 1937 sur le Nil Blanc pour les besoins de l'Égypte. Le haut barrage d'Assouan. Un second accord signé en 1959 entre l'Égypte et le Soudan entraîna un nouveau partage des eaux du Nil, selon lequel la première peut utiliser 55,5 milliards de m 3 d'eau par an, et le second 18,5 milliards.

Le Soudan donna alors son accord pour la construction du haut barrage d'Assouan, qui fut achevé en 1971, tandis que l'Égypte acceptait la construction par le Soudan du barrage de Roseires sur le Nil Bleu.

Le haut barrage d'Assouan est une digue de 3 600 m de long et de 111 m de haut, qui a donné naissance au plus grand lac artificiel du monde, le lac Nasser, qui s'étend sur 500 km de long, dont 200 km au Soudan. Ce barrage a eu des effets bénéfiques sur le développement agricole et industriel de l'Égypte, d'autant plus que la centrale hydroélectrique liée au barrage produit en moyenne 8 milliards de kWh par an.

Toutefois se posent les problèmes de la disparition des limons désormais retenus derrière le barrage, de l'érosion plus forte du delta, de la dégradation par salinisation des sols cultivés et de la recrudescence de la bilharziose. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Égypte - Géographie - La vie économique Les livres Nil - les bords du Nil à Louqsor, en Haute-Égypte, page 3442, volume 6 Afrique - vue aérienne du lac Nasser, page 61, volume 1 Égypte - la vallée du Nil, à Assouan, page 1588, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albert (lac) Alexandrie Assouan Bahr al-Ghazal Baker (sir Samuel White) barrage. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles