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oasis.

Publié le 16/11/2013

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oasis. n.f., site de milieu aride ou semi-aride où, grâce à l'eau et au travail des hommes, l'agriculture est possible. L'eau des oasis. Les pluies étant, par définition, rarissimes dans les déserts et semi-déserts, les cultures non irriguées sont impraticables. On dispose alors de trois méthodes principales pour se procurer de l'eau. La première consiste à aller chercher l'eau souterraine là où elle existe. Dans ce cas on peut, comme dans le Souf algérien, faire des excavations profondes pour se rapprocher de la nappe phréatique, ou bien creuser un puits d'où l'on tire l'eau, ou bien encore collecter l'eau par une galerie drainante souterraine, dite foggara ou kanat (par exemple dans la région de Téhéran). La deuxième recourt au stockage, dans des réservoirs, des eaux des crues épisodiques des oueds, généralement au débouché des reliefs, par exemple au Pérou ou au Turkestan. La troisième méthode revient à puiser directement dans les cours d'eau pérennes, donc nécessairement allogènes, pourvus ou non de barrages : Nil, Euphrate, Indus... L'eau captée, dont l'usage est réglementé, est distribuée par des rigoles dans des champs soigneusement dessinés. Fonctions des oasis. Dans ces îlots de verdure et de culture que sont les oasis, l'homme pratique soit un jardinage très soigné, généralement à trois strates et presque en continu (grands arbres comme les palmiers-dattiers du Sahara, arbres fruitiers, légumes), soit une monoculture de canne à sucre ou de cotonniers. L'habitat est généralement groupé, à l'écart des précieuses parcelles irriguées. Mais la fertile moiteur des oasis entretient aussi de redoutables maladies : les sols boueux, la bilharziose ; les retenues d'eau, le paludisme, par l'intermédiaire des anophèles. Il n'est donc pas rare que les propriétaires des oasis soient de grands nomades, qui confient le soin de cultiver à des métayers. Offrant de l'eau, de l'ombre et des vivres, les oasis ont été de tout temps des étapes obligées pour les voyageurs du désert, dont elles jalonnaient les trajets. Bactres, Kachgar, Yarkand, Khotan, par lesquelles passait l'antique route de la soie, étaient des oasis de piémont. Les oasis ont eu un triple rôle : commercial, militaire et culturel. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Arich (Al-) Agadès Beni-Abbès désert - L'homme et le désert Faya-Largeau Fayoum (le) Figuig Gabès Gafsa Ghardaïa Ghat Herat In-Salah Kantara (El-) Koufra Menia (El-) mirage nappe aquifère Nefta palmier Q om Reggane Sahara - Géographie - Nomades et sédentaires sahel Souf Tafilelt Tamanrasset Tindouf Touggourt Tozeur Les livres Mauritanie - oasis de Chinguetti, page 3101, volume 6 Sahara - caravane à El Goléa, dans le Sahara algérien, page 4566, volume 8

« Fayoum (le) Figuig Gabès Gafsa Ghardaïa Ghat Herat In-Salah Kantara (El-) Koufra Menia (El-) mirage nappe aquifère Nefta palmier Qom Reggane Sahara - Géographie - Nomades et sédentaires sahel Souf Tafilelt Tamanrasset Tindouf Touggourt Tozeur Les livres Mauritanie - oasis de Chinguetti, page 3101, volume 6 Sahara - caravane à El Goléa, dans le Sahara algérien, page 4566, volume 8. »

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