Devoir de Philosophie

L'eau L'eau a différentes origines et fonctions : il y a l'eau des ablutions, l'eau du puits de Zemzem, l'eau de l'outre caravanière, l'eau du puits ou de l'oasis, l'eau des fontaines et des robinets.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

L'eau L'eau a différentes origines et fonctions : il y a l'eau des ablutions, l'eau du puits de Zemzem, l'eau de l'outre caravanière, l'eau du puits ou de l'oasis, l'eau des fontaines et des robinets. On peut lire dans la sourate Les Prophètes : " Les incrédules n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Nous les avons ensuite séparés et nous avons créé, à partir de l'eau, toute chose vivante. Ne le croient-ils pas ? " (Les Prophètes, XXI, 30). Au regard du dogme musulman et compte tenu des très fortes prescriptions d'hygiène de l'islam, l'eau est présente au commencement de la plupart des rituels de sacralisation ou de purification. Dans cet ensemble symbolique qui relève autant de la mythologie régionale que des allégeances aux ancêtres fondateurs, l'eau sacrée de Zemzem, dont la source est située dans la cour du Hijr, au pied de la

« intérieurs ”, sont au paradis.

Les deux autres, dits “ fleuves extérieurs ” sont l’Euphrate et le Nil.

L’Euphrate coule en Irak où, avec le Tigre, il forme un immense delta sur le golfe Arabo-Persique.

Le Nil est un fleuve immense, le plus long du monde (6 671 km).

Il traverse successivement le Kenya, le Rwanda, le Burundi, le Congo, l’Éthiopie, le Soudan, et l’Égypte pour se jeter en Méditerranée.

De l’Antiquité (Plutarque en parlait déjà) jusqu’à la construction du barrage d’Assouan par les Soviétiques, à partir de 1958, son débit a été particulièrement dévastateur pour l’agriculture égyptienne et parfois pour les habitants eux-mêmes. Dans le paradis musulman, immense jardin verdoyant, coulent Kawtar et Salsabil, deux rivières citées par le Coran, mais également des ruisseaux de lait, de vin, de miel et d’eau : “ Voici la description du Jardin promis à ceux qui craignent Dieu.

Il y aura là des fleuves dont l’eau est incorruptible, des fleuves de lait au goût inaltérable, des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent, des fleuves de miel purifié.

Ils y trouveront aussi toutes sortes de fruits et le pardon de leur Seigneur… ” (Mohamed, XLVII, 15). Il est également question de fontaines jaillissantes dont la vertu est de rafraîchir les élus qui séjournent au paradis.

Enfin, pour idyllique qu’il soit déjà, ce tableau serait incomplet si on le privait des évocations de verdure, d’oasis, de récipients gorgés d’eau et des gobelets d’argent où coule un vin rare et cacheté.

La bénédiction dispensée par l’eau est à la fois immédiate (l’eau maintient la vie du chamelier dans le désert) et complexe (l’eau est à la fois purificatrice, bienfaisante, régénératrice). L’eau opposée au feu, et parfois aussi à la Terre, représente la partie froide de la nature humaine mais il ne semble pas que l’islam ait été sensible à cette dimension, privilégiant au contraire son jaillissement, son mouvement et son dynamisme. Ne symbolise-t-elle pas aussi la nature régénérée, la toute-puissance divine, la miséricorde d’Allah ? D’autant que dans la sourate an-Noûr, le Coran atteste clairement que : “ Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l’eau ” (La Lumière, XXIV, 45).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles