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observatoire.

Publié le 16/11/2013

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observatoire. n.m., lieu aménagé pour l'observation des astres, où se trouvent réunis des instruments et des astronomes. L'observation des astres remonte à la plus haute Antiquité. Les bergers babyloniens, tout en gardant leurs troupeaux, donnaient des noms aux étoiles et les regroupaient en constellations. Plus tard, des mages cherchèrent à deviner l'avenir à partir des astres et, pour jouir d'un horizon dégagé, se firent construire des tours d'où ils pouvaient observer le ciel. Les Chinois, puis les Grecs et les Arabes, furent les premiers à entreprendre des observations dans un but scientifique et se servirent, pour ce faire, d'instruments permettant de mesurer l'angle de deux directions sur la voûte céleste. En Europe, le premier observatoire à proprement parler fut l'observatoire Uranienborg, installé sur l'île de Hven, alors au Danemark. Il fut créé en 1576 avec l'appui du roi de Danemark Frédéric II pour le célèbre astronome Tycho Brahe. L'invention des lunettes au début du XVIIe siècle fut à l'origine de la création, à quelques années d'intervalle, des observatoires de Paris et de Greenwich. La fondation des premiers observatoires. Construit par l'architecte Claude Perrault, l'observatoire de Paris commença son activité dès 1672 sous la direction de Jean Dominique Cassini. En 1675, le jeune astronome danois Olaus Römer y détermina la vitesse de la lumière. Il eut plusieurs directeurs prestigieux, parmi lesquels Urbain Le Verrier, dont les travaux contribuèrent à la découverte de la planète Neptune. En 1876, Jules Janssen fonda l'observatoire de Meudon, spécialisé dans l'observation du Soleil. Cet observatoire fut rattaché administrativement à l'observatoire de Paris en 1926. Aujourd'hui, l'observatoire de Paris-Meudon, divisé en plusieurs départements, emploie près de mille personnes. L'observatoire de Greenwich fut fondé en 1675 sur ordre du roi Charles II d'Angleterre ; le bâtiment est l'oeuvre de sir Christopher Wren. En 1957, l'observatoire fut transféré à Herstmonceux, puis à Cambridge. Au XIXe siècle, en France et en Europe, des observatoires privés existants ont été développés ou de nouveaux ont été créés. C'est ainsi que se constituèrent en France les observatoires de Marseille, Toulouse, Strasbourg, Besançon et du pic du Midi de Bigorre, dans les Pyrénées. En Russie fut fondé en 1839 l'observatoire de Poulkovo. De même se créèrent de nombreux observatoires aux États-Unis, dont celui du mont Palomar, qui abrite l'un des plus grands télescopes du monde, le télescope de 5 m d'ouverture installé en 1948. Complétez votre recherche en consultant : Les livres observatoire de Paris (l'), page 3505, volume 7 observatoire du Pic du Midi (l'), page 3505, volume 7 sciences (histoire des) - l'observatoire de Tycho Brahe, à Uraniborg, page 4683, volume 9 sciences (histoire des) - la sphère armillaire de Tycho Brahe, page 4683, volume 9 Univers - l'observatoire de William Herschel, page 5355, volume 10 Observatoires pour des longueurs d'onde invisibles. Compte tenu de phénomènes d'absorption par l'atmosphère terrestre, particulièrement sensibles dans certains domaines de longueur d'onde, on ne peut observer à partir du sol que dans certains domaines, comme le domaine visible (entre 400 nm et 800 nm) et le domaine radio (longueurs d'onde entre 1 mm et 30 m) (voir radiotélescope). On peut aussi observer dans le domaine infrarouge (autour de 30 ` m). Deux grands télescopes ont été installés dans ce but sur l'île de Mauna Kea à Hawaii en 1979 : le télescope américain IRTF de 3 m de diamètre et le télescope anglais UKIRT de 3,80 m de diamètre. Cependant, l'observation en infrarouge au sol est délicate et exige qu'on refroidisse les instruments, ce qui pose parfois des problèmes techniques difficiles. Aussi les États-Unis, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne ont-ils construit un observatoire spatial, l'IRAS, qui observe dans le domaine de longueur d'onde allant de 8 ` m à 120 ` m. L'instrument est un télescope de 60 cm de diamètre refroidi à l'hélium. Il découvre des objets froids, invisibles, comme par exemple les débris mis en évidence autour de l'étoile Véga. Les observations dans d'autres domaines, en particulier celui de l'ultraviolet, des rayons X ou des rayons ( se font obligatoirement dans l'espace à partir de satellites évoluant en dehors de l'atmosphère. L'IUE, fabriqué en collaboration par la NASA et l'ESA ( European Space Agency), a été lancé en 1978. Il comporte un télescope de 45 cm de diamètre qui observe dans le domaine de l'ultraviolet des objets jusqu'à la magnitude 16. De plus, l'instrument peut être facilement commandé du sol par les astronomes à partir de deux postes de commande, situés l'un dans le Maryland aux États-Unis, l'autre près de Madrid en Espagne. L'observatoire de rayons X Uhuru, ou SAS-1, lancé en 1970, a pu cataloguer 340 sources de rayons X. L'observatoire de rayons X Einstein, ou HEAO-2, lancé en 1978, beaucoup plus sensible que le précédent, permet de localiser une source de rayons X avec une précision de quelques secondes d'arc. Les observatoires de rayons X Temma, Astron et Exosat (respectivement japonais, soviétique et européen) ont tous trois été lancés en 1983. L'observatoire de rayons gamma COS-B, lancé en 1975, est resté opérationnel jusqu'en 1982. Il a mis en évidence le rayonnement des quasars dans ce domaine de longueur d'onde de très haute énergie que constitue le rayonnement (. Complétez votre recherche en consultant : Les livres observatoire - le grand télescope du mont Palomar, page 3505, volume 7 Les observatoires dans l'espace. Même dans les domaines de longueur d'onde observables depuis la Terre, comme le domaine visible, on veut éviter le phénomène de turbulence par l'atmosphère qui agite les images et gêne les observations, ainsi que l'absorption qui empêche l'observation d'objets faibles. C'est pourquoi on place des instruments à bord de satellites dont les orbites se situent dans la haute atmosphère ou en dehors d'elle. Le Hubble Space Telescope est un télescope de 2,40 m d'ouverture, placé en orbite par la navette spatiale américaine Discovery à 600 km d'altitude. Il devait atteindre un pouvoir de résolution de l'ordre de quelques centièmes de seconde d'arc, très supérieur à ce qu'un télescope de même diamètre aurait donné au sol. De plus, ce télescope, bien qu'observant principalement dans le visible, couvre une gamme de longueur d'onde très étendue, allant de l'infrarouge à l'ultraviolet, et permet également de déceler des objets faibles. Malheureusement, des défauts du système optique ne lui permettent pas d'atteindre les résultats escomptés. Le satellite Hipparcos est un satellite qui supporte un télescope de 1,40 m d'ouverture observant dans le visible. Le but du projet est de déterminer avec une précision de l'ordre de quelques millièmes de seconde les distances angulaires deux à deux d'une centaine de milliers d'étoiles pendant plusieurs années. On déduira de l'évolution dans le temps de ces distances angulaires les parallaxes, donc les distances au Soleil, de ces étoiles, ainsi que leurs mouvements propres avec une précision inégalée. L'instrument Hipparcos est un instrument astrométrique qui a été placé dans l'espace afin d'éviter la turbulence atmosphérique, principale ennemie d'un instrument de ce genre. Les observatoires modernes au sol. Pour des raisons évidentes de commodité d'exploitation et de coût, les astronomes continuent à construire des télescopes sur la Terre. C'est ainsi qu'on a vu apparaître un certain nombre d'observatoires équipés de grands télescopes : par exemple, l'observatoire de Zelentchouk et le télescope de 6 m, mis en service en 1974 près de Zelentchouk, dans le Caucase, à 2 070 m d'altitude. C'est aujourd'hui le plus grand télescope du monde. Il comprend un miroir de 6 m de diamètre et de 24 m de distance focale. La monture n'est pas une monture équatoriale qui permet par une simple rotation du télescope autour d'un axe dirigé vers le Pôle de suivre le ciel en compensant la rotation de la Terre, mais une monture azimutale plus stable. Le télescope peut tourner autour d'un axe vertical et d'un axe horizontal, et est piloté par ordinateur. L'observatoire d'Hawaii, qui possède un télescope franco-canadien de 3,60 m, installé sur un site de très grande qualité, à 4 208 m d'altitude sur le mont Mauna Kea, est devenu opérationnel en 1980. Le télescope est à monture équatoriale, dont le miroir, fait d'une matière très peu dilatable, le Cervit, permet d'obtenir des focales de 14 ou de 19 m. En Europe, le télescope le plus puissant est celui de l'observatoire installé en Andalousie, au sommet du Calar Alto (2 168 m), où l'on enregistre les records de luminosité de toute l'Espagne (3 100 heures de soleil par an). Complétez votre recherche en consultant : Les livres observatoire de Hawaii (l'), page 3505, volume 7 L'Observatoire européen austral. Le ciel austral étant inaccessible aux instruments de l'hémisphère nord, six pays européens, dont la France, décidèrent de créer en commun un observatoire dans l'hémisphère sud, à La Silla au Chili, à 2 400 m d'altitude. Parmi les instruments installés dans l'Observatoire européen austral [European Southern Observatory (ESO)], l'un des plus importants est un télescope de 3,60 m de diamètre et de 11 m de distance focale. Il est du type dit RitcheyChrétien, du nom des inventeurs de ce type de télescope pour lequel les défauts des images sont corrigés par un montage approprié. L'ESO abrite également le New Technology Telescope (NTT), équipé d'un miroir de 3,50 m de diamètre dont on peut modifier la forme pour éliminer les déformations créées par la dilatation thermique. D'autres télescopes de 4 m de diamètre sont en service dans différentes régions du monde, en particulier à Kitt Peak, dans l'Arizona, aux États-Unis, à Siding Spring en Australie, à Cerro Tololo au Chili. On a vu apparaître également en grand nombre de nouveaux télescopes de taille moyenne comme le télescope de 2 m de diamètre de l'observatoire du pic du Midi de Bigorre ou les télescopes de Schmidt, à grand champ, comme celui du Cerga. L'ESO a décidé la construction d'un télescope de type nouveau, formé d'un réseau de quatre télescopes de 8 m de diamètre ; il sera l'équivalent d'un télescope de 16 m de diamètre et observera dans les domaines visible et infrarouge. Il devrait être installé sur le mont Paranal, au Chili, et former le noyau d'un futur observatoire. La nouvelle technique mise en oeuvre pour ce télescope est appelée optique adaptative ; elle permet, en utilisant des composants déformables commandés par des ordinateurs très rapides, d'éliminer les effets de la turbulence atmosphérique. Au cours de l'assemblée générale de l'Union astronomique internationale qui s'est tenue à Buenos Aires en août 1991, a été envisagée la création d'un observatoire international sur un haut plateau situé à 4 000 m d'altitude sur le continent antarctique. Un tel site, très froid mais aussi très sec, serait idéal pour l'observation dans l'infrarouge et aux longueurs d'onde millimétriques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astronomie astronomie spatiale Brahe Tycho Cassini - Cassini (Jean Dominique, dit Cassini Ier) Greenwich (observatoire de) Mauna Kea observation (satellite d') Palomar (mont) radioastronomie radioastronomie - Le développement de la radioastronomie radiotélescope Römer Olaus ou Ole télescope Les livres astronomie spatiale, page 411, volume 1 recherche scientifique - l'observatoire de Saint-Michel-de-Provence, près de Forcalquier, page 4254, volume 8

« (European Space Agency), a été lancé en 1978.

Il comporte un télescope de 45 cm de diamètre qui observe dans le domaine de l'ultraviolet des objets jusqu'à la magnitude 16. De plus, l'instrument peut être facilement commandé du sol par les astronomes à partir de deux postes de commande, situés l'un dans le Maryland aux États-Unis, l'autre près de Madrid en Espagne.

L'observatoire de rayons X Uhuru, ou SAS-1, lancé en 1970, a pu cataloguer 340 sources de rayons X.

L'observatoire de rayons X Einstein, ou HEAO-2, lancé en 1978, beaucoup plus sensible que le précédent, permet de localiser une source de rayons X avec une précision de quelques secondes d'arc.

Les observatoires de rayons X Temma, Astron et Exosat (respectivement japonais, soviétique et européen) ont tous trois été lancés en 1983. L'observatoire de rayons gamma COS-B, lancé en 1975, est resté opérationnel jusqu'en 1982.

Il a mis en évidence le rayonnement des quasars dans ce domaine de longueur d'onde de très haute énergie que constitue le rayonnement (. Complétez votre recherche en consultant : Les livres observatoire - le grand télescope du mont Palomar, page 3505, volume 7 Les observatoires dans l'espace. Même dans les domaines de longueur d'onde observables depuis la Terre, comme le domaine visible, on veut éviter le phénomène de turbulence par l'atmosphère qui agite les images et gêne les observations, ainsi que l'absorption qui empêche l'observation d'objets faibles.

C'est pourquoi on place des instruments à bord de satellites dont les orbites se situent dans la haute atmosphère ou en dehors d'elle.

Le Hubble Space Telescope est un télescope de 2,40 m d'ouverture, placé en orbite par la navette spatiale américaine Discovery à 600 km d'altitude.

Il devait atteindre un pouvoir de résolution de l'ordre de quelques centièmes de seconde d'arc, très supérieur à ce qu'un télescope de même diamètre aurait donné au sol.

De plus, ce télescope, bien qu'observant principalement dans le visible, couvre une gamme de longueur d'onde très étendue, allant de l'infrarouge à l'ultraviolet, et permet également de déceler des objets faibles.

Malheureusement, des défauts du système optique ne lui permettent pas d'atteindre les résultats escomptés. Le satellite Hipparcos est un satellite qui supporte un télescope de 1,40 m d'ouverture observant dans le visible.

Le but du projet est de déterminer avec une précision de l'ordre de quelques millièmes de seconde les distances angulaires deux à deux d'une centaine de milliers d'étoiles pendant plusieurs années.

On déduira de l'évolution dans le temps de ces distances angulaires les parallaxes, donc les distances au Soleil, de ces étoiles, ainsi que leurs mouvements propres avec une précision inégalée.

L'instrument Hipparcos est un instrument astrométrique qui a été placé dans l'espace afin d'éviter la turbulence atmosphérique, principale ennemie d'un instrument de ce genre. Les observatoires modernes au sol. Pour des raisons évidentes de commodité d'exploitation et de coût, les astronomes continuent à construire des télescopes sur la Terre.

C'est ainsi qu'on a vu apparaître un certain nombre d'observatoires équipés de grands télescopes : par exemple, l'observatoire de Zelentchouk et le télescope de 6 m, mis en service en 1974 près de Zelentchouk, dans le Caucase, à 2 070 m d'altitude.

C'est aujourd'hui le plus grand télescope du monde.

Il comprend un miroir de 6 m de diamètre et de 24 m de distance focale.

La monture n'est pas une monture équatoriale qui permet par une simple rotation du télescope autour d'un axe dirigé vers le Pôle de suivre le ciel en compensant la rotation de la Terre, mais une monture azimutale plus stable.

Le télescope peut tourner autour d'un axe vertical et d'un axe horizontal, et est piloté par ordinateur. L'observatoire d'Hawaii, qui possède un télescope franco-canadien de 3,60 m, installé sur un site de très grande qualité, à 4 208 m d'altitude sur le mont Mauna Kea, est devenu opérationnel en 1980.

Le télescope est à monture équatoriale, dont le miroir, fait d'une matière très peu dilatable, le Cervit, permet d'obtenir des focales de 14 ou de 19 m. En Europe, le télescope le plus puissant est celui de l'observatoire installé en Andalousie, au sommet du Calar Alto (2 168 m), où l'on enregistre les records de luminosité de toute l'Espagne (3 100 heures de soleil par an). Complétez votre recherche en consultant : Les livres observatoire de Hawaii (l'), page 3505, volume 7. »

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