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ode. n.f. (du grec ôidê , « chant »), chez

Publié le 16/11/2013

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ode. n.f. (du grec ôidê , « chant »), chez les Anciens, toute forme poétique destinée à être chantée ou accompagnée de musique. On distinguait l'ode triomphale, qui célébrait un athlète vainqueur dans les grands jeux de Grèce (Simonide et Pindare), et l'ode plus familière, célébrant les plaisirs de la table et de l'amour (Alcée, Sappho, Anacréon) ; ce dernier genre fut repris par Horace chez les Romains, puis, à la Renaissance, par les poètes de la Pléiade, et notamment Ronsard, qui publia cinq livres d'Odes. L'ode est considérée comme l'une des principales formes de la poésie lyrique. Elle se présente sous la forme d'un poème divisé en strophes, ou stances, de vers de nombre et de mètre semblables. L'ode peut être sacrée, morale, héroïque, si elle traite de sujets élevés (religion, morale, hauts faits), ou badine, « anacréontique », si elle traite de sujets plus légers ou familiers. Malherbe, Jean-Baptiste Rousseau, Lebrun, Chénier, Lamartine, Hugo, Théodore de Banville ont écrit des odes célèbres.

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