Oman. en arabe 'Um?n. sultanat situé à l'extrémité sud-est de la

Oman. en arabe 'Um?n. sultanat situé à l'extrémité sud-est de la péninsule Arabique. Il contrôle le détroit d'Ormuz, c'est-à-dire l'entrée du golfe Persique. Le sultan, qui exerce le pouvoir, est assisté d'un cabinet et d'une Assemblée consultative. Géographie. En dehors de ses deux façades maritimes sur l'océan Indien et le golfe d'Oman, le sultanat est ceinturé de déserts, et les frontières communes avec le Yémen, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis sont souvent imprécises. La présence d'une « montagne-refuge », le djebel Akhdar, qui culmine à plus de 3 000 m d'altitude, a permis le maintien d'une minorité religieuse issue de l'isl?m, les ib?dites, qui sont majoritaires dans le sultanat. Cette montagne a perdu l'essentiel de sa population. Les régions peuplées sont la plaine littorale de la Batinah, étirée sur 300 km au nord du djebel Akhdar, et la zone de contact entre cet axe montagneux et les plateaux intérieurs. L'extrême sud du pays, la région du Dhofar, longtemps en rébellion contre le pouvoir central, juxtapose plaine littorale, plateaux et chaîne montagneuse, et grâce à des pluies estivales de fin de mousson est relativement peuplée. Par suite du développement des exportations de pétrole à partir de 1967, et surtout de l'arrivée au pouvoir en 1970 du sultan Q ?b?s ibn Sa'?d, Oman s'est engagé dans un processus accéléré de modernisation. Désormais, le sultanat, autrefois très pauvre, fait partie des riches monarchies pétrolières du Golfe. Oman, qui n'est pas membre de l'OPEP, à la différence des pays producteurs voisins, a pu augmenter régulièrement sa production pétrolière, qui a dépassé les 40 millions de tonnes. Les revenus apportés par le pétrole ont permis la création d'une infrastructure moderne (routes, ports, aéroports...) et surtout le développement des villes. Le taux d'urbanisation du sultanat est aujourd'hui supérieur à 50 % si l'on tient compte de l'afflux de travailleurs étrangers (principalement indiens et pakistanais), qui représentent plus de 20 % de la population d'Oman. Les principales villes sont l'agglomération de Mascate, la capitale, et Sal?la, le grand centre urbain du Dhofar. Les villes de l'intérieur sont plus modestes, même si certaines sont d'anciennes capitales, comme Nizw? ou Rustaq. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Oman - Ruwi, quartier commercial de Mascate, page 3569, volume 7 Histoire. Placée sur la route commerciale qui reliait l'Extrême-Orient indien, puis chinois, le Croissant fertile et la Perse, la région d'Oman apparaît dans l'histoire au IIIe millénaire avant J.-C., époque à laquelle elle commerçait avec Sumer. Connue pour avoir servi d'intermédiaire entre le monde romain et la Chine, elle fut islamisée aux environs de 640 par 'Abdallah ibn 'Ib?d, qui donna son nom à l'ib?disme, courant musulman implanté encore aujourd'hui à Oman. L'histoire de la région resta alors liée à celle de la péninsule Arabique jusqu'à ce que le conquistador portugais Albuquerque s'emparât de Mascate en 1508. Les Portugais contrôlèrent le golfe Persique jusqu'en 1650. C'est alors que s'affirma progressivement la puissance des im?ms d'Oman, qui conquirent Bahreïn et Zanzibar. Cependant, au début du XVIIIe siècle, le pays fut ébranlé par les incessantes guérillas des deux principales tribus : les Hinawi et les Ghafiri. En 1744, le clan des B?-Sa'?d arriva au pouvoir, en la personne de Muhammad ibn Sa'?d. C'est l'un de ses descendants qui, en 1793, fonda le sultanat de Mascate-et-Oman (dénommé ainsi jusqu'en 1970). L'ensemble du territoire se plaça sous la protection britannique en 1798, ce qui se traduisit au XIXe siècle par une ingérence grandissante de la Grande-Bretagne dans les affaires intérieures du pays. Le début du XXe siècle fut marqué par la guerre civile, car les tribus de l'intérieur ne cessaient de contester l'autorité du sultan qu'elles jugeaient « inféodé » à une puissance chrétienne étrangère. La découverte de pétrole en 1952 entraîna une vive tension entre le sultanat et l'Arabie Saoudite voisine, alors que le Royaume-Uni se désengageait de la région et que les tribus ib?dites de l'intérieur du pays connaissaient une agitation endémique contre le sultan Sa'?d ibn Taym?r. Finalement, le prince héritier Q?b?s ibn Sa'?d, né en 1940, renversa son père en 1970 et engagea le pays sur la voie de la modernisation, puis sur celle d'un certain libéralisme politique, alors que dans le Sud (province de Dhofar) se développait jusqu'en 1975 une révolte marxiste, soutenue par la République démocratique populaire du Yémen et la Libye. Inquiet de la révolution islamique d'Iran, le sultan signa en 1980 un pacte de défense avec les États-Unis, ce qui raviva un moment la tension avec le Yémen du Sud (1981-1983). Membre de la coalition internationale contre l'Irak, lors de la seconde guerre du Golfe en 1991, Oman a réglé également ses différends frontaliers avec ses voisins et poursuit une industrialisation rapide, fondée principalement sur la transformation des produits agricoles et de la pêche. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Sumer - La vie quotidienne en Sumer Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie Dhofar Mascate Ormuz (détroit d') Persique (golfe) Sumer - La vie quotidienne en Sumer Les médias Oman - carte physique Oman - tableau en bref Oman - tableau en chiffres Asie - carte politique