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Or que nous dit de Gaulle, en juin 1968?

Publié le 31/10/2013

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gaulle
Or que nous dit de Gaulle, en juin 1968? La propriété, la direction, le bénéfice des entreprises dans le système capitaliste n'appartiennent qu'au capital. Alors, ceux qui ne le possèdent pas se trouvent dans une sorte d'état d'aliénation, à l'intérieur même de l'activité à laquelle ils contribuent. Non, le capitalisme, du point de vue de l'homme, n'offre pas de solution satisfaisante. ès lors, les voilà unis pour prôner la véritable révolution sociale que constituerait l'association capital-travail. ne fois de plus, leurs propos se rejoignent: La lutte entre le capital et le travail produit des effets déplorables pour tout le monde «, déclare Louis apoléon le 23 juillet 1867. Faudra-t-il donc que nous demeurions dans cet état de malaise ruineux et exaspérant où les hommes qui ravaillent ensemble à la même tâche opposent organiquement leurs intérêts et leurs sentiments? « lui répond e Gaulle en 1947. On est donc, conclut Choisel, en présence d'un syncrétisme économique et social que l'on peut, pour en erminer, résumer ainsi: libéralisme à l'intérieur, libre-échangisme à l'extérieur, tempérés par une forte dose de irigisme et de nationalisme économique; anticapitalisme, sympathie pour l'autogestion dans les grands ensembles économiques et attachement à la propriété individuelle des moyens de production dans les petites unités; humanisme corrigé d'une touche d'industrialisme. « Tout cela est très neuf, et l'on conçoit que les idées économiques et sociales de Louis Napoléon aient étonné et détonné. Marx en convenait, même s'il donnait de l'originalité du propos une explication réductrice: « Pressé par les exigences contradictoires de sa situation, se trouvant comme un escamoteur dans la nécessité de tenir fixés sur lui par une surprise continuelle les yeux des spectateurs pour leur faire croire qu'il était bien le remplaçant de Napoléon, obligé, par conséquent, de faire tous les jours un coup d'État "en miniature", Bonaparte met toute l'économie de la société bourgeoise sens dessus dessous, touche à tout ce qui avait semblé intangible à la révolution de 1848. Grâce à cela, il rend les uns résignés à une révolution, les autres désireux d'en faire une et crée l'anarchie au nom même de l'ordre... « *** Louis Napoléon a donc su profiter de ses longues années de captivité. Mais à présent, il n'a plus rien à faire dans sa prison. Il va commencer à y perdre son temps. Il lui faut en sortir. D'autant qu'il a reçu des nouvelles alarmantes sur l'état de son père, qu'il aurait souhaité revoir au moins une dernière fois. Malheureusement, les espoirs qu'il a placés dans une libération conditionnelle se sont vite évanouis. Dès lors, sa décision est prise : il doit s'évader. Le 25 mai 1846, il se déguise en ouvrier, et sort, paisiblement, de la forteresse. Cela lui vaudra le surnom, dont il ne pourra jamais se défaire, de Badinguet, du nom et du sobriquet de l'ouvrier maçon Pinguet, dont il est censé avoir emprunté sinon les habits, du moins la dégaine. Cette évasion, somme toute fort audacieuse, aussi bien préparée qu'exécutée, fut utilisée contre lui à des fins de dérision ou de persiflage. Chansonniers et caricaturistes rivalisèrent d'esprit, et de mauvaise foi, pour ridiculiser le fugitif, lequel, après avoir rasé barbe et moustache, avait franchi la porte du fort avec une planche sur l'épaule et une pipe à la bouche. A quoi tiennent les images que conserve la postérité? Dans des circonstances presque analogues, note Jacques Laurent Arnaud, la conduite de Garine dans la Condition humaine est considérée comme quasi héroïque, quand « muni d'un balai et d'un seau, il se donne l'apparence d'un matelot regagnant son bord pour échapper aux différentes polices qui le recherchent dans Shanghai en flammes... « Qu'importe! Louis Napoléon a réussi son coup: il est déjà en Belgique qu'on songe à peine à lancer un avis de recherche et à diffuser son signalement. Sur lui, le fugitif porte deux billets qu'il a conservés au mépris de toute prudence: une lettre que lui avait adressée sa mère malade, une autre que celle-ci avait reçue de Napoléon Ier et où il est question de lui: « J'espère qu'il grandira pour se rendre digne des destinées qui l'attendent. « III LE POLITIQUE Un exilé qui connaît à peine la France et que les Français ne connaissent guère mieux; un doux rêveur, un imprévisible hurluberlu qui s'est ridiculisé dans deux ou trois équipées dont on a surtout retenu les aspects dérisoires, même si elles ont pu lui valoir quelques rares sympathies; un prétendant aux visées d'autant plus anachroniques qu'on est en plein triomphe de la République; un homme seul, sans l'appui ne fût-ce que de l'ébauche d'un parti organisé ou du moindre comité de soutien, au point que le préfet de police qui, dans son apport de synthèse sur les opposants et agitateurs de toutes obédiences, s'en voudrait d'oublier les plus arginaux, ne dit pourtant pas un mot des bonapartistes; tel est l'homme qui va débarquer en France à la fin de évrier 1848, avec la folle et incroyable prétention de faire sa conquête. euf mois et quelques jours plus tard, cet exilé, cet hurluberlu, ce prétendant anachronique, cet homme seul, sera le premier président de la République française. On conviendra que l'exploit est prodigieux. Et que, pour le réussir, il ne suffit pas, comme certains ont pu longtemps le soutenir, d'arborer un grand nom: si cela était, l'affaire aurait été conclue depuis longtemps. Il y fallait de surcroît un sens politique, une intelligence, une habileté hors du commun. Car ce combat insensé, Louis Napoléon va le remporter à la loyale, avec ses seules armes. *** u début de 1848, il n'est riche que de ses handicaps, dans cette ville de Londres où il s'est installé depuis son évasion du fort de Ham. Évasion qu'il a tentée pour revoir ne dernière fois son père; même si beaucoup n'ont vu là qu'un prétexte, c'est un fait qu'il va essayer de rejoindre Florence. Pour cela, il se montre doux comme un agneau devant l'ambassadeur de France à Londres, à qui il essaie d'expliquer son évasion: « Je n'ai cédé à aucun projet de renouveler contre le Gouvernement français les tentatives qui m'ont été si désastreuses. Je vous prie d'informer le Gouvernement de mes intentions pacifiques. « Il est sans doute sincère et n'a pas l'intention de recommencer, au moins dans l'immédiat, les facéties qui lui ont valu ses longues années de prison. Il éprouve le besoin de reprendre son souffle, comprenant qu'il devra, demain, s'y prendre autrement pour parvenir à ses fins, en cherchant à profiter des circonstances plutôt qu'en s'échinant à les créer, à ses risques et périls. Ses propos lénifiants ne serviront pourtant de rien. Il n'obtiendra de passeport ni de la France ni d'aucune puissance, et il sera interdit de séjour en Toscane. C'est en Angleterre qu'il apprendra la mort du roi Louis, survenue le 25 septembre 1846. Son père fait de lui son légataire universel, ce qui va lui apporter une somme de 1 200 000 francs, qui est assurément la bienvenue, car, ici et là, il a des pensions à servir. Il a même acheté un cabinet pour le fidèle docteur Conneau. Très vite, Louis Napoléon retrouve une place de choix dans la société anglaise, qui semble s'être départie des réactions sarcastiques qui avaient été les siennes après l'affaire de Boulogne. Les années de prison ont ébranlé sa santé. Des rhumatismes, une arthrite, des hémorroïdes le font souffrir, et même boiter. Après une cure thermale à Bath, il se rend à Brighton, pour récupérer. Bientôt, son cousin, Napoléon Jérôme, le rejoint et, quelques mois durant, va partager sa vie. Ils partagent aussi des maîtresses et, parmi elles, Rachel, qui joue à la fois Phèdre et les égéries. Las de vivre dans des ôtels londoniens, Louis Napoléon s'installe dans le quartier de Saint James, sur King Street. Sa vie mondaine eprend... Il appartient à plusieurs clubs, fréquente Dickens, renoue avec Disraeli, va au théâtre, chasse à courre. On le reçoit partout... Mais voilà qu'il « se fixe « : chez lady Blessington, quelques mois après son retour, il a rencontré une jeune femme de toute beauté, spirituelle, raffinée, qui l'a vite fasciné: Elizabeth Ann Howard., connue plutôt sous son nom de scène d'Harriet Howard. Le théâtre a donné à cette fille d'un bottier de Brighton une raison sociale ou, mieux, une couverture. En fait c'est une femme entretenue; entretenue par un officier richissime. Elle a vingt-trois ans et va tomber éperdument amoureuse de Louis Napoléon au point de décider de lui consacrer sa vie. Elle reprend donc sa liberté, tout en conservant la fortune dont son protecteur l'avait dotée, et met l'une et l'autre à la disposition du prétendant dont elle épouse la cause avec le double zèle des néophytes et des amoureuses. Désormais, Harriet partage tout avec lui. Et pour faire bonne mesure, elle recueille ses deux bâtards. Louis Napoléon ne semble guère gêné par cette situation équivoque: après tout, c'est pour la bonne cause... Il l'appelle « ma logeuse « ou « ma belle hôtesse «, ce qui peut sembler sauver les apparences. En tout cas Harriet est une recrue de choix; si elle n'occupe probablement pas toute la place qu'on a dit dans sa vie sentimentale, elle saura lui apporter une aide inestimable à un moment décisif. Lui-même ne se laisse pas aller à l'oisiveté: fréquentant assidûment le British Museum et ses salles de travail, il a repris la rédaction de son Histoire de l'artillerie et celle de son étude sur le projet de canal au Nicaragua... Il se rend régulièrement au Carlton Club où il prend connaissance avec avidité de la presse française. C'est là que, le 26 février 1848, il apprend que Paris est en révolution. *** Nul besoin de rappeler le détail des événements, ni de disserter sur leur origine. Mais il faut comprendre que, pour divine qu'elle ait été, la surprise de Louis Napoléon n'en fut pas moins totale... Tout le monde a été surpris par la révolution. Ses auteurs comme les autres... Plus encore que les autres. On sait comment elle est arrivée. On ne sait pas au juste pourquoi. A l'ingéniosité de tant d'exégètes qui ont démontré savamment, après, que cette révolution était inéluctable, on préfère la sincérité d'un Albert de Broglie, pour qui elle reste inexplicable. Résumant bien l'état de désarroi de l'époque, il avoue: « Je ne comprends encore qu'imparfaitement, car l'événement me tomba sur la tête absolument comme la foudre, et l'imprévu, quoi qu'on fasse pour l'expliquer après coup, demeure toujours incompréhensible. « La campagne des banquets et la réforme électorale qui l'inspirait ont visiblement joué le rôle d'un détonateur, mais ne suffisent pas à tout expliquer. La machine s'est emballée. Les maladresses du pouvoir ont d'abord transformé l'agitation en émeute; et l'émeute tourne finalement à la révolution. Mais s'il en est ainsi, c'est probablement parce que, même si rien ne l'indique, le terrain s'y prête. Le terrain est propice, car instable. Et pourtant, la situation n'est pas si mauvaise; la France est tout sauf malheureuse. On comprend donc fort bien que le gouvernement soit désemparé et ne sache au juste comment rétablir le calme. Quand Louis-Philippe s'en va, on ne peut dire que c'est parce que le régime est battu; c'est plutôt parce qu'il a baissé les bras, manifestant ainsi autant son incompréhension que son impuissance devant une situation décidément insaisissable. En fait, l'industrialisation et l'évolution des transports ont déterminé une modification en profondeur des comportements économiques et sociaux. Face à cette nouvelle donne, la société s'interroge. Ses fondements sont sapés sans qu'elle sache au juste quel ordre nouveau leur substituer. Du coup, le pays balance; il oscille entre la gauche et la droite sans parvenir à se fixer. Tout en aspirant à l'ordre, il a besoin que soient prises en compte ces nouvelles réalités... Personne n'apporte de réponse claire et crédible à son attente. Plus encore, la France ne se sent pas bien dans sa peau. La France qui pense, qui aspire à décider, la France qui compte, la France éclairée. C'est-à-dire une partie seulement des Français. Et tout particulièrement ceux de cette capitale si vive, si nerveuse, centre de toutes les richesses et de tous les talents, si prompte à s'enflammer et à réaliser ce qui est le propre de tant de révolutions: la conjonction momentanée d'aspirations contradictoires. Il s'est trouvé, en 1968, un Pierre Viansson-Ponté pour écrire que la France s'ennuyait. En 1848, c'est de cela, déjà, qu'il s'agit. Et Lamartine, en annonçant « la révolution du mépris «, pose -- littéralement -- le même diagnostic: « Les générations qui montent derrière nous ne sont pas lasses [...]. La France s'ennuie. « N'y a-t-il pas d'autres frappantes analogies entre 1848 et les événements -- révolutionnaires -- qui secouèrent Paris cent vingt ans plus tard? 1848 et 1968, c'est la même impréparation, le même étonnement, la même spontanéité, la même absence de projet ou de programme, la même extase, la même griserie née d'une totale et subite liberté de penser, d'inventer. Comme on ne sait pas pourquoi au juste on a fait la révolution, on va passer son temps à se le demander, et à chercher à en débattre. A quoi tout cela pourrait-il bien servir? Qu'est-il permis d'espérer? Quel monde nouveau bâtir? Extraordinaire fermentation des esprits, dans les deux cas. Plus encore peut-être en 1848; parce qu'on n'a pas alors de rendez-vous quotidiens -- et nocturnes -- avec les forces de l'ordre et qu'on ne passe pas ses matinées à panser ses plaies et ses bosses et à prendre un peu de repos... Les journaux -- les feuilles, devraiton dire -- se créent par centaines. Chacun y va de son opinion, de son analyse, de sa proposition. Il n'est pas jusqu'aux classes les plus frileuses, qui, au début tout au moins, ne se laissent entraîner par l'enthousiasme, le délire général. Le nouveau pouvoir lui-même se met à l'unisson. D'autant plus qu'il agit devant la rue, et sous sa pression. On ne découvrira que plus tard -- comme ce fut le cas en 1968 -- le considérable décalage entre l'effervescence parisienne et la réserve perplexe d'une bonne partie de la province, laquelle a appris la
gaulle

« III LE POLITIQUE Un exilé quiconnaît àpeine laFrance etque lesFrançais neconnaissent guèremieux; undoux rêveur, un imprévisible hurluberluquis'est ridiculisé dansdeuxoutrois équipées dontonasurtout retenulesaspects dérisoires, mêmesielles ontpuluivaloir quelques raressympathies; unprétendant auxvisées d'autant plus anachroniques qu'onestenplein triomphe delaRépublique; unhomme seul,sans l'appui nefût-ce quede l'ébauche d'unparti organisé oudumoindre comitédesoutien, aupoint quelepréfet depolice qui,dans son rapport desynthèse surlesopposants etagitateurs detoutes obédiences, s'envoudrait d'oublier lesplus marginaux, neditpourtant pasunmot desbonapartistes; telest l'homme quivadébarquer enFrance àla fin de février 1848,aveclafolle etincroyable prétentiondefaire saconquête. Neuf moisetquelques joursplustard, cetexilé, cethurluberlu, ceprétendant anachronique, cethomme seul, sera lepremier président delaRépublique française. On conviendra quel'exploit estprodigieux.

Etque, pour leréussir, ilne suffit pas,comme certains ontpu longtemps lesoutenir, d'arborer ungrand nom:sicela était, l'affaire auraitétéconclue depuislongtemps.

Ily fallait desurcroît unsens politique, uneintelligence, unehabileté horsducommun. Car cecombat insensé, LouisNapoléon valeremporter àla loyale, avecsesseules armes. *** Au début de1848, iln'est riche quedeses handicaps, dans cette villedeLondres oùils'est installé depuissonévasion dufort deHam.

Évasion qu'ilatentée pourrevoir une dernière foisson père; même sibeaucoup n'ontvulàqu'un prétexte, c'estunfait qu'il vaessayer de rejoindre Florence. Pour cela,ilse montre douxcomme unagneau devantl'ambassadeur deFrance àLondres, àqui ilessaie d'expliquer sonévasion: «Je n'ai cédé àaucun projetderenouveler contreleGouvernement françaisles tentatives quim'ont étésidésastreuses.

Jevous pried'informer leGouvernement demes intentions pacifiques. » Il est sans doute sincère etn'a pas l'intention derecommencer, aumoins dansl'immédiat, lesfacéties quiluiont valu seslongues annéesdeprison.

Iléprouve lebesoin dereprendre sonsouffle, comprenant qu'ildevra, demain, s'yprendre autrement pourparvenir àses fins, encherchant àprofiter descirconstances plutôtqu'en s'échinant àles créer, àses risques etpérils. Ses propos lénifiants neserviront pourtantderien.

Iln'obtiendra depasseport nide laFrance nid'aucune puissance, etilsera interdit deséjour enToscane.

C'estenAngleterre qu'ilapprendra lamort duroiLouis, survenue le25 septembre 1846. Son père faitdeluison légataire universel, cequi valuiapporter unesomme de1200 000francs, quiest assurément labienvenue, car,icietlà, ila des pensions àservir.

Ila même acheté uncabinet pourlefidèle docteur Conneau. Très vite,Louis Napoléon retrouveuneplace dechoix danslasociété anglaise, quisemble s'êtredépartie des réactions sarcastiques quiavaient étélessiennes aprèsl'affaire deBoulogne. Les années deprison ontébranlé sasanté.

Desrhumatismes, unearthrite, deshémorroïdes lefont souffrir, et même boiter.

Aprèsunecure thermale àBath, ilse rend àBrighton, pourrécupérer. Bientôt, soncousin, Napoléon Jérôme,lerejoint et,quelques moisdurant, vapartager savie.

Ilspartagent aussi desmaîtresses et,parmi elles,Rachel, quijoue àla fois Phèdre etles égéries.

Lasdevivre dans des hôtels londoniens, LouisNapoléon s'installedanslequartier deSaint James, surKing Street.

Savie mondaine reprend...

Ilappartient àplusieurs clubs,fréquente Dickens,renoueavecDisraeli, vaau théâtre, chasseà courre.

Onlereçoit partout... Mais voilàqu'il«se fixe »:chez ladyBlessington, quelques mois après sonretour, ila rencontré unejeune femme detoute beauté, spirituelle, raffinée,quil'avite fasciné: Elizabeth AnnHoward., connueplutôtsoussonnom descène d'Harriet Howard. Le théâtre adonné àcette filled'un bottier deBrighton uneraison sociale ou,mieux, unecouverture.

Enfait c'est unefemme entretenue; entretenueparunofficier richissime.

Elleavingt-trois ansetva tomber éperdument amoureusedeLouis Napoléon aupoint dedécider deluiconsacrer savie.

Elle reprend doncsa liberté, toutenconservant lafortune dontsonprotecteur l'avaitdotée, etmet l'une etl'autre àla disposition du prétendant dontelleépouse lacause avecledouble zèledesnéophytes etdes amoureuses. Désormais, Harrietpartage toutavec lui.Etpour fairebonne mesure, ellerecueille sesdeux bâtards.

Louis. »

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