Paix du Nord
Publié le 26/06/2012
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Europe du Nord. 1660
En 1655, le roi de Suède Charles-Gustave attaque la Pologne, dans l'espoir de ceindre la couronne polonaise. Il occupe la Pologne sans grandes difficultés, et obtient des Lithuaniens qu'ils s'unissent à la couronne de Suède. Chassé de Pologne par un soulèvement national appuyé par la Russie, Charles-Gustave oblige le Brandebourg à reconnaître sa suzeraineté et à lui fournir un appui (1656). Mais, en 1657, le Danemark entre en guerre contre la Suède, et l'électeur de Brandebourg change de camp. Pendant l'hiver 1657-1658, la Suède écrase le Danemark. Alors, de crainte que les Suédois ne dominent totalement le commerce de la Baltique, les Provinces-Unies envoient une flotte protéger les détroits danois ; si bien que l'Angleterre songe à intervenir aux côtés de la Suède. L'Empire est opposé à la politique suédoise ; la France a un traité d'alliance avec la Suède, mais se contente de proposer sa médiation. La « guerre du Nord « est devenue une question européenne, et c'est l'Europe qui oblige les belligérants à négocier, au début de 1660. Deux actes diplomatiques mettent fin aux hostilités.
Le 3 mai 1660 est signé le traité d'Oliva (près de Gdansk). Les Suédois renoncent à toutes leurs conquêtes, sauf à la Livonie. La Pologne reconnaît que le duché de Prusse, possession de l'électeur de Brandebourg, n'est plus son vassal.
Le 4 juin 1660, le traité de Copenhague déclare que la Baltique est ouverte à tout moment aux navires de toutes nationalités.
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