parachute.

parachute. n.m., appareil limitant la vitesse de chute dans l'atmosphère des personnes et des matériels (de 5 à 8 m par seconde). Dans sa version militaire, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le parachute était constitué d'une calotte sphérique en toile de nylon d'environ 55 m 2, de suspentes intégrées faisant le tour de la calotte par son pôle supérieur et reliées aux bretelles principales d'un harnais. Ce pôle supérieur comportait un trou circulaire renforcé, ou cheminée, contrôlant l'écoulement de l'air comprimé sous l'intrados. Un harnais porte-personne moderne comporte des sangles entourant les épaules et les cuisses, solidarisées par un unique verrou pectoral qui permet une libération instantanée après l'atterrissage (la présence éventuelle d'un fort vent latéral traîne les parachutistes sur le sol et les empêche de se libérer facilement d'un harnais de type ancien à mousquetons). Les voilures ont ensuite évolué vers des formes complexes en ailes, essentiellement destinées à faciliter les manoeuvres des parachutistes sportifs, qui peuvent ainsi pivoter sur eux-mêmes ou provoquer des glissades latérales dans une direction déterminée, par déformation de ces voilures. Les voilures et suspentes sont pliées et lovées au repos dans un sac, dont elles sont extraites lors du saut par une sangle d'ouverture automatique liée à l'avion (parachutisme militaire) ou par un petit parachute extracteur libéré par commande manuelle ou barométrique (parachutisme sportif). La technique du parachutisme, étudiée dès la fin du XVIII e siècle, ne connut d'application pratique qu'au XX e siècle, avec la naissance de l'aviation. Le premier saut d'avion fut réalisé le 1er mars 1922.