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Pays arabo-musulman du Proche-Orient, à la fois méditerranéen et désertique, la Syrie est l'héritière de l'antique Assyrie au passé prestigieux.

Publié le 10/12/2013

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syrie
Pays arabo-musulman du Proche-Orient, à la fois méditerranéen et désertique, la Syrie est l'héritière de l'antique Assyrie au passé prestigieux. Devenue province dominante des Empires séleucide et omeyyade, mais vassale des Empires romain, byzantin, puis ottoman, elle a acquis son indépendance en 1945. Riche de son agriculture irriguée et des revenus de son pétrole, fortement urbanisée, la République arabe syrienne, fondée en 1963, est un régime autoritaire appuyé sur l'armée et le parti Baas. La Syrie est un État du Machreq, limité à l'ouest par la Méditerranée, le Liban et Israël, au sud par la Jordanie, à l'est par l'Irak et au nord par la Turquie. La République arabe syrienne, selon la Constitution de 1973, est une démocratie populaire socialiste. Le pouvoir est concentré entre les mains du président de la République : celui-ci est commandant en chef des forces armées et secrétaire général du parti Baas, qui donne son idéologie au régime. Le pouvoir législatif est détenu par un Conseil du peuple, chambre unique de 250 membres. Géographie Les conditions naturelles. La Syrie est le seul État de l'Orient arabe qui englobe à la fois des régions méditerranéennes (12 % du territoire), steppiques (32 %) et désertiques (56 %). Le domaine soumis au climat méditerranéen est peu étendu, mais son relief est très varié. Il abrite au nord-ouest une plaine littorale étroite dominée par les montagnes du djebel Ansariyé (appelé aussi montagne des Alaouites), qui culmine à 1 550 m. Cet ensemble est bordé à l'est par la plaine d'effondrement du Ghab (plaine aujourd'hui assainie grâce à la construction de barrages sur l'Oronte) et par des plateaux ne dépassant pas 1 000 m d'altitude (djebel Zaouiyé au sud et djebel Semaan au nord). Les régions steppiques forment un vaste croissant depuis le djebel Druze au sud de Damas jusqu'au nord-est de l'espace syrien, aux confins de la Turquie et de l'Irak. Recevant de 200 à 500 mm de pluie annuellement, elles sont le domaine de la céréaliculture sèche. Le domaine désertique et subdésertique reçoit moins de 200 mm d'eau par an. À l'exception de quelques oasis situées au coeur du désert, comme Palmyre, la vie se concentre aux marges de ce désert : au sud dans la ghouta de Damas (oasis de Damas) et au nord-est dans la vallée de l'Euphrate. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Damas Euphrate Oronte Palmyre Les aspects humains. La population syrienne, qui a plus que doublé entre 1970 et 1995 (passant de 6,3 à près de 15 millions d'habitants), est, à l'instar de celle des autres pays du Croissant fertile, constituée d'une mosaïque de communautés religieuses. Les musulmans sunnites représentent plus de 80 % de la population, qui comprend aussi des Alaouites, des Druzes et des chrétiens. Parmi les sunnites figurent les Kurdes, minorité ethnolinguistique rassemblant environ 6 % de la population, et de nombreux réfugiés palestiniens. Les Bédouins, qui nomadisaient dans le désert, sont aujourd'hui largement sédentarisés. Malgré les réformes agraires de 1958 et 1963, menées essentiellement dans le nord du pays, domaine traditionnel de la grande propriété, l'exode rural se poursuit, et le taux d'urbanisation, qui était de 30 % au début du XXe siècle, est passé à plus de 50 %. D'autre part, de nombreux Syriens ont émigré : 300 000 d'entre eux travaillent dans les monarchies pétrolières du Golfe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alaouites Bédouins Druzes Kurdes sunnites Les livres Syrie - rue de Damas, page 4998, volume 9 Syrie - le site d'Apamée, ancienne cité hellénistique, page 4998, volume 9 Syrie - la citadelle et la ville d'Alep, page 4999, volume 9 La vie économique. L'économie syrienne dispose de nombreux atouts. Le potentiel agricole est considérable (blé, orge, huile d'olive, coton, fruits, tabac), en particulier dans la région steppique. L'aménagement du barrage de Tabqa, sur l'Euphrate, devrait permettre d'irriguer, d'ici à l'an 2000, 640 000 hectares aux confins de la steppe et du désert, et favoriser ainsi la culture du coton et celle de la betterave à sucre. La Syrie bénéficie de gisements de pétrole, de gaz naturel et de phosphates. La production pétrolière a dépassé les 25 millions de tonnes par an grâce aux gisements anciens de Djézireh, mais surtout grâce aux nouveaux gisements de la région de Dayr az-Zawr. Une partie de cette production est exportée, et l'industrie du raffinage s'est considérablement développée ; la Syrie tire en outre de substantiels revenus du transit par son territoire des pétroles saoudien et koweïtien. Après des années difficiles, dues notamment à la diminution de l'aide accordée par des pays arabes et à la chute du prix du pétrole, un redressement semble s'amorcer sous l'effet conjugué de la reprise des flux financiers en provenance des monarchies du Golfe et des mesures de libéralisation adoptées par le régime. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Euphrate Les livres Syrie - une noria sur l'Oronte, à Hama, page 5000, volume 9 Syrie - le barrage de Tabqa, sur l'Euphrate, page 5000, volume 9 L'organisation de l'espace. L'essentiel de la population et des activités est concentré dans le domaine steppique. Le réseau urbain est dominé par trois villes. Alep, métropole de la Syrie du Nord, située sur la route la plus courte reliant la Mésopotamie à la Méditerranée, est d'abord une ville de commerce. Son industrie repose en partie sur la richesse agricole de la Syrie du Nord (filatures de coton, minoteries, usine de tracteurs). Jusqu'en 1955, Alep était plus peuplée que Damas, mais la capitale politique a davantage profité des faveurs du régime baassiste et des investissements industriels de l'État. Homs, à mi-distance entre Damas et Alep, est un pôle industriel dynamique. Elle abrite un complexe pétrochimique autour de la principale raffinerie du pays, une cimenterie et des industries alimentaires. Les autres centres urbains sont Lattaquié sur la côte, Ham? au nord de Homs et Dayr azZawr dans la vallée de l'Euphrate. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alep Damas Euphrate H oms Lattaquié Les livres nomadisme - campement bédouin en Syrie (Djebel Bichri), page 3455, volume 6 Palmyre, page 3678, volume 7 Syrie - village de la vallée de l'Euphrate, page 4999, volume 9 Syrie - village dans la région d'Alep, page 4999, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alep Damas Ebla Euphrate Golan (plateau du) H oms krak des Chevaliers Lattaquié Mari Oronte Palmyre Qadesh Tartous Ugarit Yarmouk Les livres Damas - la capitale syrienne au XVIIe siècle, page 1369, volume 3 Histoire Le nom grec de Syrie (déformation d'Assyrie) a désigné au cours de l'histoire des contrées d'étendues diverses situées entre l'Asie Mineure au nord, la Mésopotamie à l'est, l'Arabie au sud et la Méditerranée à l'ouest. Il s'applique aujourd'hui au territoire de la République arabe syrienne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Mésopotamie La haute Antiquité. Des découvertes archéologiques récentes ont permis de dégager en Syrie les vestiges de sites des IIIe et IIe millénaires avant J.-C. (Mari, Terqa, Ebla, Alalakh, Ugarit). Les documents trouvés sur ces lieux étaient écrits en caractères cunéiformes. À partir du XVIIIe siècle avant J.-C., la Syrie fut occupée par intermittence par les Égyptiens, dont la présence fut contestée par d'autres peuples comme les Hittites. Cette rivalité aboutit, après la bataille de Qadesh, en 1299 avant J.-C., au partage de la Syrie en deux zones d'influence, l'une égyptienne, l'autre hittite. Cette double suprématie fut remise en cause par l'invasion des « Peuples de la Mer » (vers 1200 avant J.-C.), qui facilita l'émergence de nouveaux peuples indépendants (Philistins, Phéniciens, Araméens, Hébreux). En 732 avant J.-C., les Hébreux furent chassés de Damas par les Assyriens, et, en 539 avant J.-C., la Syrie devint une satrapie perse. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Araméens Assyrie - Histoire - L'époque néo-assyrienne cunéiforme Damas Ebla Hittites juif juif - Les royaumes d'Israël et de Juda Mari Mésopotamie Perse - L'Empire perse achéménide Peuples de la Mer Phéniciens - La Phénicie indépendante Philistins Qadesh Ugarit De l'empire d'Alexandre à la conquête arabe. Après la conquête d'Alexandre (334 avant J.-C.) se constitua sous le roi grec Seleucos Ier un royaume de Syrie, qui avait pour capitale Antioche et comprenait la Perse et l'Asie Mineure, puis, à partir du IIe siècle, la Phénicie et la Palestine arrachées aux Lagides d'Égypte. Après un apogée sous le règne d'Antiochos III (223-187 avant J.C.), l'empire perdit l'Asie Mineure, l'Arménie, puis la Judée. Enfin, en 85 avant J.-C., les Parthes prirent le contrôle de la Syrie. Dès 64 avant J.-C., Pompée la réduisit en province romaine, dont le statut et l'étendue changèrent à plusieurs reprises. Après les victoires de Trajan et de Septime Sévère contre les Parthes, la région connut une période de paix et de prospérité. On vit même régner à Rome une dynastie d'origine syrienne, les Sévères (193-235 après J.-C.). Peu après, un petit royaume syrien, organisé autour de Palmyre, défia Rome et résista aux Perses sassanides entre 257 et 273. La Syrie fut ensuite intégrée à l'Empire byzantin. Le développement d'hérésies chrétiennes comme le monophysisme favorisèrent alors la montée du séparatisme face au pouvoir impérial de Constantinople. Du IIIe au VIIe siècle, l'Empire sassanide fut une menace constante pour la région. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alexandre le Grand Antiochos - Antiochos III Mégas Byzance - Histoire - L'Empire universel (395-717) Judée Lagides monophysisme Palestine Palestine - L'Antiquité Palmyre Perse - L'époque hellénistique : les Séleucides Phéniciens - De la mainmise assyrienne à la conquête macédonienne Pompée le Grand Rome - Histoire - Rome et l'Empire romain - Les Antonins et l'apogée de l'Empire Sassanides Séleucos Septime Sévère Sévères Trajan Zénobie La Syrie arabe. Profitant des rivalités entre Perses et Byzantins, les Arabes s'emparèrent de la Syrie en 636 (victoire de Yarmouk). En 661, le gouverneur de Syrie, Mu'awiya, se fit proclamer calife et fit de Damas la capitale de l'Empire arabe omeyyade. La Syrie connut alors un nouvel apogée, se couvrit de palais et de mosquées, et exerça un grand rayonnement culturel. Les chrétiens, traités avec tolérance, fournirent de nombreux gouverneurs. L'avènement des 'Abb?ssides, qui s'installèrent à Bagdad en 750, mit fin à la primauté syrienne dans l'empire, et les chrétiens, persécutés, se réfugièrent dans la montagne libanaise. Cependant, la tutelle de Bagdad faiblit rapidement, et la région devint, à partir du Xe siècle, le théâtre de l'affrontement de puissances rivales : Byzantins (qui reconquirent Antioche en 969), F?timides, Turcs Seldjoukides et Arméniens. De nombreuses sectes musulmanes dissidentes apparurent alors, comme les Alaouites au IXe siècle et les Druzes au XIe siècle. La Syrie ne put résister aux assauts des croisés qui arrivèrent à Antioche en 1098. Ceux-ci installèrent sur la côte des États francs, mais leur rivalité avec les Byzantins orthodoxes les empêcha de s'étendre vers les villes de l'intérieur (Damas, Alep, Homs, Ham?), qui restèrent aux mains de chefs musulmans. L'un d'entre eux, l'atabeg seldjoukide Zang?, qui régnait sur Mossoul et Alep, reprit aux croisés le comté d'Édesse dès 1147. Son fils N?r ad-D?n conquit Damas en 1154 et unifia la Syrie intérieure. Après sa mort (1174), son lieutenant Saladin, qui avait fondé en Égypte la dynastie ayy?bide, supplanta les Zang?des en Syrie. Les Mamelouks d'Égypte, après avoir évincé les Ayy?bides en 1250, imposèrent leur suzeraineté à la Syrie. Ils y arrêtèrent les invasions mongoles (1260) et évincèrent définitivement les chrétiens (prise de Saint-Jean-d'Acre, 1291). La région connut alors une certaine stabilité (hormis la sanglante invasion de Tamerlan en 1400-1401), mais l'activité commerciale développée au siècle précédent par les marchands italiens périclita. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats 'Abbassides Alaouites Alep Antioche arabe (monde) - Histoire - Le démantèlement de l'Empire arabe (monde) - Histoire - Les conquêtes arabes arabe (monde) - Histoire - Les envahisseurs successifs Arménie Ayyubides Bagdad Byzance - Histoire - L'Empire hellénique (717-1204) - La dynastie macédonienne (867-1057) croisades - Le déroulement des croisades - La deuxième croisade : 1147- 1 149 croisades - Le déroulement des croisades - La huitième croisade : 1270 croisades - Le déroulement des croisades - La première croisade : 1096-1099 Damas Druzes Édesse Fatimides H oms Irak - Histoire - L'islam et les califes islam - Religion - L'expansion de l'islam - Le temps des conquêtes Liban (mont) mamelouk Mossoul Nour ad-Din Omeyyades Saint-Jean-d'Acre Saladin Ier Seldjoukides Tamerlan Yarmouk De la domination ottomane au mandat français. En 1516, les Ottomans s'emparèrent de la région, qu'ils partagèrent en trois divisions administratives, les vilayets de Damas, d'Alep et de Beyrouth. Les capitulations accordées aux Européens - notamment à la France - favorisèrent l'activité commerciale des Échelles - ou étapes - de la côte (Beyrouth, Tripoli, Antioche) et de l'intérieur (Damas, Alep). Très vite, les gouverneurs turcs, et même des seigneurs locaux au Liban, acquirent une grande autonomie. En 1799, Bonaparte, depuis l'Égypte, occupa quelques mois la Syrie. En 1831, Mehmed 'Al?, maître de l'Égypte, envahit la région avec le soutien français, mais dut se retirer sous la pression des autres puissances européennes. La Syrie resta donc au sein de l'Empire ottoman. Dès 1870 se développèrent les premières organisations nationalistes arabes. Divisées quant aux buts à atteindre, elles se réunirent en congrès à Paris en 1913. En 1916, le chérif de La Mecque, Hussein ibn 'Al?, à qui les Britanniques avaient promis l'édification d'un vaste État arabe, prit le parti des Alliés contre les Turcs. Mais le fils d'Hussein, Fayçal ibn Hussein, dut renoncer à régner sur la Syrie, et le territoire fut placé en 1920 sous mandat français. Le Mont-Liban, qui jouissait depuis 1861 d'un statut autonome, fut érigé en État indépendant. En Syrie, la présence française se heurta à une hostilité croissante des nationalistes, notamment au djebel Druze en 1925-1927. En 1936 fut signé un traité qui prévoyait l'indépendance de la Syrie et du Liban, mais il ne fut jamais ratifié par la France. L'indépendance, proclamée par le général Catroux en 1941 au nom de la France libre, ne devint effective qu'en 1945-1946, sous la pression des Britanniques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alaouites Alep Antioche arabe (monde) - Histoire - Domination ottomane et renouveau arabe Beyrouth Catroux Georges Damas Druzes Échelles du Levant Égypte - Histoire - De la conquête arabe à l'indépendance Fayçal - Fayçal Ier ibn Hussein Hussein ibn 'Ali Liban (mont) Liban - Histoire - Du mandat français à l'indépendance mandat - 4.DROIT INTERNATIONAL Mehmed 'Ali Napoléon Ier (Napoléon Bonaparte) Tripoli Turquie - Histoire - L'apogée de l'Empire ottoman Turquie - Histoire - Le déclin de l'Empire ottoman Weygand Maxime La République arabe syrienne. Les débuts de la jeune république se firent dans des conditions économiques très précaires, et la timide tentative d'union avec l'Irak, puis le revirement en faveur de l'Égypte divisèrent le pays. Après l'échec de la guerre contre Israël (1948-1949), une série de coups d'État aboutit à la dictature du colonel Ad?b Chichaqli (décembre 1949). En 1954, un régime parlementaire fut rétabli, et la Syrie se rapprocha de l'Égypte et de l'URSS. En 1958, elle s'unit à l'Égypte au sein de la République arabe unie, mais fit sécession dès 1961. Le nouveau pouvoir, très instable, fut renversé en mars 1963 par un coup d'État du parti Baas, qui avait pris le pouvoir quelques mois plus tôt en Irak. Le gouvernement mena alors une politique panarabe, laïque et socialiste. Après la défaite de 1967 contre Israël (guerre des Six Jours), une tendance moins socialiste, mais plus belliqueuse, dirigée par le général Haf?z al-Assad, se développa au sein du parti Baas. Le général Assad prit le pouvoir en novembre 1970 et se fit élire président de la République en mars 1971. Le régime d'Assad, fondé sur le soutien de sa communauté alaouite, est resté très autoritaire. Il se rapprocha de l'URSS, malgré une politique de libéralisation économique. En octobre 1973, il déclencha avec l'Égypte une attaque surprise contre Israël (guerre du Kippour), mais la défaite qui s'ensuivit ruina son économie. En 1976, la Syrie intervint au Liban, alors en pleine guerre civile, à la demande des chrétiens, et y maintint sa présence après avoir réduit les velléités indépendantistes des réfugiés palestiniens. Le traité libano-syrien de mai 1991 consacra l'établissement d'une « paix syrienne » au Liban. Sa prise de position anti-irakienne lors de la guerre du Golfe de 1991, puis son rôle dans la libération des otages occidentaux au Liban et, surtout, sa participation aux négociations israélo-arabes destinées à accélérer le processus de paix ont favorisé un rapprochement de la Syrie avec le monde occidental ; l'accord signé à Genève, en janvier 1994, entre le président Assad et le président américain Clinton, en échange de la libération du Golan, a été suivi de la fin des hostilités au Sud-Liban. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arabe (monde) - Histoire - Unité et divisions Assad (Hafiz al-) Baas Clinton (William Jefferson, dit Bill) Égypte - Histoire - L'Égypte contemporaine Golan (plateau du) Golfe (guerres du) Irak - Histoire - Le royaume d'Irak Israël - Histoire - Le processus de paix Israël - Histoire - Les guerres israélo-arabes Kippour (guerre du) Liban - Histoire - Un pays sans cohésion nationale panarabisme Six Jours (guerre des) Les livres Syrie - manifestation en faveur du président Assad, page 5001, volume 9 Syrie - le collège médical de l'université Assad à Damas, page 5000, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Asie Les médias Syrie - tableau en bref Syrie - carte physique Syrie - tableau en chiffres Asie - carte politique Les indications bibliographiques L. Deonna, Syriens, Syriennes : 1992-1994, Éd. Zoé, Genève, 1995. C. Kaminsky et S. Kruk, la Syrie, politique et stratégie de 1966 à nos jours, PUF, Paris, 1987. D. Le Gac, la Syrie du général Assad, Complexe, Bruxelles, 1991. A.-M. Perrin, Syrie, Seuil, Paris, 1979.
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« Les aspects humains. La population syrienne, qui a plus que doublé entre 1970 et 1995 (passant de 6,3 à près de 15 millions d'habitants), est, à l'instar de celle des autres pays du Croissant fertile, constituée d'une mosaïque de communautés religieuses.

Les musulmans sunnites représentent plus de 80 % de la population, qui comprend aussi des Alaouites, des Druzes et des chrétiens.

Parmi les sunnites figurent les Kurdes, minorité ethnolinguistique rassemblant environ 6 % de la population, et de nombreux réfugiés palestiniens.

Les Bédouins, qui nomadisaient dans le désert, sont aujourd'hui largement sédentarisés.

Malgré les réformes agraires de 1958 et 1963, menées essentiellement dans le nord du pays, domaine traditionnel de la grande propriété, l'exode rural se poursuit, et le taux d'urbanisation, qui était de 30 % au début du XX e siècle, est passé à plus de 50 %.

D'autre part, de nombreux Syriens ont émigré : 300 000 d'entre eux travaillent dans les monarchies pétrolières du Golfe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alaouites Bédouins Druzes Kurdes sunnites Les livres Syrie - rue de Damas, page 4998, volume 9 Syrie - le site d'Apamée, ancienne cité hellénistique, page 4998, volume 9 Syrie - la citadelle et la ville d'Alep, page 4999, volume 9 La vie économique. L'économie syrienne dispose de nombreux atouts.

Le potentiel agricole est considérable (blé, orge, huile d'olive, coton, fruits, tabac), en particulier dans la région steppique. L'aménagement du barrage de Tabqa, sur l'Euphrate, devrait permettre d'irriguer, d'ici à l'an 2000, 640 000 hectares aux confins de la steppe et du désert, et favoriser ainsi la culture du coton et celle de la betterave à sucre.

La Syrie bénéficie de gisements de pétrole, de gaz naturel et de phosphates.

La production pétrolière a dépassé les 25 millions de tonnes par an grâce aux gisements anciens de Djézireh, mais surtout grâce aux nouveaux gisements de la région de Dayr az-Zawr.

Une partie de cette production est exportée, et l'industrie du raffinage s'est considérablement développée ; la Syrie tire en outre de substantiels revenus du transit par son territoire des pétroles saoudien et koweïtien.

Après des années difficiles, dues notamment à la diminution de l'aide accordée par des pays arabes et à la chute du prix du pétrole, un redressement semble s'amorcer sous l'effet conjugué de la reprise des flux financiers en provenance des monarchies du Golfe et des mesures de libéralisation adoptées par le régime. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Euphrate Les livres Syrie - une noria sur l'Oronte, à Hama, page 5000, volume 9 Syrie - le barrage de Tabqa, sur l'Euphrate, page 5000, volume 9 L'organisation de l'espace. L'essentiel de la population et des activités est concentré dans le domaine steppique.

Le réseau urbain est dominé par trois villes.

Alep, métropole de la Syrie du Nord, située sur la route la plus courte reliant la Mésopotamie à la Méditerranée, est d'abord une ville de commerce.

Son industrie repose en partie sur la richesse agricole de la Syrie du Nord. »

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